Au programme : Accord entre plateformes VTC et syndicats sur les désactivations de comptes / Bronchiolite : un traitement préventif pour les bébés disponible dès ce vendredi / Visite de Charles III en France : Le chef Yannick Alléno dévoile une partie du repas royal / Témoignage de Denis, 30 ans de boite, licencié par une entreprise à Courbevoie à cause de l’intelligence artificielle / Comparatif des carburants en Europe / Le youtubeur Mertel se vante d'arnaquer la CAF / Visite d’Etat de Charles III
Au programme : Accord entre plateformes VTC et syndicats sur les désactivations de comptes / Bronchiolite : un traitement préventif pour les bébés disponible dès ce vendredi / Visite de Charles III en France : Le chef Yannick Alléno dévoile une partie du repas royal / Témoignage de Denis, 30 ans de boite, licencié par une entreprise à Courbevoie à cause de l’intelligence artificielle / Comparatif des carburants en Europe / Le youtubeur Mertel se vante d'arnaquer la CAF / Visite d’Etat de Charles III
Dans le Grand Matin Sud Radio, Patrick Roger vous réveille de 7h à 8h30 tous les matins sur Sud Radio.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"À propos de grincer des dents..."
Benjamin Glaise : Bonjour, Patrick.
Patrick Roger : Bonjour, Benjamin. Bonjour à toutes et à tous. Il dira ce soir, c'est Versailles ici, contrairement donc à la pub 1. C'est Versailles ici pour le roi Charles III. Bon, ça ne commence pas très bien. Ça ne commence pas très bien parce que, pour cette visite, vous savez que le roi est plutôt CharlesIII, plutôt un défenseur de l'environnement, il se bat pour beaucoup de causes, etc. Il vient en France, à votre avis, comment vient-il ? À vélo ? Évidemment non, bien sûr, mais il aurait pu prendre le train.(En jet ski il vient ?) Non, il vient en avion alors qu'initialement c'était prévu par le train, il vient en avion et par exemple à l'intérieur également de la France, c'est-à-dire vendredi, pour aller de Paris à Bordeaux, il ne prendra pas non plus le TGV, il paraît qu'il va aller en avion. Bon, voilà, ça va déjà faire grincer des dents. À propos de grincer des dents, qu'est-ce qu'on va manger aussi ce soir du côté de Versailles ? Vous le verrez, nous serons avec le chef Yannick Hallénaud qui prépare le repas avec d'autres chefs ce soir, pour 160 convives. Il y aura de la poularde, la poularde de Bresse notamment, il nous dira comment il va la préparer,tout à l'heure il sera parmi mes invités à 7h15.
La vie en vrai, ce matin, les chauffeurs VTC, un accord important qui vient d'être signé pour protéger ces chauffeurs, parce qu'on ne les sait pas forcément, mais les relations sont parfois compliquées pour les chauffeurs avec leurs plateformes qui reçoivent les courses. Une grande avancée donc avec cet accord conclu entre les syndicats de chauffeurs et le CAB, une plateforme qui est 100% française. Nous sommes avec Yves Vessel-Bergé qui est le patron de le CAB, bonjour.
"Les chauffeurs, c'est de leur revendication majeure..."
Yves Weisselberger : Bonjour.
Patrick Roger : Alors concrètement d'ailleurs, qu'est-ce qui a été signé hier puisqu'on parle d'une avancée?
Yves Weisselberger : Alors c'est un accord déjà avec toutes les plateformes VTC, moi je reprends le CAB bien sûr, mais avec l'ensemble, il y a des négociations syndicales qui se déroulent depuis un an sur différents sujets, il y a eu le sujet du revenu avec le tarif minimum de courses, et en effet hier c'est un accord sur ce qu'on appelle les déconnexions, c'est-à-dire la résiliation des contrats entre les plateformesVTC et les chauffeurs. Les chauffeurs, c'est de leur revendication majeure, se plaignaient d'un certain arbitraire dans cette résiliation des relations.
Patrick Roger : C'est-à-dire une plateforme pouvait déconnecter un chauffeur si elle en avait envie quoi, à n'importe quel moment quasiment ?
Yves Weisselberger : En tout cas, c'est ce que disait le chauffeur, et les chauffeurs réclamaient deux choses, la transparence, c'est-à-dire de savoir pourquoi, et aussi de pouvoir faire valoir leur point de vue.Donc cet accord en fait, il dit trois choses, la première chose c'est qu'il parle de transparence des algorithmes. Donc les plateformes doivent communiquer au chauffeur la manière dont ils allouent les courants chauffeurs et aussi les raisons pour lesquelles ils pourraient annuler les relations avec eux, la deuxième c'est la communication vers les chauffeurs de ces raisons d'annulation en amont, c'est-à-dire qu'un chauffeur doit comprendre quelle erreur il a pu commettre et qu'il peut conduire à la relation, et la troisième revendication très importante qui est satisfaite dans cet accord, c'est que le chauffeur peut faire valoir ses arguments avant que la définition soit définitive.
"Oui, c'est un accord avec l'ensemble des plateformes,"
Patrick Roger : D'accord, d'accord, donc voilà ça va permettre d'améliorer un peu les relations, et ça c'était avec toutes les plateformes ou est-ce qu'il y a ?
Yves Weisselberger : Oui, c'est un accord avec l'ensemble des plateformes, en fait ce que fait le CAB en plus, c'est que nous introduisons en plus de tout ça, ce qu'on appelle une commission d'appel, c'est-à-dire qu'on va créer une commission avec non seulement des représentants de la plateforme le CAB, mais aussi avec des représentants de l'organisation syndicale qui l'accepteront, pour qu'un appel puisse, après une décision définitive le cas échéant, faire appel et dire la décision n'était pas justifiée, et à ce moment-là, c'est pas seulement notre plateforme qui va juger, mais ça va être un groupe incluant les organisations syndicales qui représentent les chauffeurs.
Patrick Roger : Oui, bon, donc ça s'améliore au niveau des relations avec les chauffeurs sous votre régime, pas que vous bien sûr, mais sous votre régime, c'est vrai que ça a été parfois en fait un tout petit peu complexe, alors ce qu'il faut dire aussi pour le très grand public, même si c'est pas dans l'accord hier, c'est qu'un chauffeur peut être lié à plusieurs plateformes aussi, c'est ça, c'est-à-dire que un chauffeur il est sur deux ou trois plateformes, et puis il prend la course là où il est le plus près, non ?
Yves Weisselberger : Le chauffeur est indépendant. Donc le chauffeur travaille avec qui il veut, et en effet, la plupart du temps, les chauffeurs travaillent avec plusieurs plateformes, il n'empêche que si une décide d'arrêter de travailler (...)