Au programme : Le nouveau « plan loup » critiqué / Harcèlement scolaire : ils portent plainte contre TikTok après le suicide de leur fille / Vente à perte des carburants : « 50 centimes de moins par litre », c’est possible ?/ Les risques avec l’intelligence artificielle : est-elle un danger pour la démocratie ? / Lampedusa : la France doit-elle prendre sa part de réfugiés ?
Au programme : Le nouveau « plan loup » critiqué / Harcèlement scolaire : ils portent plainte contre TikTok après le suicide de leur fille / Vente à perte des carburants : « 50 centimes de moins par litre », c’est possible ?/ Les risques avec l’intelligence artificielle : est-elle un danger pour la démocratie ? / Lampedusa : la France doit-elle prendre sa part de réfugiés ?
Dans le Grand Matin Sud Radio, Patrick Roger vous réveille de 7h à 8h30 tous les matins sur Sud Radio.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"Alors eux, ils ont les reins solides pour le faire..."
Patrick Roger : Bonjour, Benjamin, bonjour à toutes et à tous, aujourd'hui, nous sommes donc le mardi, parfois je suis un petit peu perdu, mardi 19 septembre, c'est bien ça, mon cher Benjamin, cette semaine visite royale, Charles qui arrive demain, tout n'est pas normal dans la vie, c'est en tout cas ce que doivent se dire les patrons et les gérants des stations de service, des petites stations de service, parce qu'il y a toujours cette possibilité, ce projet de vente à perte pour les grands distributeurs. Alors eux, ils ont les reins solides pour le faire, mais les plus petites, c'est à dire un tiers à peu près, 2500 stations sur tout le territoire, c'est un grand danger qui les menace, hier soir il y avait une réunion à Bercy, on va voir ce qui va en sortir, a priori il y a des compensations, mais est-ce que ce sera suffisant ? Nous aurons le patron de mobilien, ce délégué général, Xavier Oran, qui sera avec nous tout à l'heure à 8h, moins le quart, beaucoup d'autres sujets aussi, comme cette plainte qui a été déposée par des parents contre le réseau TikTok après le suicide de leur fils, c'était il y a deux ans, c'est une première en France, la plainte vient d'être déposée, nous en parlerons tout à l'heure avec cette question, aussi bien sûr de des enfants par rapport aux réseaux sociaux, est-ce qu'il faut encadrer ces réseaux sociaux, un contrôle renforcé, ou même s'il y a un renforcement, est-ce que finalement ça changera quelque chose ou rien du tout, j'ai l'impression que vous dites que ça ne changera rien.
Benjamin Glaise : Vous êtes en priorité à dire que c'est un contrôle renforcé que vous souhaitez, effectivement la deuxième réponse, eh bien c'est ça ne changera rien.
"Qu'est-ce qui ressort alors selon vous de ce plan loup ?"
Patrick Roger : Oui, la directrice générale de l'association ienfance qui travaille sur ces questions internet depuis 15 ans maintenant, Justine Attelan sera avec nous tout à l'heure à 7h10. La vie en
vrai sur le plan loup présenté hier et qui ne semble pas satisfaire tout le monde des éleveurs auxassociations. Nous sommes avec Bertrand Ciccard qui est le président de Ferus, c'est l'associationnationale qui œuvre pour la défense et la sauvegarde des grands prédateurs. Qu'est-ce qui ressort alors selon vous de ce plan loup ? Bonjour tout d'abord Bertrand Sicard.
Bertrand Sicard : Oui bonjour, merci de m'avoir invité. Oui alors s'il ressort ce plan loup, c'est que c'est unplan national d'action pour la sauvegarde de l'élevage et pas pour la sauvegarde du loup. Je pense qu'enfait le loup est le grand absent de ce plan national d'action et c'est dommage, on le aujourd'hui que le loupmet en difficulté les exploitations vines en France. Alors ce qui est vrai, je suis dans certaines régions.
Patrick Roger : Oui, on ne peut pas le nier ça quand même, il y a certains éleveurs qui vous le diront, que ce soit dans les Pyrénées, dans une partie des Alpes, même maintenant peut-être dans le centre de la France puisque le loup monte de plus en plus vers le nord Bertrand Sicard.
"Quant aux attaques, il faut les remettre en perspective aussi."
Bertrand Sicard : Oui effectivement, je dirais que les troupeaux sont en difficulté dans les zones de recolonisation parce que l'État prépare mal son arrivée parce que tout le monde sait aujourd'hui très bien qu'il y a des moyens de protéger les troupeaux qui sont relativement efficaces. Bon, il n'y a pas de zéro défaut, mais ils sont relativement efficaces, c'est le fameux triptyque berger, chien de protection et puis parc de rétention la nuit. Alors c'est vrai que lorsque l'État met énormément de temps à mettre des moyens en place pour défendre ses troupeaux, dans la période intermédiaire, entre l'arrivée du loup et la mise en place des moyens de protection, c'est vrai que la situation des éleveurs est souvent difficile. Après ça, il faut remettre les choses en perspective. Depuis quelques jours, une espèce de psychose qui s'est installée sur le retour du loup. Bon, il y a 1000 loups en France aujourd'hui, enfin à peu près, personne ne les a jamais comptés un par un. C'est des évaluations statistiques. À peu près 1000 loups en France, vous avez 80% qui se trouvent dans les Alpes. Quant aux attaques, il faut les remettre en perspective aussi. Dans les Alpes, les deux sont principalement concentrés. Il y a 1% du cheptel qui est touché.
Patrick Roger : Oui, mais Bertrand Sicard, il y a un gros clivage, mais est-ce qu'on peut cohabiter avec le loup et peut-être contrôler aussi son développement pour ne pas non plus qu'il y ait des milliers de loups ? Vous l'avez dit, c'est à peu près un millier.
Bertrand Sicard : Oui, à peu près un millier, mais l'État contrôle depuis très longtemps. C'est depuis 2004, on a commencé à tirer des loups. Donc l'État contrôle, on est le seul pays en Europe. (...)