Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Allez, nous sommes avec nos auditeurs. Hakim, qui est à Villeneuve-sur-Lode. Bonjour Hakim.
- Oui, bonjour Jean-Jacques.
- Bonjour, vous avez écouté Didier Leschi, il y a quelques instants, sur l'antenne de Sud Radio, qui est le directeur général de l'Office français de l'immigration et de l'intégration.
- Que dites-vous en écoutant les chiffres de l'immigration 2024 ? Oui, oui, oui, j'avais même lu son petit livre, il avait écrit un petit livre là-dessus, qui était très très très précis.
- D'abord déjà, c'est qu'on se fait des fausses idées sur l'immigration, en pensant qu'il y avait une submersion.
- On voit que quand même, c'est un petit peu plus tempéré que ce qu'on pensait.
- On voit que la France est un petit peu moins attractive déjà.
- Il y a d'autres pays plus attractifs, sans doute.
- Et puis, je pense qu'il y a beaucoup de gens qui étaient candidats à l'immigration, qui voient bien qu'il y a quand même maintenant, si vous voulez, une certaine...
- Il n'y a pas forcément envie d'accueillir encore davantage de gens, pour les raisons concrètes.
- Je connais.
- Et puis, je pense que c'est aussi important quand même, il ne faut pas s'émouvoir si on a régularisé des gens.
- Je pense que c'est très important de le faire.
- Il y a quand même un demi-million d'emplois en France qui ne sont pas pourvus.
- Donc, quand on a des gens qui travaillent sérieusement, je pense qu'ils méritent d'être régularisés.
- Vous savez, dans le cadre de mon travail, moi j'ai fait une visite de stage d'un élève, et j'avais en face de moi son tuteur.
- Et il m'a dit, il m'a expliqué, il m'a dit qu'il y avait un Sénégalais qui travaillait.
- Ici, avec nous, et pour des histoires de papier, je vais très vite, il a dû partir.
- Il a dit que c'était quelqu'un qui travaillait très très bien.
- Mais écoutez bien ce qu'il m'a dit.
- Il m'a dit, moi, je n'ai rien contre ces gens-là.
- Je n'ai rien contre eux.
- Il voulait dire par là parce que ce sont des gens qui travaillent, qui cotisent, etc.
- On a beaucoup parlé de ça très récemment.
- Ce ne sont pas des gens qui sont venus faire des vidéos et insulter le pays dans lequel ils se trouvent.
- Nous, ceux-là, on n'en a pas besoin.
- Qu'ils repartent, on ne veut pas les voir.
- Mais des gens qui viennent travailler, cotiser, payer les retraites des anciens, moi, je pense qu'il ne faut pas avoir honte de le dire, c'est bien aussi de passer à des régularisations.
- Puisqu'il y a un demi-million d'emplois en France qui ne sont pas pourvus.
- Non, mais vous avez raison.
- Faisons la distinction entre ceux qui viennent pour travailler, sérieusement, et puis ceux qui sont en France pour insulter la France.
- Tout à fait.
- Faisons bien la différence.
- Effectivement, sachons être pragmatiques sur ces questions migratoires.
- Arrêtons, arrêtons, de les faire.
- Laissez ces questions migratoires à des politiciens qui les utilisent.
-...
Transcription générée par IA