Retranscription des premières minutes du podcast :
- Il est 7 heures. Parlons vrai.
- Les informations avec Laurie Leclerc. Michel Barnier. Bonjour, Laurie.
- Bonjour, Jean-Jacques. Bonjour à tous.
- Michel Barnier y croit encore. Les deux motions de censure seront soumises au vote cet après-midi à l'Assemblée nationale.
- Les autres titres de l'actualité.
- Avant la mobilisation générale de la fonction publique demain, colère hier dans les universités.
- On leur demande de faire plus avec moins. Les pompiers de Lyon sont en grève.
- Eux, depuis deux mois, ils veulent rendre visible cette colère.
- Ils préparent des actions spectaculaires demain pour l'ouverture de la fête des Lumières.
- Et puis crise politique en Corée du Sud. Le président a brièvement instauré la loi martiale.
- L'opposition demande sa démission.
- Michel Barnier était hier soir à la télévision, 20h de TF1 et France 2.
- Le Premier ministre a tenté de convaincre l'ensemble des députés.
- Pour éviter la censure.
- Un scénario qui semble tout de même inéluctable.
- Maxime Trouleau, les oppositions n'ont pas été convaincues.
- Oui, pourtant Michel Barnier hier s'est dit toujours ouvert au dialogue.
- Même s'il avoue n'être pas totalement prêt à faire d'autres concessions.
- En plus de celles déjà accordées au Rassemblement national.
- Alors, après d'âpres négociations avec Marine Le Pen, Michel Barnier appelle chaque député à aller au-delà des consignes partisanes.
- Et de penser un peu plus, je cite, à l'intérêt supérieur.
- Je le souhaite. Et c'est en effet possible. Ça dépend.
- Les députés qui, chacun, chacune, a une part de responsabilité devant les Français, devant les électeurs de sa circonscription, et puis devant la France aussi, qui est dans un moment assez grave.
- Je pense que c'est possible qu'il y ait ce réflexe de responsabilité où, au-delà des différences politiques, des divergences, des contradictions normales dans une démocratie, on se dise qu'il y a un intérêt supérieur.
- Moi, je pense que l'intérêt supérieur du pays, le bien commun, l'intérêt national, ça veut dire quelque chose.
- Près du Rassemblement national, il y a un intérêt supérieur du pays, le bien commun, l'intérêt national, ça veut dire quelque chose.
- Près d'une demi-heure d'interview, peut-être la dernière, à matinée, d'ailleurs, pour Michel Barnier, qui n'a pas semblé faire changer d'avis les principales oppositions à gauche, pas tendre, qui le comparent à un poisson qui se débat une fois sorti de l'eau.
- Ça, ce sont les mots de Mathilde Panot.
- Une prestation pitoyable pour Clémence Guettet.
- Les verts, idem, au Rassemblement national.
- Pareil, on ne change pas d'avis non plus.
- Le Premier ministre ne pouvait qu'échouer, a assuré d'ailleurs Marine Le Pen hier soir.
- Seuls quelques-uns ne vaudront pas cette censure.
- Le socle commun, Charles de Courson, du côté de Lyot, la messe est dite.
- Mais il ne votera pas cette motion de censure, que ce soit du côté du RN ou de LFI.
- À droite, les LR non plus.
- Et au moins une députée socialiste, Sophie Pantel, qui juge que voter la censure est inefficace dans ce contexte.
- Il y a tout de même peu de chances de voir autre chose...
Transcription générée par IA