Au programme : Comment reconnaitre une punaise de lit et comment s’en prémunir ? / Autonomie de la Corse / Home-jacking : le fléau qui terrorise les stars / L’explosion de l’antisémitisme / Annemasse : une propriétaire agressée par un squatteur
Dans le Grand Matin Sud Radio, Patrick Roger vous réveille de 7h à 8h30 tous les matins sur Sud Radio.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"Oui, alors visiblement, il y a une vraie alerte."
Benjamin Glaise : 6h36 sur Sud Radio, on le retrouve, bonjour Patrick Roger.
Patrick Roger : Bonjour mon cher Benjamin, j'espère que vous allez bien aujourd'hui, donc en ce vendredi 29 septembre, ça va ?( C'est ça, ben oui.) Ça va parce que vous, vous allez prendre quelques vacances, (oui.) C'est ça, oui. Vous avez décidé que l'été était au mois de septembre ou au mois d'octobre. C'est ça, (c'est sympa aussi.) Bon, ben c'est sympa. Non mais il faut dire que vous avez tenu la maison avec beaucoup d'autres, tout de même aussi, pendant tout l'été, vous allez prendre quelques vacances à partir de la semaine prochaine, ce sera Maxime Trouleau qui sera avec nous et puis d'autres, les équipes Sud Radio, évidemment toujours mobilisées.
Benjamin Glaise : Je vous accoutrai depuis l'Aveyron.
Patrick Roger : Ah, depuis l'Aveyron ? Je ne voulais pas, j'étais discret, vous avez remarqué, je ne voulais pas vous demander. Vous allez en Aveyron pendant 15 jours ? (Oui, 15 jours.) Bon, alors si vous êtes du côté de l'Aveyron, et j'imagine que vous êtes, si vous voyez un grand là, un petit peu barbu, etc., qui se balade sur les routes, qui est un petit peu perdu parce que un grand, je le disais, il fait 1m96 quand même notre vache en anglaise. Et ben voilà, vous lui ouvrez la porte, il est sympa. Il pourra venir prendre un petit café, passer une petite soirée chez vous. Il est 6h37. Les punaises de lits. Oui, alors visiblement, il y a une vraie alerte. Nous allons en parler dans une dizaine de minutes. Comment se prémunir ? Comment s'en débarrasser ? C'est pas simple. Je vois John, mon réalisateur, qui est en train de se gratter. Il a été touché par ce phénomène aussi des punaises de lits. Et puis tout à l'heure aussi, une affaire de squat complètement invraisemblable. Ça se passe du côté Danmas. Il y a un faux syndicat de copropriétaires avec une femme qui s'est mise à la tête avec des complices. Ils délogent des habitants pour mettre des squatteurs. Ils engrangent derrière des loyers. Complètement dingue. Et puis le home-jacking, nous allons en parler aussi puisque vous savez, l'animateur de télé, Bruno Guillon, qui a été ligoté chez lui, sa femme également. Et il a été menacé avec une arme pour lui prendre de l'argent des bijoux, ce qu'il avait en fait chez lui. Ça touche beaucoup les personnalités. Beaucoup de footballeurs qui ont été victimes de ça, d'une forme de cambriolage. Bernard Tapie avait été également, on s'en souvient, il y a deux, trois ans. Nous en parlerons donc avec un spécialiste de la sécurité tout à l'heure à 8 heures moins le quart et beaucoup d'autres rendez-vous. Evidemment, mais avant ça, la vie en vrai, un jour à métier sur l'un des métiers les plus beaux du monde qui existe, moi je trouve, Ebéniste. Allez, Judith, bonjour !
"L'art et du métier, de la création de meubles en bois,"
Judith Beller : Bonjour Patrick et bienvenue à tous dans Un jour à métier. Aujourd'hui, on part ensemble en voyage, encore dans l'atelier cette fois-ci de l'ébéniste Ludovic Avenel qui incarne l'essence même, peut-on dire, de l'art et du métier, de la création de meubles en bois, et pas que d'ailleurs. Bonjour Ludovic Avenel. (Bonjour Judith.) Alors Ludovic Avenel, vous êtes ébéniste, effectivement, et votre nom, il résonne pas mal dans les cercles de l'artisanat, faites partie des maîtres d'art de ce type de métier un peu incontestable. Racontez-nous en fait ce que vous faites, en quoi ça consiste. Effectivement, on imagine des meubles, mais j'imagine aussi beaucoup d'autres choses.
Ludovic Avenel : Ah oui, c'est vrai que le métier d'ébéniste tel que je le pratique, c'est très vaste parce que le bois, il rentre dans plein d'univers différents, ça peut être en effet un meuble, un agencement intérieur, à l'intérieur d'un bateau, un avion, à l'intérieur d'une voiture, d'une toute petite échelle de l'iPad jusqu'à la microarchitecture. Donc en fait, le bois, comme il rentre partout, c'est vrai que j'interviens dans différents domaines.
Judith Beller : Et ça se diversifie de plus en plus, on imagine justement, avec les nouvelles technologies et puis les nouveaux types de matériaux dont on a envie, il y a le retour du bois, on entend ça beaucoup en ce moment aussi.
Ludovic Avenel : Oui, bien sûr, il y a un vrai retour de la matière bois. C'est vrai que c'est la matière qui est vivante, qui est naturelle, qui a des particularités de vénage, d'odeur, de couleur. Et on peut le transformer de tellement de manières différentes que, quoi qu'il arrive, il vieillit en plus de manière positive. Et toutes les nouvelles technologies qu'on a à notre service, que ce soit l'outil numérique, la modélisation 3D, viennent complètement en complément de nos outils traditionnels qui sont le ciseau, le rabot, les outils mécaniques.
Judith Beller : D'accord. Avant de créer un meuble, par exemple, vous faites une modélisation 3D, par exemple.
"C'est un peu un rêve de gamin, de devenir ébéniste,"
Ludovic Avenel : Tout à fait, oui. (D'accord.) En général, tout ce qui est dessin est fait en 3D. En plan, on peut même faire des petites impressions 3D à petite échelle pour présenter à un client. Donc c'est vrai qu'aujourd'hui, dans nos métiers, on se sert complètement des nouvelles technologies pour travailler et pour présenter des projets en amour.
Judith Beller : Et vous, c'est un peu un rêve de gamin, de devenir ébéniste, Ludovic Avenel.
Ludovic Avenel : Oui, oui, c'est une passion qui est née très tôt d'enfant, à l'âge de sept ans. Et j'ai toujours voulu faire ça sans vraiment savoir qui était le métier à l'époque. Et je continue encore à le découvrir. C'est ce qui est amusant, c'est que c'est une passion qui change, qui s'adapte. Et je me rends compte que c'est un métier qui est sans fin. Et c'est pour ça que je me lasse pas.
Judith Beller : Il n'y a pas de place pour l'ennui, on imagine, effectivement, comme vous faites. (…)