Retranscription des premières minutes du podcast :
- Merci d'être venu nous voir ce matin sur Antenne et sur Radio.
- Je voulais, je tenais à ce qu'on entende le peuple cabile.
- Il est 7h47, nous sommes avec Françoise Degoy.
- Bonjour Françoise.
- Bonjour Jean-Jacques.
- Françoise, la rencontre Trump-Macron à la Maison Blanche avec une image très forte aux Etats-Unis.
- On ne parle que de ça, que de cette rencontre Trump-Macron et un dialogue, image et un dialogue qui ont fait le tour du monde.
- Absolument, oui, pas simplement les Etats-Unis.
- Alors c'est le tollé où les gens qui applaudissent, il faut voir les réseaux sociaux, mais c'est vu des millions de fois, c'est ce moment incroyable en fait, où Emmanuel Macron, mi-rigolard, mi-sérieux, reprend Donald Trump de voler et rappelle que si les Etats-Unis ont une facture à envoyer, c'est à la Russie qu'il faut l'envoyer, car c'est la Russie qui est l'agresseur et c'est bien l'Ukraine qui est agressée.
- Alors c'est un moment, on voit à côté de lui, Donald Trump qui fait la moue, presque une moue de petit garçon, il fait un geste comme ça de la main.
- Oui, mais...
- C'est aimé, mais il est repris, c'est une séquence qui fait...
- Il fait le tour du monde, parce que finalement, devant le monde entier, dans cette conférence de presse traditionnelle, après le bureau Oval, Emmanuel Macron dit au monde entier à Donald Trump « Tu es un menteur, you are a liar ».
- Il ne le dit pas comme ça, mais c'est exactement ce qu'il dit.
- Voilà pour la forme.
- Sur cette forme-là, c'est un sans-faute quand même, pour le président français.
- C'est un sans-faute et il a été reçu avec tous les honneurs.
- Parce qu'alors là, j'ai vu la désinformation sur les réseaux sociaux.
- Vous avez vu, tout le monde n'est pas accueilli, tout le monde qui s'est précipité, parce que...
- Évidemment, il était dans un premier temps en conférence avec le G7.
- Bon, ça n'a rien à voir.
- Mais Trump l'a accueilli en grande pompe.
- Il a fait visiter la Maison Blanche, tout le personnel et tout.
- Et bon...
- Parlons de cette délire, parce que...
- Vraiment, c'est un sans-faute à titre personnel, parce qu'il a pris son risque.
- On le disait la semaine dernière, il s'est mis quasiment à portée de baffe de Donald Trump dans un moment crucial.
- Et puis surtout, Jean-Jacques, il faut quand même le dire, il a remis au moins sur la forme l'Europe au cœur du jeu.
- Au moins pour la forme, hier.
- C'est déjà pas si mal.
- Oui, alors je vais parler du fond, parce que là, c'est un peu plus flou.
- Alors, sur la forme, je voudrais terminer sur la forme.
- Il a pris ses risques, il parle anglais couramment, ce qui facilite les choses.
- Et puis quand même, je voudrais souligner une forme, pas de complicité avec Donald Trump, mais une forme de proximité, quand même, entre ces deux hommes.
- Ils se connaissent bien.
- Et l'un a dit à l'autre, « You are a...
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