Retranscription des premières minutes :
- Bonjour Françoise, nous allons changer de sujet totalement puisque nous passons à la rencontre hier entre Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky et c'était l'image du soir.
- Hier, le président de la République a reçu son homologue ukrainien avec un seul message, on ne lâche rien.
- Oui absolument et si Vladimir Poutine avait un doute, j'imagine qu'il n'en a plus en tout cas au moins pour 48 heures parce que comme toujours et plus que jamais, depuis l'élection de Donald Trump et les négociations entre Washington et le Kremlin, et bien hier Emmanuel Macron a mis les points sur les i et les barres sur les t.
- Non seulement la France renouvelle un soutien indéfectible à Volodymyr Zelensky mais l'Europe est aussi là et bien là puisque plusieurs dirigeants européens, vous le savez, se retrouvent aujourd'hui à Paris à nouveau et non des moindres, il y a Keir Starmer bien sûr le Premier ministre britannique et Giorgia Meloni la première ministre assez puissante italienne pour ne citer qu'eux.
- Une photo de famille qui s'accompagne aussi de moyens. Emmanuel Macron annonce 2 milliards d'aides supplémentaires.
- C'est de l'aide militaire, matérielle, ce n'est pas de l'argent.
- Est-ce que je peux le dire ? Oui.
- Essentiellement de matériel, étant donné l'état de nos finances publiques, alors il y a quand même des blindés, regardez je deviens spécialiste de la défense, des missiles anti-chars, des drones, vous avez vu comme on est fort, on devient un spécialiste de tout.
- Mais quand même Jean-Jacques, la question de la force militaire basée en Ukraine est également sur la table.
- Parce que ça c'est très important.
- Avec une nuance hier qu'on a entendue dans la bouche du Président de la République.
- Il s'agirait bien d'une force de maintien de la paix, mais pas dans les règles classiques onusiennes.
- Vous savez que dans les règles classiques onusiennes, vous n'avez pas le droit de riposte.
- Vous maintenez la paix, mais vous ne ripostez pas.
- Hier Emmanuel Macron a été beaucoup plus clair.
- Une force basée en Ukraine, mais qui aurait de maintien de la paix, mais avec un droit de riposte.
- Un droit de riposte, mais qui ne serait pas sur la ligne de front.
- Qui ne serait pas sur la ligne de front.
- Mais on a bien compris que l'histoire du droit de riposte...
- C'est véritablement ça qui peut, à mon avis...
- Si cette force de la paix était attaquée, on pourrait répliquer.
- Voilà, enflammer le débat public.
- On sait que les Russes s'opposent violemment à cette force.
- Mais vous savez, Jean-Jacques, pourquoi est-ce que l'Europe persiste et signe ? Parce qu'il y a le cauchemar de 2014 dans la tête des Européens.
- 2014, les accords de Minsk, aucune force pour les faire respecter.
- Aucune.
- Et Minsk aboutit d'une certaine manière à 2022 avec l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
- On ne refait pas les mêmes erreurs, même si ce point est quand même un point sensible.
- De façon aussi de rappeler que l'Europe participe aux négociations et qu'elle n'est pas out of order.
- Et puis, oui, parce que l'Europe veut occuper le terrain que les Etats-Unis ont abandonné.
- Pour le moment, l'opinion publique suit.
- Oui, alors, pour le moment, c'est un fait essentiel dans notre pays, au moins en France.
- Les Français, à une très large majorité, soutiennent l'Ukraine, incarnée par la figure de Volodymyr Zelensky.
- Parce que c'est ça, le sujet.
- L'homme-clé, c'est Volodymyr Zelensky.
- C'est d'ailleurs lui qui est reçu.
- C'est d'ailleurs lui qui a été accueilli par Anne Hidalgo.
- C'est d'ailleurs la tour Eiffel qui a été mise aux couleurs de l'Ukraine.
- Mais c'est lui, la figure centrale de la résistance.
- Alors que Vladimir Poutine et Donald Trump sont voués aux gémonies dans l'opinion française.
- Il ne faut pas se fier aux commentaires de plateau que vous entendez H24.
- Disant finalement, les Français s'entreprisent.
- Pas du tout.
- Tous les sondages sont formels sur ce point.
- Les Français adorent Volodymyr Zelensky.
- Détestent Donald Trump.
- Et détestent également...
- 19, 20% Vladimir Poutine.
- Mais Jean-Jacques, ça n'est pas le cas pour tous les pays d'Europe.
- En Italie, par exemple, on voit que l'opinion est en train de bouger.
- Qu'un courant pacifiste est en train de se...
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