Retranscription des premières minutes :
- « Vous êtes sur Sud Radio, il est 7h juste, merci d'être avec nous. » « Parlons vrai. » « Les informations avec Laurie Leclerc. Laurie, bonjour. » « Bonjour Jacques, bonjour à tous. » « L'homme suspecté d'avoir assassiné Abou Bakar, cissé à la grande combe dans le Gard.
- Cet homme, recherché depuis trois jours, s'est rendu à la police en Italie.
- C'est la principale information de la matinée.
- Et les autres titres du jour, Laurie. » « De nombreux cabinets médicaux resteront porte-close aujourd'hui.
- Les médecins sont en grève contre la régulation de leur installation dans les déserts médicaux.
- L'État veut faire le ménage dans les agences et opérateurs publics.
- Un tiers pourrait être supprimé ou bien fusionné.
- Un phénomène inquiétant et de plus en plus fréquent, les vols de chiens se multiplient.
- Des bandes très organisées qui ciblent des animaux de race.
- « C'est l'information de la matinée. Elle est tombée il y a une heure.
- Le principal suspect de l'assassinat d'Abou Bakar, cissé, dans la mosquée de la Grande Combe, dans le Gard, s'est rendu à la police. » « L'auteur présumé de cet assassinat est désormais entre les mains des autorités italiennes, d'après le procureur d'Alès.
- En fuite depuis trois jours, il était considéré comme potentiellement extrêmement dangereux, Albain Texera. » « Oui, potentiellement dangereux, puisqu'Olivier semble avoir agi avec l'intention de recommencer.
- Filmant sa victime agonisante, il répète plusieurs fois des propos haineux.
- L'assassinat d'Abou Bakar, jeune malien de 23 ans, s'inscrit dans un acte d'une rare brutalité.
- Où la violence n'a rien d'improvisé.
- En pleine prière, il sort un couteau et porte plusieurs dizaines de coups à Abou Bakar, le laissant pour mort.
- Le mobile reste flou, mais la piste islamophobe est privilégiée par les enquêteurs.
- Bien que sans antécédent judiciaire, le suspect semble avoir agi avec une grande maîtrise.
- Et la scène laisse entendre qu'il pourrait avoir agi en raison d'une haine bien ancrée.
- Vivant à la Grande Combe, dans des logements sociaux, il touchait le RSA et passait une grande partie de son temps, à jouer à des jeux vidéo.
- Il n'était pas habitué de la mosquée et ne connaissait pas la victime.
- Trois jours après l'assassinat et une intense traque, le suspect a donc fini par se rendre ce matin à la police à Pistoia, en Italie.
- Et le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, après cette attaque, a annoncé renforcer la sécurité autour des mosquées.
- Votre cabinet médical va peut-être rester porte close.
- Les médecins sont appelés à faire grève à partir d'aujourd'hui.
- Ils protestent contre la régulation de leur installation, prévue dans la proposition de loi du député Guillaume Garron.
- Malgré l'annonce de François Bayrou de renoncer à l'obligation de s'installer dans les déserts médicaux, les syndicats demandent le retrait de ce projet de loi et maintiennent la pression sur les députés.
- Raphaël Dachicourt est président du syndicat des médecins Réagir.
- Ce n'est pas en interdisant l'installation sur ces territoires que ça va améliorer la situation dans les zones les plus en difficulté, loin de là.
- Ça va simplement contribuer à détourner les jeunes médecins généralistes de l'installation pour aller exercer dans d'autres structures, l'hôpital, les cliniques privées, les structures médico-sociales, qui embauchent des médecins généralistes.
- Sauf que finalement, certes, ce sont des gens qui vont soigner, mais ce sont des gens qui ne s'installeront pas, notamment comme médecins traitants.
- Et donc, ça va à l'encontre du développement d'une médecine de proximité qui est essentielle à la population.
- Et les débats en reprendront la semaine prochaine à l'Assemblée nationale.
- Le député Guillaume Garron, auteur de la proposition de loi, sera l'invité de Patrick Roger tout à l'heure dans La Vérité en Face entre 9h et 10h.
- L'État veut faire le ménage et annonce la fusion ou la suppression d'un tiers des agences et opérateurs.
- L'annonce de la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, pour qui cette refonte de l'action publique permettra 2 à 3 milliards d'euros d'économies.
- Les universités seront épargnées, selon la ministre.
- Cette piste est peu convaincante pour Philippe Crevel, économiste, directeur du Cercle de l'épargne.
- Ce n'est pas en supprimant les agences qu'on supprimera les postes.
- Il y a une sécurité de l'emploi...
Transcription générée par IA