Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Hier, certains matchs de Ligue des Champions, il s'agit de foot, ont été interrompus pour rompre le jeûne.
- Et certains joueurs sont allés boire ou manger un petit morceau.
- Et ça a choqué, ça a choqué.
- Hakim, vous êtes avec nous, vous êtes à Villeneuve-sur-Lôde.
- Bonjour Hakim.
- Ouais, bonjour Jean-Jacques.
- Vous adorez le foot, vous êtes enseignant, je le rappelle, Hakim.
- Qu'est-ce que vous pensez de ces arrêts en cours de match pour rompre le jeûne ? Moi, ça m'a étonné, ça m'a surpris.
- Je n'ai pas à souvenir que par le passé, on voyait ce genre d'événement.
- C'est-à-dire que maintenant, on s'arrête à l'heure religieuse, c'est très très surprenant.
- Mais je vais vous dire pourquoi j'ai un petit peu de gêne dans cette histoire.
- D'abord, premièrement, imaginez que par exemple, parmi les joueurs de football d'origine musulmane, il y en a un qui ne le fait pas.
- Pour des raisons qu'il regarde.
- Donc ça veut dire que le regard qui est porté sur lui, tiens, t'as vu, lui, il ne fait pas Ramadan.
- Ça doit être un peu gênant pour lui.
- Deuxième chose, il y a une pression.
- Parce que si on voit ça maintenant régulièrement, les joueurs qui n'avaient pas envie de faire Ramadan parce qu'il y a une compétition, il y a un match très très important et qu'il a besoin de manger, à mon avis, il va y réfléchir à deux fois.
- Parce qu'il y a quand même un regard qui est posé sur lui.
- Pour lui, ça va être embêtant.
- La deuxième chose, maintenant, on sait qui est musulman et qui ne l'est pas dans l'équipe.
- Moi aussi, ça me gêne.
- Ça me gêne de savoir qui est musulman dans l'équipe et qui ne l'est pas.
- Et la troisième chose que je veux dire, cette interruption maintenant qui apparemment se généralise.
- Combien de fois on a vu des matchs de football et les joueurs, ils assument.
- Ceux qui font le Ramadan, ils jouent leur match.
- On l'a vu plusieurs fois.
- La coupure, elle est parfois bien après.
- Ils ont fait leur match.
- C'est-à-dire que c'est leur problème.
- C'est leur affaire.
- Donc, c'est surprenant, cette façon de faire.
- Moi, je trouve ça très bizarre et j'espère que la FFF ne va pas céder à ça.
- Moi, je pense que ce n'est pas une bonne nouvelle.
- Chaque fois que la religion s'invite comme ça, au vu et au su de tout le monde, qu'elle s'étale comme ça, moi, je trouve que ce n'est pas bien.
- Je me demande si ça ne vient pas d'Angleterre.
- Mais bon, ça, c'est une autre question que je me pose aussi.
- Merci.
- Merci, mon cher Hakim.
- Merci pour ce témoignage, cet avis, que vous partagez ou pas.
- Là, je m'adresse à tous les auditeurs, toutes les auditrices.
- 0826 300 300.
- Je poserai la question à Gérald Darmanin tout à l'heure.
- Il est ministre de la Justice, oui, mais il a été ministre de l'Intérieur.
- Donc, ministre des Cultes, il l'a été récemment.
- Je reposerai la question aussi à Bruno Rotailleau, qui sera mon invité le 19, le ministre de l'Intérieur.
- C'est ici que ça se passe, sur l'antenne de Sud Radio.
- Nous avons un gagnant ou une gagnante à notre jeu, Benjamin ? Une gagnante qui va repartir avec son pack Lexan.
- C'est Émilie qui est à Bordeaux.
- Bonjour, Émilie.
- Oui, bonjour.
- Bonjour, Émilie.
- Vous êtes à l'antenne.
- Bonjour, Émilie.
- Bonjour.
- On sent déjà votre sourire à travers la radio.
- Émilie, c'est un plaisir, c'est un plaisir.
- Merci.
- Alors, Émilie a gagné quoi ? Alors, Émilie, une condition déjà, Émilie.
- Avant de repartir avec votre cadeau, est-ce que vous êtes abonnée à la page YouTube Sud Radio ? Pas encore.
- Ah, ben voilà, Émilie.
- Non, ce n'est pas une condition.
- Vous avez gagné.
- Ce n'est pas Benjamin qui vous pose des conditions.
- Non, vous avez gagné, Émilie.
- Oui, vous avez gagné.
- Parce que comme il y a plus d'un million d'abonnés.
- Oui, plus d'un million.
- Bon, mais Émilie n'a pas besoin d'être abonnée pour écouter.
- Non.
- Je suis ravie.
- Ben, exactement.
- Exactement, Émilie.
- Bon, alors.
- Émilie, vous avez gagné un MacBank, une...
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