Retranscription des premières minutes du podcast :
- Ce matin, merci beaucoup, il est 7h48, un homme parle beaucoup de défense, il s'appelle Dominique de Villepin et Arlette Chabot, bonjour, le voilà qui apparaît, qui surgit tel le diable de sa boîte en tête de notre dernier sondage, la dernière enquête IFOP fiduciale sur les personnalités politiques les plus populaires pour Sud Radio et Paris Match, le voilà qui arrive en tête.
- Oui, juste devant Édouard Philippe, alors c'est effectivement intéressant, parce que c'est la même famille politique, Premier ministre de Jacques Chirac le dernier, juste devant Édouard Philippe, le proche d'Alain Juppé, on est en famille, alors c'est vrai que c'est un revenant, bien sûr, je rappelle pour ceux qui auraient oublié qu'il a quitté le pouvoir en 2007, Dominique de Villepin, alors cette entrée fracassante est à l'image, en quelque sorte, du personnage, on le voit bien, le grand admirateur de Bonaparte est certes porté par l'actualité internationale, sur laquelle on l'entend, il a des positions qui sont personnelles, singulières, clivantes, parfois très clivantes, on sait notamment qu'il a suscité beaucoup de polémiques sur ses positions sur le Proche-Orient, certes il a reconnu à Israël le droit de se défendre après l'attaque du 6 octobre, mais, mais, mais, dit-il, 7 octobre, mais pas de...
- Il a liquidé le peuple palestinien, il a condamné l'escalade meurtrière à plusieurs repis à Gaza, au point d'être accusé d'antisémitisme par Bernard-Henri Lévy.
- Alors, même position singulière aujourd'hui sur l'Algérie, quand le ministre de l'Intérieur veut l'épreuve de force, lui, il plaide pour la reprise du dialogue avec Alger, discuter de la diplomatie, c'est le seul moyen de trouver des solutions, dit-il, et puis Dominique de Villepin est toujours attentif au sud global, comme l'on dit...
- ...à l'Afrique, à l'Amérique latine, dont se détournent les Occidentaux. Alors, il a gardé, il a laissé un bon souvenir chez les Français, c'est le discours à l'ONU, pourquoi la France ne veut pas intervenir aux côtés des Américains en Irak, il incarne toujours la posture gaulliste, le donne alignement, c'est ça qui plaît à la gauche, parce que ce que révèle cette enquête, c'est qu'il séduit la gauche, Dominique de Villepin, elle est presque une majorité chez les électeurs insoumis, très largement ceux qui se déclarent, proches du parti socialiste, alors peut-il incarner la gauche demain ? Bah, ça, c'est toute la question.
- Oui, c'est toute la question, parce qu'il réfléchit, que les choses soient claires, il réfléchit à une candidature présidentielle.
- Il avait dit « je quitte la politique », mais ça, un homme politique qui dit « je quitte la politique », je n'y croirai jamais, il ne faut pas le croire.
- Alors, c'est vrai qu'il y a quelques semaines, au contraire, il a plutôt dit « nous sommes confrontés à un choc historique, et je ne peux pas, peut-être, aux avant-postes dans ce combat ». Bon, voilà, donc il pense forcément à 2027. Le problème, c'est toujours le même.
- Où est son espace politique ? Il a rompu...
Transcription générée par IA