Au programme : Le 32ème Sommet de l'élevage / Vaccin contre le Covid : pourquoi la campagne de vaccination a-t-elle été avancée de deux semaines ? / La guerre des tickets restaurants / Les trois ans de la mort de Samuel Paty / Crise du logement : le mouvement HLM se réunit / Mis en examen pour viols, Gérard Depardieu dément
Dans le Grand Matin Sud Radio, Patrick Roger vous réveille de 7h à 8h30 tous les matins sur Sud Radio.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"Et puis justement la question que nous vous posons, est-ce que l'Etat a abandonné les HLM ?"
Maxime Trouleau : Bonjour Patrick.
Patrick Roger : Bonjour Maxime, bonjour à toutes et à tous en ce mardi 3 octobre. Beaucoup de choses dans l'actualité ce matin. On va s'intéresser tout à l'heure par exemple au HLM. Qui a le droit de vivre en HLM ? Qui peut avoir accès effectivement à un logement social ? Combien de personnes ? Pourquoi est-ce que l'on en manque ? Il y a des communes qui n'en veulent pas chez elles, même si les choses ont beaucoup évolué. On en parlera tout à l'heure à 8h moins le quart. Pourquoi ? Parce que c'est le congrès des HLM en faite aujourd'hui qui a lieu du côté de Nantes. Donc nous en parlerons avec un invité patron du mouvement des HLM qui sera avec nous. Enfin non, un spécialiste plutôt, pas le patron des HLM parce qu'on essaie de prendre un petit peu de hauteur et de recul. Nous en parlerons tout à l'heure à 8h moins le quart. Et puis justement la question que nous vous posons, est-ce que l'Etat a abandonné les HLM ? Oui, non, sans avis ? Et pour l'instant vous commencez à voter. Qu'est-ce que ça donne sur les réseaux sociaux ?
Maxime Trouleau : Oui, largement. Oui, à 70%. On dit non à 19% et 11% de sans avis sur notre compte Twitter.
Patrick Roger : Bon, et bien voilà, nous allons continuer d'en parler en fait tout à l'heure. La vie en vrai avec direction L'Auvergne cette fois pour le sommet d'élevage à Clermont-Ferrand. L'élevage et les éleveurs qui sont parfois au centre des critiques par les écolos notamment. Nous sommes avec Jacques Chazalet qui est le directeur de ce sommet. Bonjour.
"Comment se porte l'élevage aujourd'hui en France ?"
Jacques Chazalet : Oui bonjour, enchanté, le président.
Patrick Roger : Le président, le président du sommet d'élevage donc à Clermont-Ferrand. Vous êtes un peu le baromètre de ce secteur de l'agriculture. Comment se porte l'élevage aujourd'hui en France ?
Jacques Chazalet : Alors, c'est un peu paradoxal. C'est-à-dire que l'élevage est à la fois un atout. Et les éleveurs sont effectivement fiers de leur métier. Parce que bon, ils viennent là justement pour présenter la vitrine de l'excellence de l'élevage français. Mais effectivement il y a beaucoup de contraintes et surtout, comme vous l'avez souligné, il y a beaucoup de critiques. Et souvent les critiques, bon, elles ne sont pas toujours fondées. Et bon, c'est un peu le problème aujourd'hui, c'est que c'est un sujet complexe l'élevage. Parce qu'on fait appel à l'agronomie, on fait appel à la sélection. Donc, quand on parle de sélection, on fait des raccourcis avec la génétique, les OGM. Alors qu'il ne s'agit pas de ça, il s'agit de chercher les meilleurs animaux. Alors c'est pour ça qu'on se veut aussi la vitrine de cette excellence française. Et aussi de faire justement, d'amener des arguments scientifiques étayés pour montrer que l'élevage du massif central en particulier contribue au maintien des territoires et à l'amélioration de l'environnement.
Patrick Roger : Oui, parce que c'est vrai, il faut en parler, il faut parler de tout, bien sûr. Jacques Chazalet et de ses critiques, on dit oui, l'élevage, les bêtes, le cheptel bovin, ils contribuent au réchauffement climatique. Je raccourcis, mais en même temps, c'est ça par certains. Et qu'est-ce que vous répondez effectivement à ça ?
Jacques Chazalet : Le fait de notre élevage, il faut faire un bilan global. C'est-à-dire que l'élevage du massif central a une particularité, l'élevage français d'une manière générale. Mais surtout le nôtre, c'est un élevage de ruminants. C'est-à-dire que c'est des animaux qui pâturent de l'herbe, qui mettent en valeur les territoires. Et ces territoires sont ouverts, sont vivants, parce qu'effectivement, il y a l'élevage. Et c'est une équation très complexe, avec des interférences. C'est pas acceptable de faire des raccourcis que sur un biais. Il faut voir globalement les choses.
"C'est de plus en plus de jeunes, et c'est aussi un métier qui se féminise énormément."
Patrick Roger : Et Jacques Chazalet, est-ce que les jeunes sont toujours intéressés pour venir dans ce secteur de l'élevage ?
Jacques Chazalet : Alors, c'est quand même la chose qui est intéressante. C'est de plus en plus de jeunes, et c'est aussi un métier qui se féminise énormément. Aujourd'hui, un agriculteur sur trois est une agricultrice. Et donc, notamment en matière d'élevage. Et c'est vrai que les jeunes viennent aussi avec de nouvelles techniques, avec de nouvelles approches. C'est clair.
Patrick Roger : Quelle nouvelle technique, par exemple, qui va parler un petit peu à tout le monde ? Parce qu'on a une image un peu dépassée des éleveurs, avec les troupeaux dans les champs, ou parfois les bêtes qui ne sortent pas beaucoup avec l'élevage intensif.
Jacques Chazalet : Oui, justement, c'est la particularité de notre élevage, c'est que c'est un élevage de plein air. Alors, l'animal qu'on appelle l'animal, c'est-à-dire l'animal de l'élevage, c'est pas un animal de compagnie en plus. Donc c'est vrai que l'élevage en plein air, (…)