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Procès des viols de Mazan : "Je suis un violeur", reconnaît Dominique Pelicot


Procès des viols de Mazan : "Je suis un violeur", reconnaît Dominique Pelicot. Jean-Jacques Bourdin reçoit Emilie

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Vous êtes là et nous aimons que vous soyez là, 0826 300 300, nous aimons que vous réagissiez à l'actualité.
- Et tout à l'heure, j'avais en ligne l'avocate de Dominique Pellicot, maître Béatrice Zavaro, et les propos de l'avocate ont fait réagir Émilie, qui est à Bordeaux. Bonjour Émilie.
- Oui, bonjour.
- Merci vraiment d'être avec nous le matin sur Sud Radio, Émilie.
- Vous savez que nous vous offrons tout ce qu'on peut faire, nous vous offrons l'actualité, nous essayons de réfléchir ensemble à cette actualité et au témoignage.
- Et pourquoi est-ce que l'avocate de Dominique Pellicot vous a fait réagir, Émilie ? Alors déjà, merci infiniment de me donner la parole.
- Je pense que je vais essayer de représenter, alors je ne sais pas, puisque les gens sont chez eux et dans leur voiture, etc., mais de représenter une partie de la France qui est sidérée.
- Parce qu'il s'est passé, alors déjà, merci de donner la parole, et vous êtes une radio engagée, et merci, je vous écoute, voilà.
- Au moins, l'information est pertinente.
- Merci.
- En fait, si vous voulez, c'est vraiment, au bout d'un moment, quand on repousse les limites, parce que moi je suis arrivée à des limites, on a repoussé les limites de l'horreur.
- Parce que honnêtement, si on ne vous met pas ça sous le nez, si on ne vous met pas ça sur un plateau un jour, ou si ça n'éclate pas, on ne peut pas imaginer des choses pareilles.
- Comment ça peut être possible ? C'est arrivé une fois, c'est déjà l'horreur.
- Mais répéter cet acte pendant une dizaine d'années, il aurait pu tuer sa femme.
- Elle aurait pu mourir, et puis, au-delà de ça, il n'y a pas de mots, je crois.
- Et trouver des excuses, essayer de défendre.
- Moi, je pense qu'au bout d'un moment, on ne peut pas défendre l'indéfendable.
- Là, c'est un grand débat, Émilie, mais l'avocate fait son travail.
- Elle doit défendre.
- Tout accusé doit être défendu.
- Je sais bien, je sais bien.
- Ça ne veut pas dire l'innocenté, Émilie.
- Comprenez ce que je veux dire.
- Mais Dominique Pellicot, certains disent que tous les hommes devraient avoir honte.
- J'ai entendu ce débat.
- Qu'en pensez-vous, Émilie ? Non, je ne pense pas, parce qu'il y a des hommes très bien.
- Alors, effectivement, là, je pense qu'au vu du nombre de personnes qui ont abusé, cette personne que j'admire, elle est debout.
- D'ailleurs, je profite d'avoir la parole pour dire toute ma compassion pour les familles, parce que ça fait énormément de dommages.
- Alors, évidemment, Gisèle, la femme de ce monsieur, qui est la première victime, la grosse victime de l'histoire.
- Mais au-delà de ça, il y a toutes les familles de tous les accusés, puisque les noms ont été donnés.
- Et ça, ça me touche.
- Ça me touche pour les épouses.
- Ça me touche pour les enfants.
- Donc, cette affaire, au-delà du fait qu'elle soit terrible, elle fait énormément de...

Transcription générée par IA

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