Retranscription des premières minutes du podcast :
- Il est 7 heures. Parlons vrai.
- Merci d'être avec nous pour les informations ce matin. Et pour les infos, c'est l'heure de Maxime Trouleau.
- Bonjour, Maxime. Bonjour à tous.
- Bonjour, les Français. Majoritairement en faveur d'un retour du service militaire obligatoire. Un chiffre qui reste stable.
- Les autres titres de l'actualité, Jean-Jacques. Le cas de ces médecins étrangers en France. Ils sont indispensables à nos hôpitaux.
- Mobilisés devant le ministère de la Santé hier, ils craignent pour leur avenir.
- Troisième semaine du procès Le Squarnec. À partir d'aujourd'hui, une véritable épreuve pour les près de 300 victimes qui découvrent chaque jour un récit glaçant.
- Et puis Antoine Dupont, victime d'une rupture d'un ligament du genou droit. Quand pourra-t-on revoir le capitaine des Bleus sur un terrain ? Éléments de réponse à la fin de ce journal.
- Le service.
- Le service militaire. Un nouveau sondage nous révèle que pour nos confrères... Un sondage pour nos confrères d'Ouest-France nous révèle que les Français sont favorables au retour du service militaire qui, rappelons-le, a été supprimé en 1997.
- Eh oui. 6 Français sur 10 sont favorables à ce retour de ce service militaire obligatoire. Une année d'appel qui n'est donc plus obligatoire depuis plus de 20 ans, mon cher Louis de Cargorlet.
- Et ce sont d'ailleurs les Français les plus âgés qui sont massivement en faveur d'un retour de ce service.
- Le service obligatoire. 72% des 65 ans et plus y sont favorables, selon ce sondage du think-tank Destin commun. Une idée qui enchante beaucoup moins les premiers concernés, à savoir les jeunes de 18 à 24 ans.
- Ils ne sont que 43% à y être favorables aujourd'hui. Et si on compare à l'année dernière, un sondage similaire montre une évolution intéressante. Plus la courbe d'âge augmente, plus le chiffre a augmenté entre 2024 et 2025.
- 2% supplémentaires pour les 65 ans et plus, mais moins de la majorité pour les plus jeunes.
- De cette année, nous apprenons aussi que plus de 6 Français et Allemands sur 10 considèrent Donald Trump comme un dictateur et Volodymyr Zelensky comme plus sympathique, d'où la nécessité pressante de se réarmer et se préparer à un éventuel conflit, notamment donc via le service militaire.
- Merci beaucoup, Louis de Cargolet. D'ailleurs, à noter qu'aujourd'hui, c'est l'anniversaire du service civique, avec un des remplacements, d'ailleurs, du service militaire qui fête aujourd'hui ses 15 ans.
- Oui, et j'en parlerai tout à l'heure avec Elisabeth Lévy, qui sera avec nous.
- Ils sont plus de 16 000 en France. 16 000. Vous imaginez le chiffre ? Je suis surpris, d'ailleurs, par ce chiffre. Les médecins étrangers sont plus de 16 000 et alertent sur leurs conditions de travail.
- Ils ont de nouveau tenté de se faire entendre ce week-end. Oui, devant le ministère de la Santé, alors que plus de 300 d'entre eux avaient même entamé une grève de la faim.
- Ils sont pourtant essentiels au bon fonctionnement de nos hôpitaux. Mais leur situation reste précaire. Les médecins pas dus, hein, ces praticiens diplômés hors de l'UE, attendent depuis des années la reconnaissance de leurs compétences et la régularisation de leur statut.
- Albin Texera, vous êtes allé à leur rencontre pour Sud Radio.
- Elle tient toujours à être là avec ses collègues. Ariane, médecin anesthésiste vénézuélienne dans le sud de la France, prend régulièrement le train pour Paris avec un objectif, la reconnaissance de leur statut dans les hôpitaux du pays.
- Ils ont besoin de nous parce qu'on remplit pas mal des postes dans de divers...
- En service dans les hôpitaux français, oui.
- Un engagement souvent mal rétribué. Karim, 63 ans, diplômé en Algérie.
- Cinq ans d'exercice dans un hôpital, mais notre diplôme n'est pas reconnu. J'ai touché exactement 1485 euros. J'ai un bac plus 13 et je travaille plus de 70 heures par semaine.
- Le docteur Abdelhalim Ben Saïdi, à l'origine de ce mouvement, est vice-président de l'IPADEC, une organisation qui défend les praticiens à diplôme étranger.
- Il revient sur la grève de la faim.
- J'ai failli finir aux urgences après quatre jours sans manger. Même une grève de la faim n'a pas fait bouger les choses.
- On a coché toutes les cases qu'on nous demande. Au final, exercer,...
Transcription générée par IA