Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Bien. Alors nous avons beaucoup d'auditeurs. Tiens, Claudine, par exemple, qui est à Niort. Bonjour, Claudine.
- Oui, bonjour, Jean-Jacques Bourdin. Merci d'être avec nous. Tiens, Claudine, vous vouliez revenir sur C8 et NRJ12, les deux chaînes de télévision qui ont perdu leur agrément, leur autorisation d'émettre sur la TNT. Qu'en pensez-vous ? Moi, je trouve ça assez lamentable, en réalité. Je trouve que... Bon, moi, je regardais pas particulièrement les deux chaînes, donc ça va pas me manquer particulièrement. Peut-être un peu plus C8, parce que, bon, il y avait des choses qui me plaisaient un peu plus.
- Mais ceci étant dit, je trouve qu'on dérive quand même largement dans la liberté d'expression. Et puis là, fermer des chaînes, c'est...
- Je trouve que, bon, c'est vraiment... On aurait fait ça dans n'importe quel autre pays. On aurait accusé de dictature, quoi.
- Oui. Enfin ça se fait dans de nombreux pays, ça, Claudine. Bien. Mais je... Pardon. Vous avez raison. Non, mais vous avez raison.
- Mais je voudrais quand même faire deux remarques, si vous le permettez. La première, c'est que pour moi, le premier responsable, c'est M. Bolloré lui-même. Pourquoi ? Parce qu'il est incapable, incapable de se faire obéir auprès de Cyril Hanouna dans son entreprise.
- Pardon.
- Non. Mais Cyril Hanouna a été condamné une trentaine de fois en 12 ans. Il a coûté 7 millions d'euros à l'entreprise. Et le patron n'intervient pas.
- Lui, il dit pas « Il faut que t'arrêtes ». Moi, si j'étais chef d'entreprise, si l'un de mes salariés dérivait sans cesse et coûtait une fortune à l'entreprise, je lui dirais « Maintenant, tu arrêtes ou tu t'en vas ». Qu'en pensez-vous ? Alors oui, ça s'entend. Mais je vous dirais qu'à ce moment-là...
- Si on commence à parler de dérives, ça pourrait être intéressant aussi de parler des dérives aussi du service public.
- Ah ! Mais ça...
- Ces dérives... Non, non, non, non, non, non, non, non, non. Mais ces dérives...
- Vous avez raison.
- Excusez-moi. Ces dérives sont bien plus graves.
- Non, non. Mais non seulement elles existent, mais ces dérives sont bien plus graves, puisque c'est un service public.
- Et c'est payé par l'argent des Français directement. M. Bolloré a des chaînes.
- Il passe ce qu'il veut dessus. Elles sont privées, je veux dire, après. Voilà. Chacun fait ce qu'il veut chez soi, quelque part.
- Vous avez raison, Claudine. Là, vous avez raison. Alors j'ai une autre remarque à faire tout de même. Pardon.
- Mais j'ai entendu partout les cris d'orfraie. « On nous punit, on nous punit ». Mais pardon, quand vous multipliez les amendes, quand vous êtes condamnés à de multiples reprises, la sanction finale, elle est attendue. On ne doit pas être surpris.
- Enfin vous êtes voleur. Vous volez une fois, deux fois, trois fois, quatre fois. Bon, on dit que la justice est laxiste.
- Oui, c'est vrai qu'elle est laxiste. Elle est trop laxiste. Mais au bout de...
Transcription générée par IA