Retranscription des premières minutes du podcast :
- 46. Nous sommes avec Arlette Chabot. Arlette, bonjour. Bonjour à tous.
- Et ça nous conduit à la crise internationale, tout ça, qui a permis à Emmanuel Macron, ça y est, de revenir dans le jeu.
- Je regardais le sondage Odoxa. Vous avez vu ce sondage Odoxa qui nous dit quoi ? Si je le reprenais, je le reprends ? Allez-y. Allez-y. Dites-nous si vous feriez confiance ou pas confiance aux personnalités suivantes pour faire face aux menaces auxquelles notre pays est confronté. Qui arrive en tête ? Édouard Philippe, 43%.
- Devant Bruno Retailleau, qui fait une percée, 38%, qui sera là d'ailleurs ici même. À votre place, Arlette, mercredi prochain.
- Marine Le Pen n'est plus que troisième, 36%. On voit que la situation internationale n'est pas bonne pour elle.
- Nous sommes avec Gabriel Attal, quatrième, 34%. Emmanuel Macron, cinquième, 34%.
- 3%, donc en augmentation. François Bayrou, 26%. Pas terrible. François Hollande, 25%. Pas terrible.
- Laurent Wauquiez, 23%. C'est pas terrible. Et alors Jean-Luc Mélenchon, 14% au fond du classement.
- Personne, ou presque, ne fait confiance en Jean-Luc Mélenchon dans le cadre actuel de la situation.
- Bien. Emmanuel Macron, donc, revient dans le jeu. Oui, absolument. Il revient dans le jeu.
- Il faut dire que c'est l'élection de Donald Trump et puis le tourbillon qui a suivi, effectivement, qui le remet dans le jeu.
- On va y revenir, mais aussi sur la scène internationale. Pourquoi ? Parce qu'il a un avantage qu'on répète souvent, mais c'est juste et une évidence.
- Emmanuel Macron, il connaît les acteurs. Il connaît Donald Trump, qu'il ménage toujours, et Vladimir Poutine.
- Étrange relation avec Donald Trump, quand même. Donald Trump et Macron. Parce qu'ils se ménagent l'un l'autre.
- Oui, parce qu'il a toujours, Donald Trump, de l'admiration qu'il avait, on s'en souvient, pour l'élection surprise d'Emmanuel Macron en 2017.
- Et puis, Emmanuel Macron le ménage. C'est lui parler.
- Allez, on va dire le conforter, le flatter, diraient certains. En tout cas, il le ménage. Et aujourd'hui, il affronte carrément Vladimir Poutine.
- Donc avantage sur la scène internationale, avantage sur la scène européenne. Il n'y a pas de gouvernement.
- En Allemagne, il y a un chancelier, mais qui n'est pas encore en fonction, parce qu'il n'a pas composé son gouvernement.
- Un homme ferme, ce Mertz, j'ai l'impression.
- Oui, il n'est pas loin. Il a même sérieusement bougé en se rapprochant des thèses françaises.
- Et la thèse française qui, aujourd'hui, est reprise par tout le monde, c'est celle de l'autonomie stratégique.
- C'est-à-dire la défense européenne, enfin, dont le président de la République parle toujours.
- Il y a un article intéressant dans le New York Times hier qui parle justement d'Emmanuel Macron dans une Europe à la dérive qui saisit l'occasion, l'occasion d'exister, d'organiser des conférences à Paris, que ce soit les leaders européens ou bien les chefs d'État-major de 34 pays cette semaine. Voilà. Il avance, effectivement, Emmanuel Macron.
- Il est assez à l'aise dans les crises. Plus à l'aise dans les crises que dans le reste.
- D'où, sans doute, l'évolution des opinions publiques. Parce qu'en France, il y a un débat, évidemment.
- Certains, on le sait, c'est notamment en RN et à la France insoumise. On accuse le président d'être un vatanguer, de faire peur aux Français.
- Vous citiez des sondages, des enquêtes d'opinion. Il y en a au moins deux cette semaine qui montrent une hausse de la cote de popularité du président de la République et puis la validation de ses positions.
- Oui. Président hyperactif qui aimerait quand même que François Bayrou passe lui aussi l'action. Parce qu'alors là, il y a un contraste en ce moment. Le président lui reprocherait son inaction.
- Oui. Il n'est pas très content, dit-on. L'Élysée... Enfin certains murmurent que le président n'est pas satisfait de François Bayrou.
- Vous savez, dans son adresse aux Français, il y a un peu plus d'une semaine, le président de la République avait demandé au gouvernement de prendre le plus rapidement possible des décisions budgétaires, modifier les choix budgétaires afin de pouvoir augmenter le budget de la défense.
- Alors depuis, il ne s'est pas passé grand-chose. Alors depuis, il ne s'est pas passé grand-chose. Alors depuis, il ne s'est pas passé grand-chose.
-...
Transcription générée par IA