Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Paul est avec nous dans le Lot-et-Garonne. Bonjour, Paul. Oui, bonjour, Jean-Jacques. Bonjour à toute l'équipe.
- Bon, vous voulez acheter des produits américains, Paul, ou vous voulez... Non ? Parce que vous produisez des fraises et des poivrons.
- Moi, je préfère vos fraises et vos poivrons. Je vous le dis tout de suite. On fait des fraises, des poivrons, du foie gras.
- Oui, ça va, ça me va, ça me va. Eh bien sans souci. Oui, non, le problème qu'on va avoir, nous, agriculteurs français, c'est qu'on a déjà une concurrence déloyale à l'intérieur de l'UE. Et les marchés américains, c'est pas quand même à négliger pour certaines filières, notamment le vin, les spiritueux, le fromage, je pense. Donc ça va encore faire des difficultés supplémentaires.
- Dans une... On est quand même dans une période compliquée. Ça fait un an que les mouvements agricoles ont commencé à peu près, là.
- Oui. Et on n'a toujours pas de réponse claire. Alors on nous met ça sur l'instabilité avec la censure et autres.
- En fait, il n'y a plus d'argent au niveau de l'État. Ça fait un petit moment qu'on comprend qu'ils nous mènent en bateau, quoi.
- Ils nous font tourner en rhum. Voilà. Concernant Trump, eh bien lui, il fait son boulot de président américain.
- Ce qu'on voudrait, nous, c'est que le président français et les dirigeants européens fassent leur travail.
- Ça veut dire quoi ? Ça veut dire comment répondre aux injonctions de Donald Trump ? Eh bien aujourd'hui, c'est-à-dire que c'est plus ou moins des menaces. Donc ça veut dire qu'il va falloir négocier.
- Si dans une négociation, il y en a un qui a des gros bras et que l'autre, il se met à plat ventre, ça marche pas.
- Il faut que l'Europe soit forte. Il faut que l'Europe soit forte ? On ne produit presque plus rien. On ne produit presque plus rien. Le drame, il est là, aujourd'hui. On est obligés d'importer, d'importer, d'importer.
- Et le drame, il est là.
- On est tributaires des pays étrangers.
- C'est notre principal problème, hein.
- Merci, Paul. Nous reviendrons... Merci à vous. Et tous mes voeux.
- Évidemment, nous reviendrons sur le sujet. Nous défendrons, je peux vous dire, la production française.
- Merci, Paul. Frédéric est à Carcassonne. Bonjour, Frédéric.
- Bonjour, Jean-Jacques. Bonjour à tous.
- Merci d'être avec nous. Alors maître les retraités qui touchent des pensions supérieures à 2 000 ou 2 500 € à contribution, vous en pensez quoi ? Alors moi, je touche plus que...
- 2 500 € de pension. Mais j'ai travaillé 45 ans. Franchement, je suis contre cette mesure. De plus, actuellement, les enfants travaillent de plus en plus tard parce qu'ils font des études.
- On a des petits-enfants. Les retraités sont sans arrêt mis à contribution par leur famille. Je pense qu'il y a des mesures d'économie à faire ailleurs. Il y a des tas d'organismes obscurs.
- Vous savez, il y a des commissaires au...
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