Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 7h55, nous sommes avec Olivier et Baptiste. Olivier est à Melun. Bonjour Olivier.
- Bonjour Jean-Jacques.
- Merci d'être avec nous. Vous avez ce sentiment de submersion migratoire, Olivier ? Alors, oui et non. Mais ce que je voudrais préciser en préambule, c'est que la gauche fait monter le RN tant qu'elle basera, elle fera toujours monter le RN tant qu'elle basera sa réflexion sur l'immigration sous l'angle du racisme suspecté des gens de droite ou de tous les gens qui disent qu'il y a peut-être un problème d'immigration.
- Et ça, c'est ce qui fait qu'à la fin, ils vont se retrouver avec une poignée déréductible du type LFI.
- Mais une grosse partie des gens finiront par voter RN. Moi, je reçois tout le public.
- Je peux vous dire que maintenant, il y a une quantité très importante, mais c'est un peu toujours les mêmes qui vont voter RN, qui sont issus de l'immigration.
- Y compris de l'immigration maghrébine, parce que l'immigration d'Europe de l'Est, dans le schéma de pensée des mecs de gauche, ils viennent de Pologne, ils viennent de Hongrie, c'est des mecs de droite ou d'extrême-droite.
- Mais les gens qui votent RN maintenant sont des mecs qui bossent.
- J'en ai marre de bosser et qu'on nie systématiquement tous les ennuis que je peux avoir ou tous les problèmes que j'ai.
- Pour revenir à la question de sentiment de submersion, un sentiment, par définition, quel que soit le mot que vous mettiez derrière, c'est personnel.
- Donc, OK.
- Mais parce que j'habite dans un coin où je m'entends super bien avec tous mes voisins qui sont tous issus de l'immigration, je n'ai pas de problème avec l'immigration.
- Je suis dans un coin où il y a plein de problèmes, il y a l'immigration, même des problèmes dramatiques.
- Vous prenez le problème de la drogue.
- Moi, je suis désolé, Madame Hidalgo, un type qui est au crack dans le 18ème, sur la colline du crack, qui est arrivé à pied de Syrie.
- Il n'était pas au crack quand il est parti de Syrie.
- Il est arrivé ici, il n'a pas été accueilli, et du coup, il est parti à la dérive.
- Et c'est devenu...
- Ce qu'il est devenu, c'est-à-dire un drame humain.
- Donc, le sentiment, déjà, c'est ça.
- Mais moi, ce qui fait que je suis un homme de gauche, de droite, c'est qu'il n'y a jamais, jamais, quand on entend les gens de gauche, un discours économique sur l'immigration.
- J'ai vu passer un chiffre, il n'y a pas très longtemps, je ne sais pas s'il est juste, mais il m'a fait sourire.
- Il paraît qu'il y a 580 millions de gens qui sont éligibles à une immigration de protection dans le monde entier, qui seraient éligibles en France parce qu'ils remplissent les critères.
- Pays en guerre, je suis en danger, toutes ces choses-là.
- OK.
- Pas de soucis pour prendre notre juste part.
- Mais la gauche ne donne jamais la...
Transcription générée par IA