Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Patrick Roger.
- Vous avez la parole chaque matin, vous le savez, dans cette matinale.
- Au passage, je salue Jean-Jacques Bourdin qui a pris un petit peu de repos cette semaine.
- Bien mérité évidemment, parce qu'il faut se lever très tôt le matin du coup.
- Je suis venu lui donner un coup de main, en me réveillant un petit peu plus tôt également.
- Et je serai toujours là aussi pour La Vérité en Face tout à l'heure à 9h.
- Alors, vous pourrez continuer de réagir, bien sûr.
- Laurent de Bergerac est avec nous. Bonjour Laurent.
- Bonjour.
- Bon, Laurent, est-ce qu'il faut réarmer d'urgence l'Europe, comme le dit Ursula von der Leyen ? D'ailleurs, normalement, elle sort un petit peu de son rôle, parce qu'elle est à la Commission européenne.
- Mais qu'est-ce que vous en pensez ? Je pense qu'il aurait fallu qu'on le fasse déjà depuis un petit moment.
- Ah oui ? Parce que je dirais qu'il est un peu tard.
- On voit que l'actualité, depuis quelques jours, on a du mal à compter sur l'aide américaine.
- Et puis que l'Europe, il est temps qu'elle ait déterminé directement sa dépendance au niveau de son armée.
- Parce qu'elle a besoin d'une armée européenne.
- Et je pense que la plupart des pays vont être d'accord avec la présidente qu'il faut réarmer.
- Alors, réarmer, je pense qu'il va falloir mettre que nos usines qu'on a en Europe se mettent au travail rapidement.
- Il y a à peu près un an, le président Macron est venu à Bergerac pour poser la première pierre des agrandissements C'est vrai.
- C'est vrai.
- Il faut que nos fleurons se mettent en route et qu'on produit au niveau de l'Europe des armes.
- Malheureusement, on a besoin de se protéger et on a besoin d'avoir une armée.
- On voit bien que… Mais ça a un coût, ça, Laurent.
- Ça a un coût aussi.
- Alors, sachant que nous sommes endettés.
- Oui.
- Patrick Roger, je pense qu'à un moment donné, ok, nous sommes endettés, mais il faut savoir où s'endetter.
- Je pense qu'il faut qu'on s'endette au niveau de l'armée.
- Et c'est important pour qu'on ait une sécurité au niveau européen, mais aussi au niveau national.
- Et à un moment donné, ça n'a pas de coût.
- Ça n'a pas de coût parce que… Non, non, mais je pense que vous avez complètement raison, Laurent.
- C'est-à-dire qu'il faut savoir choisir ses priorités et il y a peut-être des économies à faire ailleurs.
- Ce que j'évoquerai d'ailleurs avec Agnès Verdier-Méoligné tout à l'heure, qui a sorti en fait un livre sur notre dette, et qui propose des solutions pour faire des économies, pour ensuite prioriser ce que vous dites, Laurent.
- Oui, parce qu'en plus, on voit bien que les États-Unis ont de l'avance sur nous, sur beaucoup de choses.
- Et là, aujourd'hui, on a besoin de prendre de l'avance sur nos armées.
- Et puis on a besoin de prendre de l'avance sur l'IA, parce que ça va être aussi un moyen militaire à avoir.
- Oui, complètement.
- Merci Laurent de votre réaction.
- Et c'est vrai que ce que vous avez évoqué pour Bergerac, c'est-à-dire qu'à un moment donné, il faut faire attention dans les décisions que l'on prend.
- Il y a des périodes où on se dit, on n'a plus besoin vraiment d'armée, comme il dit, il y a énormément de choses, donc on ferme, on arrête et tout.
- Sauf que quand on se réveille, ça fait un peu mal.
- C'est François qui est avec nous aussi, Donny.
- Bonjour François.
- Bonjour Patrick, ça va bien ? Écoutez, oui, Jordan Bardella, homme le plus présidentiable pour 2027.
- Alors, c'est une photo, etc.
- C'est notre sondage IFOP fiducial.
- Je suis de Radio Le Figaro, mais qui est quand même assez… Vous êtes surpris, vous, ou pas ? Moi, en fait, aujourd'hui, après ce qui s'est passé entre Marine Le Pen et le gars, je ne me rappelle plus son nom, celui qui a été élu, enfin, il se soit abstenu, ça c'était un truc, c'était une catastrophe.
- Ils n'auraient pas dû faire ça.
- ...
Transcription générée par IA