Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Laurent est avec nous, Hervé est avec nous, bonjour Laurent.
- Bonjour Jean-Jacques.
- Merci d'être avec nous Laurent.
- Imaginons, j'imaginais être à la place d'Emmanuel Macron et entrer tout à l'heure à midi dans le bureau de Donald Trump.
- Mais qu'est-ce que je lui dirais, Laurent ? Moi je dirais que c'est une découverte commerciale sans intérêt.
- Enfin, où on ne va pas aller jusqu'au bout de la signature du contrat commercial.
- Pour faire simple, c'est qu'en fin de compte, nous, l'Union Européenne, on ne pèse pas beaucoup par rapport à la décision qui peut être prise.
- En plus, le patron du Kremlin préfère discuter avec Trump qu'avec l'Union Européenne.
- Et ça, c'est toujours depuis le début de cette guerre.
- Il ne faut pas rappeler, elle a commencé il y a trois ans déjà.
- Donc voilà, on oublie ce qui s'est passé au démarrage.
- Et puis on oublie les différentes tentatives qui ont été effectuées par l'Élysée pour éviter cette guerre.
- Aujourd'hui, Trump veut tirer une épingle du jeu par rapport à tout ça.
- Et en même temps, il veut s'affirmer en tant que, je dirais, patron du monde, entre parenthèses.
- Vous voyez, j'ai réussi à régler le conflit russe.
- Donc voilà.
- Aujourd'hui, nous, nos moyens, je pense que ça va être après.
- Il va falloir protéger et envoyer, comme disait Édouard Philippe, envoyer des hommes pour justement certifier la paix sur le secteur.
- Ça sera peut-être dans le deal passé.
- Ça sera peut-être dans le deal.
- C'est-à-dire que, bon, toi, Donald, tu négocies la paix avec Vladimir et nous, on assure la sécurité derrière.
- De l'Ukraine.
- On fait le service après-vente, entre parenthèses.
- Mais Poutine ne va pas arrêter.
- Pour moi, Poutine, vu de notre échelle, on est à 3 000.
- Donc, vu de notre échelle, Poutine ne va pas rester là.
- Je pense qu'à un moment donné, quand vous avez une personne en face de vous qui est démago, entre parenthèses, qui a l'envie de la guerre et qui ne s'attaque à rien au niveau des populations, à un moment donné, ça n'arrêtera pas là.
- C'est dans ses gènes, entre parenthèses.
- C'est dans ses gènes.
- Donc, voilà.
- Bon.
- Hervé, restez avec nous un peu, Laurent.
- Hervé est à Antony.
- Bonjour, Hervé.
- Bonjour.
- Vous venez d'entendre Laurent.
- Que dites-vous de votre côté ? Je ne sais pas.
- Moi, je suis assez pessimiste, en fait.
- Parce que ce qui est sûr, c'est que Donald Trump ne veut pas, les Américains ne veulent pas que l'OTAN puisse menacer la Russie.
- Donc, il n'est pas prêt à soutenir l'Ukraine, bien évidemment.
- C'est quand même le premier budget de défense du monde.
- C'est plus près de 900 milliards.
- Enfin, c'est énorme.
- Et nous, on est tout petits par rapport à ça.
- On a fait quelques efforts, mais enfin, ce n'est pas énorme.
- Donc, si vous voulez, je ne vois pas ce qu'on peut proposer.
- D'autant que les Ukrainiens sont, paraît-il,...
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