Retranscription des premières minutes du podcast :
- Effectivement, effectivement, ça pose cette enseignante qui ne s'est pas rendue compte du mal qu'elle était en train de faire.
- C'est ça. Bien. Comment ça va ? Comment allez-vous, Françoise de Gouin ? Ça va très très bien. Moi, je vais très très bien. Si nous changions de sujet. Je suis un peu bouleversé parce que cette histoire me bouleverse.
- Moi aussi, j'écoutais avec grande attention. Oui, oui, oui. Emmanuel Macron joue-t-il avec les peurs ? Alors c'est le débat qui enflamme certains journaux, certains journalistes. La question qui enflamme aussi un débat public depuis ce week-end.
- Est-ce que le président de la République manipulerait l'opinion ? Ah bah oui. Alors là, Jean-Jacques, c'est la charge de la cavalerie légère ou plutôt l'offensive des blindés lourds de la droite et de l'extrême-droite.
- C'est la une du JDD, ce week-end, qui prête à Emmanuel Macron des propos que l'Élysée a d'ailleurs formellement démentis.
- Ce qui est rare que l'Élysée démente. En plus, il fait très peu de communiques.
- On n'a même pas l'agenda du président. Vous vous rendez compte, si il prend ça très au sérieux, selon lesquels il assumerait de jouer avec les peurs.
- C'est toute l'extrême-droite et la droite qui montent avec des arguments bien rodés, je vais vous le dire.
- Ils répètent tous ça, la même chose, de manière un peu différente.
- Mais petit 1, Volodymyr Zelensky, c'est pas le héros que vous croyez. Ça, c'est François Fillon qui le dit dans « Valeurs actuelles ».
- Petit 2, Macron rêve psychiquement de nous entraîner dans la guerre. Et là, on nous ressort. Nous sommes en guerre du Covid.
- L'affrontement direct avec Poutine et ses photos de com', ça, c'est vrai, complètement débile, où il dirigeait, vous vous en souvenez, en 2022, une réunion de crise à l'Élysée au moment du déclenchement de la guerre avec un suite de commandos d'élite français.
- En gros, il ne penserait qu'à une chose, Emmanuel Macron, entrer en guerre et, pourquoi pas, pouvoir rester ainsi au pouvoir.
- Petit 3, on ferait mieux de s'occuper, Jean-Jacques, de la vraie menace. La vraie menace, c'est le régime algérien.
- Ce qui est totalement fou, c'est de voir que la parole qui avait été...
- en quelque sorte gelée en 2022 face à l'agression russe et la guerre à haute intensité à nos portes, eh bien, cette parole s'est totalement libérée. Zappez un peu et vous entendrez des trucs un peu fous qui, en fait, vont dans un seul sens, un seul.
- Poutine, ça n'est pas si grave. En réalité, il y a le bruit des plateaux, Jean-Jacques, et puis il y a l'opinion.
- Et quels qu'ils soient, tous les sondages montrent, en fait, sans exception, que les Français sont très largement d'accord sur des valeurs de 60, 65, 70%.
- Avec le chef de l'État, que ce soit sur la stratégie européenne, le bouclier nucléaire français pour nos voisins, et même le rétablissement du service militaire.
- Mieux encore, les Français plébiscitent qui, Jean-Jacques ? Zelinsky, très largement. Et détestent qui, Jean-Jacques ? Très largement, Trump, Poutine et Musk, si on en croit le sondage IFOP Sud Rayo.
- Bien. Deux choses. Certains reprochent à Emmanuel Macron de vouloir faire la guerre à la Russie, mais proposent la guerre à l'Algérie, si j'ai bien compris.
- Non, oui, oui, oui. Oui, non, mais... Parce que qu'est-ce qu'on peut faire avec l'Algérie ? Faire la guerre à l'Algérie ? Oui, oui. Et puis... Moi, je pose la question. Je n'en sais rien. Je n'ai pas la réponse diplomatique.
- Et puis je voudrais... Attends, je ne défends pas Emmanuel Macron. Je dis simplement... J'essaie d'avoir un peu de bon sens.
- Est-ce que renforcer sa défense n'est pas la meilleure manière de garantir la paix ? Je repose la question en permanence.
- S'il n'y a pas... Ah non. Est-ce qu'il joue avec les peurs ? C'est ça, la vraie question.
- Oui. Est-ce que le président joue avec les peurs ? Bon, alors, comme vous...
- Est-ce qu'il s'amuse avec ça pour des raisons politiciennes ? Parce que ça peut aussi lui traverser l'esprit.
- Oui, bien sûr. Ça traverse l'esprit à tous les présidents de la République. C'est-à-dire qu'on cherche toujours l'effet drapeau.
- Ça,...
Transcription générée par IA