Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Johan est avec nous à Marseille, bonjour Johan.
- Bonjour Jean-Jacques.
- Merci vraiment d'être avec nous.
- Alors la loi narcotrafic à l'Assemblée Nationale aujourd'hui, il y aura un sujet qui va abondamment nourrir les débats, c'est l'article 8 R de cette loi.
- Que dit-il ? Il souhaite permettre techniquement au service de renseignement d'accéder aux échanges des narcotrafiquants et criminels sur des messageries chiffrées comme WhatsApp ou Signal.
- Est-ce que vous, qui êtes un spécialiste de ces questions, vous êtes favorable à cet article ? Je vais partir d'un constat assez simple, c'est qu'à partir du moment de toute façon où on est connecté, il y a toujours quelqu'un pour nous surveiller.
- Oui.
- Pour observer ce qu'on fait, voir ce qu'on dit maintenant avec les assistants vocaux.
- Donc quand vous utilisez une plateforme qui se dit sécurisée comme WhatsApp ou autre, ou des échanges mail, ou des plateformes de tchats en ligne, de toute façon, il y a un moment donné, si on veut voir vos conversations, on peut.
- Oui.
- Maintenant, alors est-ce que je suis favorable à ce genre d'article-là ? Oui, évidemment, puisque ça va dans le sens de, on veut contrer l'illégalité et les ravages que fait notamment le narcotrafic dans notre pays.
- Oui.
- Donc c'est un peu, alors après, c'est une question un petit peu juridique, on va dire, de dire qui va contrôler, sur quelle base, et ça, je pense qu'il faut le verrouiller pour éviter toute dérive, quelle qu'elle soit, mais de toute façon, comme je vous disais, aujourd'hui, on a déjà des dérives, mais qui sont plutôt favorables, on va dire, aux entreprises commerciales, aux publicitaires, ou des choses comme ça.
- Donc, vous, vous trouvez logique que ce n'est pas une atteinte à la liberté individuelle ? Moi, je trouve que les outils que l'on a pour pouvoir s'exprimer doivent s'exprimer.
- Elles doivent être utilisées dans le cadre de la loi.
- Donc, dans le cadre, si à un moment donné, on utilise un outil qui est mis à notre disposition, qui est gratuit, puisque ces plateformes-là sont gratuites au demeurant, en tout cas jusqu'à présent, si on utilise des outils pour pouvoir avoir une activité illicite, non, à ce moment-là, j'estime que le recours à ce genre de méthode est justifié.
- Est justifié, bien.
- Johan, merci.
- Merci, Hervé, sur François Bayrou et la retraite.
- Bonjour Hervé, vous êtes à Pau.
- Oui, bonjour Jean-Jacques Bourdin.
- Oui, François Bayrou qui a dit hier, oui, pas question de revenir à la retraite à 62 ans.
- Oui, et je me reprends, bonjour à toutes les auditrices et auditeurs.
- Oui, oui.
- Oui, Bayrou, là, il nous déçoit un peu, parce qu'il fait des promesses pour pouvoir obtenir gain de cause et l'association des socialistes avec lui.
- Et après, il se retourne, il tourne directement comme un dictateur.
- En fait, il ne prend pas l'opinion publique et surtout tous les partis qui sont là pour négocier.
- Il aurait pu très, très bien commencer à préparer sa demande et avec justification réelle, prendre une position définitive.
- Mais voilà, c'est assez Bayrou.
- De temps en temps, il est un peu calculateur, mais tous les hommes politiques le sont.
- Ah bah oui, oui.
- Oui, ça, ça, ça, alors là, Hervé, je vous confirme, je vous confirme.
- Vous êtes trop bien le savoir.
- Je vais vous dire, il n'y en a pas un pour acheter l'autre, là.
- Ils sont tous pareils, tous, mais alors quel que soit le parti politique, quel que soit, c'est tous pareils.
- Oui, inscrire son nom à la postérité et puis obtenir une place des plus reluisantes.
- Oui, bah oui, oui, malheureusement, c'est un signe.
- Je pense que la retraite à 62 ans, quand on parle des milliards qui sont en manquement, en 2019, ils mettent 33 milliards sur la table pour financer le photovoltaïque, eh ben, ils auraient pu attendre un peu et puis voir déjà la retraite.
- Mais ce sont d'autres hommes.
- Oui, mais vous savez que, Hervé, vous savez que,...
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