Retranscription des premières minutes du podcast :
- L'édito politique, ce matin, avec vous, Jean-François Aquili. Bonjour.
- Bonjour. Alors ce soir, Emmanuel Macron va prendre la parole, parce qu'il veut rebondir sur la situation internationale.
- C'est-à-dire depuis... Ça s'est encore accéléré depuis le clash de vendredi dernier, bien sûr, à la Maison-Blanche, entre Zelensky et puis Donald Trump et également D.G. Vance. Et cette nuit, les choses semblent encore bouger, quoi, avec ce discours fleuve, 1h40, de Donald Trump devant le Congrès américain. Il s'est exprimé sur la guerre en Ukraine.
- Et il dit qu'il y a une solution de paix, cette fois-ci, avec Zelensky.
- Alors il s'exprime sur l'Ukraine plus d'une heure après le démarrage du discours. Oui, c'est vrai.
- Qu'est-ce qu'il nous dit, l'Américain ? Rien ne peut arrêter le rêve américain. C'est d'ailleurs assez étonnant comme discours, assez passionnant à suivre, il faut le dire.
- Mais l'Ukraine vient loin, très loin, parce qu'il parle au peuple américain, essentiellement Donald Trump, qui affirme avoir reçu cette lettre de Volodymyr Zelensky, annonçant qu'il serait prêt, il, c'est le président ukrainien, à s'asseoir à la table des négociations dès que possible afin de se rapprocher d'une paix durable.
- C'est ce que dit Donald Trump, qui dit, au fond, que...
- M. Zelensky serait prêt aussi à signer l'accord, vous savez, sur les minerais rares, les minerais ukrainiens.
- Mais on n'en sait pas plus, en réalité. Alors c'est vrai qu'il y a une forme d'ouverture vers quelque chose qui ressemblerait à des discussions.
- Volodymyr Zelensky réclamait d'ailleurs des contreparties à cet accord qui a été, on va dire, avorté parce qu'ils se sont disputés dans le bureau Oval.
- Mais on ne sait pas si l'aide militaire américaine suspendue... On n'en sait pas plus, ce matin, Patrick.
- Oui, oui, c'est ça.
- Rien de très précis, donc.
- Non, rien de très précis.
- Après, c'est une forme de main tendue, quoi.
- Sachant que Volodymyr Zelensky s'est exprimé hier soir sur les réseaux sociaux, sur X, sur des vidéos, en expliquant qu'effectivement, il était d'accord pour aller vers cet accord.
- Mais il ne parle pas du militaire. On ne sait rien sur la cessation des combats. On ne sait rien sur ce que les Russes sont prêts à concéder.
- C'est une machine arrière de Volodymyr Zelensky. Changement de ton après que Trump a fermé le robinet de l'aide militaire.
- Les Américains sont en train de siffler.
- Oui.
- Des hostilités.
- Oui. Alors dans ce contexte aussi, il y a ce qui se passe en France, les réactions en Europe.
- Et il y a le Premier ministre Bayrou qui a été clair hier lors de son discours sur le conflit devant le Sénat.
- L'Europe est au pied du mur.
- Au pied du mur. Si la Russie arrête les combats, c'est la guerre qui s'arrête.
- Si l'Ukraine arrête les combats, c'est l'Ukraine qui disparaît, a expliqué François Bayrou.
- Emmanuel Macron, vous savez, il plaide en faveur d'une défense européenne.
- C'est ce qu'a expliqué aussi François Bayrou.
- François Bayrou, là-dessus, ils sont tous les deux raccords à 100%.
- Sur le géopolitique, ils sont complètement raccords.
- Et d'ailleurs, les enquêtes d'opinion, Patrick, traduisent l'inquiétude des Français.
- C'est un sondage Elabe. 73% choqués par cette altercation dans le bureau Oval.
- Et 3 Français sur 4 qui estiment que les États-Unis ne sont plus un allié de la France.
- Vous évoquez le fait qu'Emmanuel Macron s'exprime ce soir.
- Qu'est-ce qu'il nous dit ce matin, il y a quelques minutes, le président de la République dans son tweet ? Oui.
- Dans ce moment de grande incertitude où le monde est confronté...
- C'est le plus grand défi. Je m'adresserai à vous ce soir.
- La difficulté aujourd'hui pour les Européens, Patrick Roger, c'est que le temps qu'ils s'accordent entre eux...
- Il y a Ursula von der Leyen et son plan 800 milliards, on pourrait en dire beaucoup.
- Eh bien Trump impose là, en ce moment, avec Poutine, une paix au rouleau compresseur par-dessus la tête des pays membres de l'UE et vraisemblablement, pour l'instant, sans eux, sans nous.
- Oui, absolument. Merci, Jean-François Aquili. Vous revenez dans un bon quart d'heure maintenant aussi.
- Après le journal de 8h. Et avant, mon invité politique tout à l'heure, qui sera Sébastien Chenu, le vice-président du...
Transcription générée par IA