Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Benjamin Gleize.
- Il est 7h54, ensemble jusqu'à 8h, on débat avec vous au standard au 0826 300 300.
- On commence avec Olivier de Boquer. Bonjour Olivier.
- Bonjour Benjamin.
- Et bienvenue sur Sud Radio.
- Bah oui, c'est un plaisir, c'est un plaisir.
- J'arrive à vous avoir au téléphone, c'est bien.
- Abonné ou pas ? Abonné ou pas au YouTube de Sud Radio ? Ah bah voilà, vous faites partie du million d'abonnés YouTube Sud Radio, Olivier.
- Ah mais je devais être au début des millions.
- C'est l'occasion en tout cas de vous féliciter et de vous remercier.
- Bon, Olivier, vous voulez revenir sur ces prisons de haute sécurité pour accueillir les 200 plus gros narcotrafiquants et même, alors on parle maintenant des islamistes terroristes.
- C'est une bonne nouvelle ça, qu'on puisse mettre en place ces prisons ? Mais ça a tardé quoi, ça a tardé, je ne comprends pas pourquoi ça n'a pas été fait avant.
- Les prisons, alors moi j'ai des membres de ma famille qui travaillent dans les prisons.
- Oui, d'accord.
- Je ne suis pas d'accord avec eux, donc la prison maintenant, ce n'est pas une punition, c'est juste une privation de liberté.
- C'est-à-dire qu'ils ont tout dans les prisons, mais ils sont juste privés de liberté.
- Ils ne peuvent pas se promener, sortir.
- Alors déjà, là, je ne suis pas d'accord.
- Pourquoi ? On n'enlève pas le goût d'y retourner en prison.
- Alors que ce soit les petits délinquants ou les gros.
- C'est surtout les petits délinquants, parce qu'après ils deviennent de plus en plus gros.
- Donc après, c'est...
- Là, ça va peut-être changer en l'occurrence, puisqu'on ne sera pas sous le même régime de détention, vous l'avez entendu.
- Non, mais ils auront tout quand même.
- Ils auront tout quand même.
- Ils ont les salles de sport, ils ont les bibliothèques, ils ont vraiment tout.
- Il n'y a pas de...
- Ce n'est pas une punition, c'est juste une privation de liberté.
- Une privation de liberté.
- Liberté, c'est déjà quelque chose.
- Mais oui, je comprends tout à fait ce que vous voulez dire, Olivier.
- Ils avaient des téléphones, ils avaient tout.
- Donc, ils n'étaient même pas privés de liberté.
- Ils continuaient leur petit trafic et tout.
- Moi, je n'ai pas compris pourquoi on n'a pas mis des brouilleurs de téléphones, alors que ça existe dans les hôtels, sur les bateaux, ça existe partout.
- Mettre des filets de pêche au-dessus des prisons pour ne pas envoyer les drones là-haut.
- Il y a plein de solutions.
- Et je trouve qu'on met beaucoup de temps à les appliquer, les solutions.
- Alors, je me demande si ce n'est pas une histoire politique pour se faire redorer le blason.
- Pourquoi ils ne le font pas avant ? Pour vous, c'est que l'affichage de la part de Gérald Darmanin, quoi.
- Non, mais ils auraient dû le faire avant.
- Je ne comprends pas, je ne comprends pas.
- Vous savez, la prison d'Arles, il y avait la bande à Bader.
- On n'a jamais entendu parler.
- C'était assez sécurisé.
- Jusqu'au jour où le colonel s'est fait tuer, il y a eu des tentatives d'évasion sans arrêt.
- À un moment donné, on ne met pas les moyens qu'il faut.
- Vous avez vu, Olivier, combien de temps il faut pour construire une prison aussi ? Et pour avoir l'accord aussi ? Oui, c'est l'accord.
- Des communes et des résidents.
- Dans le bâtiment, ça va vite.
- Des stades immenses, on a mis un an pour les faire.
- Ça va très vite.
- Après, ce sont les autorisations.
- C'est compliqué parce que les gens ne veulent pas.
- Nous, à Bocquer, on n'a pas de prison, mais on en a une juste en Paris.
- En face de nous, à Tarascon, on en a une à Arles, à 15 kilomètres.
- Les gens ne veulent pas de prison, comme si ça allait attirer des mauvaises...
- Alors que c'est faux.
- Les gens viennent visiter, même s'ils sont à 20 kilomètres.
- Ils viennent voir leurs détenus.
- Ça aussi, c'est un truc qui est aberrant.
- Quand j'entends Darmanin qui dit qu'avant, les prisonniers peuvent recevoir leurs femmes, les serrer dans les bras, tout.
- Après, on s'étonne qu'elle a passé des téléphones.
-...
Transcription générée par IA