Retranscription des premières minutes :
- Bonsoir. Bonjour, mon cher ami.
- Bon, pas de messagerie cryptée entre Zelensky et Trump.
- Non. Ils se sont parlé hier.
- Zelensky, qui va rencontrer Emmanuel Macron la semaine prochaine.
- Il y a la délégation ukrainienne qui va rencontrer la délégation américaine à la fin de la semaine en Arabie saoudite.
- À Jeddah, ouais. À Jeddah.
- Bon, ça avance doucement, cette histoire de cesser le feu.
- On n'est pas à la paix. On en est bien loin.
- C'est Trump qui se vantait.
- Ça fait deux mois, d'ailleurs, qu'il est au pouvoir.
- Trump, aujourd'hui, qui se vantait d'aller très vite pour résoudre ça en deux temps, trois mouvements.
- Bon, c'est pas si simple que ça.
- Alors, où en est-on ? Où en est-on ? On en est sur le social.
- C'est-à-dire que la vraie question qu'on peut se poser aujourd'hui, elle est où ? La question, c'est est-ce qu'on peut parler aujourd'hui de social en France ? Est-ce qu'on peut parler de social en France alors qu'il y a la guerre en Ukraine et qu'il n'y a rien de résolu ? Voilà. Ça, c'est ça.
- Et que l'Europe, c'est encore... Aujourd'hui, encore réunion importante de l'Europe.
- Oui, bien sûr, bien sûr.
- Réunion très importante.
- Bien sûr, bien sûr.
- Bien. Pendant ce temps-là, en France, on débat sur les retraites.
- Mais c'est normal. Mais c'est normal. C'est normal, Jean-Jacques.
- Mais je veux bien. Mais je veux bien. Mais quand même, le monde est en train de bouger.
- Et nous, en France, on est toujours obsédés par les 62 ans, les 60 ans, les 64 ans ou les 66 ans.
- Voilà Sophie Binet qui claque la porte, la patronne de la CGT.
- Conclaves, en pleine tempête mondiale, peut-on parler de social en France ? Ben oui, mais écoutez, moi, Jean-Jacques, j'adore. J'adore autant l'international que le social.
- Et c'est la question que pose Sophie Binet et que la gauche pose aussi.
- Elle l'a d'ailleurs mise en scène hier, cette sortie dans le 20h de France 2 pour donner plus de poids encore à son geste et en appeler à la mobilisation populaire. C'est un coup dur pour le conclave.
- Je suis désolé. Il y a les grandes affaires du monde et puis il y a la réalité d'un pays.
- Pourquoi ? Parce qu'après FO, après le syndicat des artisans...
- Après la CFDT qui a un demi-pied encore dedans, eh bien voilà la CGT qui s'en va.
- François Bayrou l'a bien cherché, persuadé qu'il est désormais, vous savez, François Bayrou, à l'abri d'une censure puisque son budget est passé. Sauf que bien sûr, c'est faux.
- Bayrou, il est à nouveau fragilisé.
- Attendez, il est à nouveau fragilisé par sa déclaration à l'emporte-pièce.
- Il provoque la colère du groupe du Parti Socialiste, bien sûr, à qui il doit sa survie.
- Et puis que va faire le Rassemblement National ? Eh bien tout dépendra bien sûr du jugement du 31 mars.
- Il est très dur. Marine Le Pen, elle aura forcément besoin de créer une crise qui la protège.
- Ah oui, oui, oui. Sinon, mais il n'est pas certain que, compte tenu de la situation internationale, un groupe politique, quel qu'il soit un parti, déclenche, à part les filles qui s'est mis en marge de tout cela, qu'un parti déclenche une censure. Parce que c'est difficile en ce moment.
- Oui, la situation internationale peut freiner les oppositions. Vous le disiez très bien.
- Trump et Poutine se sont parlé avant-hier. Trump et Zelensky...
- Pour le moment, les Russes font monter les enchères, mais l'essentiel, c'est que tout le monde se parle.
- Ça, c'est la réalité. Et l'Europe, je le dis, parce qu'il est de bon ton de dire « Ah, l'Europe n'est nulle part », ben elle est justement, elle est là, l'Europe. Parce que si l'Europe n'avait pas mis le pied dans la porte pour soutenir Mordicus, Volodymyr Zelensky, eh bien nous serions dans un dialogue Trump-Poutine et une Pax-Russia, tout simplement, ce qui n'est plus tout à fait le cas. Et Emmanuel Macron, lui, il est en première ligne.
- Il n'a aucune envie de se faire bousculer par la situation politique intérieure.
- Il râle même, en privé, en disant ça.
- Pas assez vite, etc....
Transcription générée par IA