Au programme : « Une mère au foyer est peut-être mieux à la maison », un député RN crée la polémique / Tickets restaurants : les restaurateurs en colère / Carburants : Elisabeth Borne a convié raffineurs, distributeurs et professionnels à Matignon : Qu’a obtenu la Première ministre ? Crise de l’immobilier : C’est quoi le “statut de bailleur privé” que les notaires réclament ?
Dans le Grand Matin Sud Radio, Patrick Roger vous réveille de 7h à 8h30 tous les matins sur Sud Radio.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"La vie en vrai ce matin et direction la Corrèze."
Benjamin Glaise : Bon réveil, 6h35 sur Sud Radio et bonjour à Patrick Roger.
Patrick Roger : Bonjour à vous mon cher Benjamin, vous allez bien ? (Ça va et vous ?) Ben écoutez, oui ça va. Parfois quand je regarde les nouvelles, quand je les entends, je me dis que c'est quand même difficile dans ce monde. Vous avez vu, il y a eu des gens qui sont donnés la mort. Pourquoi ? Probablement parce qu'ils sont à bout à cause de leur profession. Ce boulanger du côté de Marseille, cet urgentiste du côté de Poissy ces derniers jours, c'est quand même assez terrible. Heureusement, il y a toujours quand même des raisons d'espérer parce qu'il y a des gens qui se bougent, qui font avancer les choses, mais c'est quand même compliqué. Il s'est battu jusqu'au bout, c'est ce qui a été dit en fait dans les journaux. Là, c'est une figure de Marseille, un boulanger qui a mis fin à ses jours ces derniers jours, évidemment avec une situation qui est compliquée, les factures, etc. Il nous faut en parler les commerçants qui nous écoutent. Il y a très nombreux ou les petites entreprises qui savent ce que c'est d'essayer de boucler leur fin de mois dans une situation assez complexe avec cette inflation des prix. On va en parler d'ailleurs tout au long de ce grand matin sur Sud Radio parce que tout à l'heure, je serai avec un représentant des commerçants en région Île-de-France et puis je serai aussi sur un autre sujet. On l'évoque beaucoup, c'est la crise de l'immobilier et du logement. Alors est-ce qu'il y a crise ou pas, nous serons avec l'un des représentants des notaires. Parce que les notaires, eux, ils connaissent parfaitement le sujet. Ce ne sont pas comme les agents immobiliers, des gens qui font tourner un petit peu les compteurs, si je puis dire. Eux, ils sont là pour enregistrer les ventes, pour avoir un œil très précis sur le marché et ils seront avec nous tout à l'heure à 8 heures moins le quart. L'invité politique aussi de Jean-Jacques Bourdin tout à l'heure, ce sera Nicolas Dupont-Aignan. Il est 6 heures. La vie en vrai ce matin et direction la Corrèze. Brif la Gaillarde précisément avec un rendez-vous du monde économique et des collectivités qui se bougent justement pendant deux jours. Nous sommes avec Frédéric Vergne qui est président des Buralistes de Corrèze et vice-président des Buralistes de France. Bonjour Frédéric.(Bonjour Patrick.) Alors deux mots quand même sur ce rendez-vous où ce sont toutes les entreprises coréziennes et Dieu sait s'il y en a, qui se bougent beaucoup et les collectivités qui se retrouvent pendant ces deux jours, ça se passe où précisément ?
Frédéric Vergne : Le carrefour des collectivités territoriales se déroule à Brive à l'espace des trois provinces, une salle emblématique de Brive où en effet l'ensemble des collectivités, des partenaires économiques du secteur de la Corrèze se retrouve, même des départements voisins se retrouvent durant deux jours pour échanger, discuter, organiser des tables rondes, des faces à faces et soirées également, mais pour parler vraiment de ce développement économique, des problématiques, mais également de tout ce qui pourrait être mis en place pour solutionner.
"Rupture territoriale entre les zones urbaines…"
Patrick Roger : Alors qu'est-ce qui marche bien et qu'est-ce qui est problématique en Corrèze, mon cher Frédéric Vergne ? Vous n'êtes pas patron du département, bien sûr, c'est Pascal Coste, mais quand même vous le connaissez parfaitement, ce département.
Frédéric Vergne : Oui, nous connaissons avec l'ensemble des collègues le département correctement. Nous, ce que nous avons établi avec l'ADM 19, la situation des maires de la Corrèze, comme beaucoup d'autres départements ruraux, puisque la Corrèze est un département composé de 279 communes, seulement 9 communes ont plus de 3500 habitants, donc un département extrêmement rural. Nous avons fait un constat partager d'une rupture territoriale entre les zones urbaines où se concentre la ressource fiscale, les moyens budgétaires, ou encore les territoires ruraux qui souffrent de manque de moyens et nous assistons impuissamment à la disparition progressive des emplois, des services publics également, qui conduisent aussi au départ des populations et du coup de légitimes frustrations. Par rapport à ça, nous, nous devons de réagir et c'est ce que nous faisons avec l'ADM 19 en signant cette convention de soutien, de partenariat, d'accompagnement, d'échange lors de nos différentes manifestations. Le but est vraiment pour nous de les accompagner, d'accompagner ces collectivités de par nos multiples services que nous proposons dans le réseau à ce jour. Bien évidemment, tout n'est pas possible, mais comme par exemple les délégations de services publics pour plus de proximité et d'accessibilité par rapport aux administrés.
Patrick Roger : Absolument, donc se rapprocher au plus près des habitants pour leur rendre des services. Bon, en Corrèze, il y a quand même un certain dynamique. Bon, il y a une des plus grandes entreprises qui est Andros, qui tire beaucoup aussi d'entreprises qui est connue dans la France entière et même dans le monde entier. Quand il y a de telles entreprises, il y a une forme de fierté et l'économie qui tourne autour de ces grosses boîtes, non ? (…)