Retranscription des premières minutes :
- Bon, alors, évidemment, on vient d'en parler avec Éric Ayer, la France est impactée par les décisions Trump.
- Oui, elle est impactée, mais oui et non, parce qu'Éric Ayer l'a très bien dit, il y a eu un mot magique hier soir dans la conférence de presse de Donald Trump, c'est négociation.
- Et c'est ce qui explique d'ailleurs ce matin que les bourses asiatiques remontent un peu et que le Dow Jones hier soir ne s'est pas effondré en clôture de Wall Street.
- Tout ça reste très fragile. Éric Ayer l'a dit, il y a deux adversaires pour Donald Trump.
- La Chine, à ce matin, on en est à 104% de taxation, chacun monte à l'échelle des perroquets.
- Les Chinois ne reculent pas.
- Ils ne reculent pas et évidemment l'Europe, parce que hier Donald Trump l'a dit, l'ennemi c'est l'Europe.
- Eh bien l'Europe, il y a un déficit de 350 milliards, en gros on vous vend plus de 350 milliards, qu'est-ce que vous allez faire les Européens ? Eh bien vous allez nous acheter 350 milliards d'énergie.
- C'est assez simple. La question c'est comment on négocie avec un dérégulateur.
- Un dérégulateur en chef qui casse tous les codes du commerce mondial depuis quelques jours.
- Est-ce qu'on agit frontalement comme la Chine qui surtaxe la surtaxe ? Ou sortons-nous nous l'arme nucléaire ? Hier soir les Européens en parlent.
- L'interdiction pour les entreprises américaines de concourir sur les marchés publics européens.
- Ça c'est l'arme nucléaire. Ou bien est-ce qu'on taxe les GAFAM ? Pouvons-nous trouver un accord, notamment sur les produits industriels ? C'est ce que viennent de faire cette nuit les Japonais.
- Pourquoi ? Parce qu'ils tentent de vendre leurs voitures.
- Notamment leur Toyota. La Toyota qui est au Japon. Ce que Volkswagen est en Allemagne.
- Bien. Mais tout cela va impacter la France.
- Oui alors...
- Alors politiquement aussi.
- Alors il y a plusieurs thèses sur la façon d'impacter.
- Il y a celle d'Éric Ayer.
- Il y a certaines personnes qui nous parlent d'une inflation de 4,5%.
- Parce que même si on n'est pas concerné par les produits industriels, on a quand même l'immense agroalimentaire.
- Vous savez c'est le deuxième pôle industriel de France.
- 500 000 emplois non délocalisables.
- Eh bien l'agroalimentaire.
- C'est quoi ? C'est bien sûr les vins, le cognac.
- On parle de 4,5%, d'une récession.
- Et François Bayrou, et on en vient à la politique, avertit qu'on peut perdre 0,5% de PIB.
- Et là on voit quoi Jean-Jacques ? Depuis quelques jours, on voit la pression politique qui se met en oeuvre lentement mais sûrement.
- La pression sur le budget 2026.
- La droite dès hier commence déjà à demander un allègement de la fiscalité des entreprises pour atténuer, absorber le choc des droits de douane.
- La gauche, elle, depuis hier, elle demande des mesures de soutien.
- Aux salariés, d'ores et déjà.
- Pour soutenir quoi ? Le pouvoir d'achat.
- Éric Ayé en parlait tout à l'heure.
- Et puis la question de l'énergie revient également.
- Celle qui plombe les entreprises.
- Jean-Jacques, c'est très important parce qu'on va commencer à avoir une réponse le 15 avril lors de la conférence pour les comptes publics.
- Pourquoi ? Parce qu'Emmanuel Macron et François Bayrou semblent bien décider à revisser encore plus, durcir l'assurance chômage.
- Une information qui est sortie dans l'opinion jeudi et qui est passée totalement inaperçue.
- Eh bien, est-ce qu'on peut visser l'assurance chômage dans un tel climat d'incertitude ? Est-ce nécessaire ? Eh bien, nous ne le savons pas.
- En gros, la folie des régulatrices de Trump, elle arrange François Bayrou.
- François Bayrou, il pense qu'il va sauver son fauteuil de matignon à travers cette crise.
- D'ailleurs, il prévient, et Emmanuel Macron aussi en offre, attention à la stabilité politique.
- Dans un tel moment, vous ne pouvez pas faire une seule chose, appuyer sur le bouton censure.
- Et pourtant, dans le même temps, il y a une crise politique.
- Quand vous discutez avec tout l'entourage de Marine Le Pen, eh bien, ils vous disent, depuis ce week-end, nous censurons à tout moment, à tout instant.
- C'est un vrai sujet, cocktail explosif.
- Oui, Marine Le Pen, qui pense que l'effondrement des marchés montre que ce n'est pas la...
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