Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Réaction de nos auditeurs, avec toujours votre bon sens. Xavier est à Floirac. Bonjour, Xavier.
- Bonjour, Jean-Jacques.
- Merci d'être avec nous. Que dites-vous, Xavier, ce matin de la situation internationale ? Parce que ce qui m'inquiète un peu, je vais vous le dire, c'est que tout est désinhibé.
- Si aujourd'hui la Chine met la main sur Taïwan, qui va protester après que les Américains disent « On va mettre la main sur le Groenland, sur le canal de Panama et faire du Canada le 51e État », on laisse Poutine mettre la main sur une partie de l'Ukraine.
- Bon, la Chine peut mettre la main sur Taïwan. Personne ne dira rien, Xavier.
- Ah ben là, c'est clair que vu comme on est parti, ça risque de se passer.
- Et effectivement, Trump risque de ne rien dire, puisque c'est dans sa façon de faire.
- Apparemment, on est tombé sur une période géopolitique un peu particulière, où on a des cow-boys qui sont à la place des plus grandes puissances, enfin qui dirigent les plus grandes puissances, Poutine, Xi Jinping, Trump, des gens qui n'en ont que faire du droit international, de la souveraineté des États, et qui en fait utilisent le rapport de force comme arme politique.
- Donc là, aujourd'hui, nous, la France, par exemple, moi, je me ferais l'application de la phrase de De Gaulle, « Les États n'ont pas d'amis, n'ont que des intérêts ».
- Je pense qu'on a oublié cette phrase un peu longtemps.
- On a été un peu naïfs, nous, les Français, au sein de l'Europe.
- On voit bien qu'en Europe, on est un peu les dindons de la farce à certains égards, puisqu'on a une industrie, par exemple, militaire, qui n'est pas vraiment utilisée par les Européens.
- On voit que, finalement, les pays de l'Est, et même les Allemands, ils se procurent surtout des armes américaines.
- Exactement.
- Donc, finalement, est-ce qu'on n'a pas une carte à jouer plutôt nationale qu'européenne ? Est-ce qu'on peut négocier à 27 plus 2 ? Est-ce que c'est possible de faire des négociations à 30 sur la même table ? Alors que chacun a des intérêts divergents, ça commence à sembler compliqué, cette histoire.
- Et nous, il faut qu'on s'en sorte dans tout ce ramdam international.
- On ne va pas se laisser manger par les uns ou les autres.
- Et la France, quand même, on peut le dire, c'est un pays qui est bien plus ancien, bien plus chargé historiquement que les États-Unis.
- Et on a toujours, nous, réussi à trouver nos intérêts, même en s'alliant avec la Russie, à certaines époques.
- Bien. Merci, Xavier, dans tous les cas. Merci à vous.
- Merci.
- Merci. Bonne journée. Dominique est à Bordeaux, sur un tout autre sujet. Bonjour, Dominique.
- Bonjour, Jean-Jacques.
- Bonjour. Oui, des députés veulent revenir sur les super promos qui concernent les produits ménagers ou les produits d'hygiène.
- Là, vous ne comprenez pas.
- C'est-à-dire que, oui, effectivement, je ne comprends pas.
-...
Transcription générée par IA