Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sous-titrage ST' 501 Sous-titrage ST' 501 Pour la première fois, la justice met à l'arrêt le chantier bien avancé de cette autoroute qui doit relier Toulouse à Castres.
- Une décision prise pour des raisons environnementales, Maxime Trouleau, mais l'État n'a pas dit son dernier mot.
- Oui, la joie des écologistes hier qui évoquait une victoire historique ne signifie pas pour autant un arrêt définitif de ce chantier, terminé à plus de 70%.
- Mais il est vrai que c'est une première en France. La justice a considéré que ce projet d'autoroute ne comportait pas de raison impérative d'intérêt public majeur.
- Seul moyen pour permettre à un chantier de porter atteinte à l'environnement. Un an et demi de procédure judiciaire pour en arriver là.
- Désormais, le chantier est à l'arrêt. Plus de 1000 emplois sont menacés. Mais l'État est responsable de cette situation, selon Julien Bétaille, maître de conférences en droit à l'Université de Toulouse.
- Dans ce dossier, le concessionnaire et l'État ont en quelque sorte joué la stratégie du fait accompli.
- C'est-à-dire qu'ils étaient parfaitement prévenus de l'existence du risque d'une décision qui leur soit défavorable.
- Néanmoins, ils ont décidé de poursuivre quand même les travaux.
- Et donc aujourd'hui, ils se retrouvent sans autorisation. Mais finalement, ils ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes.
- C'est que le premier set ici qui a été perdu par l'État et par le concessionnaire.
- Il va y avoir une deuxième manche en appel et éventuellement une troisième manche dans le cadre d'un pouvoir en cassation devant le Conseil d'État.
- L'appel d'abord, qui n'est pas suspensif, mais pourrait l'être puisque l'État en a fait la demande.
- Ce qui pourrait ainsi faire reprendre les travaux avant la décision de la cour d'appel.
- Et en plus de cette cour, l'État pourrait ensuite saisir la cour de cassation si on ne lui donne pas raison.
- Cette autoroute qui devait être livée fin 2025 pourrait mettre des années avant de voir le jour.
- 300 millions d'euros ont déjà été injectés dans le chantier.
- Et si jamais la justice donne raison aux opposants, à la fin, le coût total pourrait être extrêmement salé entre les indemnisations pour le concessionnaire et la reconstitution des espaces naturels.
- Le coût est estimé entre 1 et 2 milliards d'euros.
- Les précisions de Maxime Trouleau.
- Les retraites, début de négociations tendues.
- François Bayrou envisage de faire appel au référendum.
- Le Premier ministre en interview dans Le Figaro réaffirme que s'il n'y a pas d'accord, la réforme de 2023 sera maintenue et en cas de blocage, le référendum pourrait être une issue.
- Le conclave sur les retraites s'est ouvert hier entre partenaires sociaux.
- Il a mal démarré puisque le syndicat Force Ouvrière a claqué presque instantanément la porte aux négociations.
- L'Algérie rejette catégoriquement ce qu'elle qualifie d'ultimatum et de menace de la France.
- Le ministère des Affaires étrangères algérien annonce appliquer une réciprocité stricte à toutes les restrictions de mobilité.
- Pour ses citoyens du côté de la France, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau prévient si l'Algérie ne reprend pas ses ressortissants, il y aura une gradation dans les mesures de rétorsion appliquées par la France.
- En Israël, une enquête interne révèle un échec complet de l'armée israélienne Sahal lors de l'attaque du 7 octobre.
- Selon cette enquête, l'armée israélienne n'a pas réussi à empêcher l'attaque du Hamas.
- La division chargée de Gaza a été submergée dès les premières heures de l'attentat.
- L'armée aurait péché par excès de confiance avec de fausses idées.
- Sur les capacités militaires du Hamas, le chef de l'état-major israélien Erzi Alevi a déclaré en assumer l'entière responsabilité.
- Donald Trump menace l'Europe à coup de taxes.
- Pas de date annoncée, mais l'inquiétude est déjà bien présente chez les agriculteurs français.
- Après l'annonce de Donald Trump de taxer les produits venus d'Europe à 25%, le commissaire européen à l'agriculture souhaite un filet de sécurité face au chantage ou choc géopolitique.
- Loïc Cargorlet, au salon de l'agriculture, les producteurs ont partagé leurs sentiments.
- Daniel est un viticulteur du vignoble de Chablis.
- Son vin s'exporte un peu aux Etats-Unis et il ne voit pas d'un très bon oeil les projets de Donald Trump.
- En revanche, Yves qui exporte de manière plus importante ne s'inquiète pas...
Transcription générée par IA