Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 7h55, témoignage ce matin, Karine par exemple. Bonjour Karine.
- Bonjour Jean-Jacques.
- Vous êtes à Pont-sur-Seine, c'est dans l'aube, et vous êtes en télétravail.
- L'intervention d'Éric Revelle vous a fait réagir ce matin, parce que vous êtes en télétravail 3 jours par semaine.
- Oui.
- Et vous êtes efficace.
- En tout cas, moi je travaille plus quand je suis en télétravail, parce qu'en fait, au bureau, on est à 5 dans le bureau.
- Et du coup, on est beaucoup moins concentré.
- On est beaucoup moins concentré qu'en télétravail, on est dérangé par personne.
- Alors après, c'est une organisation, il faut savoir se gérer.
- Il faut savoir se dire que ce ne sont pas des vacances, on est là aussi pour travailler.
- Et ensuite, une fois qu'on a pris l'habitude, tout roule.
- Et moi, par exemple, quand je suis en télétravail, je me mets au boulot à 7h30 et je termine en général vers 18h.
- Quand je suis en présentiel, je suis à 7h45, 16h30, 16h40, quoi.
- Je gagne mon temps de transport, en fait.
- Et oui, et oui, et oui.
- Au travail.
- Vous êtes efficace et plus productive.
- Eh bien, je pense que je suis plus... Oui, oui, c'est sûr que je suis plus productive.
- Et ça ne vous manque pas. Mais 3 jours, vous êtes 3 jours par semaine.
- Oui.
- Ça veut dire que vous êtes aussi en entreprise 2 jours par semaine.
- 2 jours par semaine.
- Oui, voilà.
- Donc, vous avez les deux.
- Vous avez les deux, quoi.
- Alors, pour être franche, je ne saurais pas faire sans.
- Tout simplement parce qu'en fait, on travaille en équipe.
- Oui, j'ai compris.
- En service informatique, on travaille en équipe, on a besoin de se voir.
- Parce que le téléphone, la visio, ce n'est pas aussi pratique que de visu.
- Si on a des réunions, il faut pouvoir les faire.
- Et c'est pour ça que quand j'entends dire que, M. Revelle, dire que les entreprises font des économies, ça, au niveau des locaux, je n'en suis pas si sûre.
- Oui.
- Parce qu'en fait, nous, on nous oblige à être là au moins une journée tous ensemble.
- Donc, déjà, les locaux sont toujours les mêmes parce qu'il faut qu'une journée par semaine, on soit tous là.
- Et en plus, au niveau économie, alors moi, je travaille dans une administration en plus.
- On nous finance une partie de notre chauffage.
- Ah, d'accord.
- Ah, c'est bien, ça.
- C'est que par an, on a à peu près 250 euros de plus.
- Oui, c'est bien, ça.
- Ben, c'est bien, oui et non.
- Oui et non.
- Alors, moi, je vais vous dire pourquoi.
- Très vite, très vite, Karine.
- C'est un choix, le télétravail.
- Donc, à partir du moment où on fait un choix, il faut qu'on assume ce qui va avec.
- Je comprends.
- Et je pense que par rapport à ça, moi, je dis que l'administration, voilà, je ne sais pas comment ça se passe dans le privé, mais il pourrait faire des économies là-dessus.
- Oui, j'ai compris.
- Merci, Karine.
- Merci.
- Au revoir.
- Merci.
- Au revoir, Karine.
- Et merci d'être avec nous, Karine.
- Emmanuel, bonjour.
- Oui, bonjour.
- Comment allez-vous ? Eh ben, ça va, Emmanuel.
- Et l'Algérie ? Vous dites qu'il faut faire preuve de plus de fermeté avec l'Algérie.
- Que proposez-vous alors, Emmanuel ? Que proposez-vous ? Écoutez, nous avons plein de leviers pour se faire respecter.
- Nous avons besoin qu'on nous respecte.
- Oui, mais d'accord.
- Mais comment ? C'est très simple.
- D'abord, on sait parfaitement que les familles des dirigeants algériens, ils viennent tous se garçonner en France, au frais de la princesse.
- Tout le monde le sait.
- Il y a des milliers de retraités qui ont dépassé l'âge canonique en Algérie, qu'on ne peut pas aller vérifier l'état de santé, etc.
- Il y a énormément de leviers.
- On abuse de nous.
- On nous escroque.
- On nous vole.
- Emmanuel, bon, imaginons.
- Imaginons, on interdit à tous les dignitaires algériens de venir en France.
- OK.
- Oui.
- On bloque les retraites.
- De Français, de Franco-Algériens qui sont retournés en Algérie.
- Bon, d'accord.
- OK.
- Bon.
- Et l'Algérie continue à ne pas vouloir récupérer ses ressortissants.
- On fait quoi...
Transcription générée par IA