Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Vous réagissez évidemment sur l'actualité. Julien est avec nous. Bonjour Julien.
- Oui, bonjour Jacques.
- Oui, cette rencontre que vous avez suivie entre Trump et Poutine, selon vous, selon vous, quelle conclusion en tirez-vous ? Eh bien moi j'en conclue la conclusion qu'on constate avec serveur que les Américains n'ont plus les cartes en main aujourd'hui non plus.
- Donc plus pas plus les cartes que les Ukrainiens et qu'ils sont débordés sur tous les fronts, qu'ils n'arrivent plus.
- En fait, je pense qu'on ne pourra plus compter sur eux pour défendre le monde comme ça a été le cas jusqu'à aujourd'hui puisqu'on voit qu'ils sont déjà mis en échec avec les outils en mer noire puisqu'il y a le SS, alors le nom exact c'est Harry Truman, en mer rouge qui a été obligé de reculer de 1300 kilomètres à cause de quatre attaques des outils sur leur porte-avions.
- Donc même les outils qui sont une petite bande sauvage par une armée de pays, ce n'est même pas l'armée du pays du Yémen, c'est un groupe armé au milieu du Yémen.
- C'est un peu comme le groupe Azov qui était un groupe armé au milieu de l'Ukraine à l'époque.
- Ils arrivent à faire reculer de 1300 kilomètres les Américains, c'est quand même un signe que la puissance américaine a un coup dans le goût quand même.
- Et je pense que là aujourd'hui, les Américains n'ont plus la main mise.
- Et donc Trump...
- Qui est très intelligent, qui est loin d'être idiot, va jouer beaucoup plus sur la diplomatie que sur le rapport de force.
- Je pense qu'il va jouer plutôt les accords commerciaux favorables avec la Russie que la guerre frontale.
- Parce qu'il sait, il n'est pas idiot, il comprend que la guerre frontale ça va être compliqué dans le contexte américain de protéger Israël, de combattre l'Iran, de combattre le Yémen, de combattre le Canada.
- Parce que là visiblement il a décidé d'annexer le Canada.
- Enfin il aimerait bien faire...
- Il aimerait bien faire un seul et unique continent américain.
- Et le Groenland, puisque le Groenland fait partie de la plaque américaine techniquement.
- Mais oui, ça va être compliqué de tout gérer d'un coup.
- Donc il va devoir faire des compromis sur certains fronts.
- Merci Julien.
- Merci pour cette remarque de Julien.
- Fabrice, lui, veut nous parler de l'Algérie.
- Je reçois Bruno Rotailleau tout à l'heure.
- Qu'est-ce que vous...
- Bonjour Fabrice.
- Bonjour, bonjour mon cher Jean-Jacques.
- Bonjour Fabrice.
- Qu'est-ce que vous demanderiez...
- Quelles questions poseriez-vous à Bruno Rotailleau ? Je pense qu'à un moment donné il faut...
- Il faut montrer, commencer à montrer quand même les muscles aussi.
- Enfin, de manière diplomatique, je m'entends.
- Il y a eu cette histoire d'ambassadeur.
- Je veux dire, l'ambassadeur de l'Algérie qui est reparti.
- C'est ça, on est bien d'accord.
- Mais je ne vois pas pourquoi...
- Moi je lui demanderais, est-ce qu'il envisage de faire la même chose avec l'ambassadeur de France en Algérie ? J'ai prévu de lui poser la question.
- Mais bon, une fois qu'on a rappelé les ambassadeurs, ça ne fait pas avancer le schmilblick ça, si je puis dire.
- Non, non, non, mais c'est une base justement pour...
- C'est un début de rupture de relations diplomatiques.
- Donc qui dit début de rupture, dit reprise de la discussion.
- Parce que là...
- Là, c'est un dialogue de sourds en ce moment.
- Je veux dire, c'est des batailles, j'ai presque envie de dire, de cours d'école.
- Je vous adresse une liste, non, je la refuse.
- Bon, on ne peut pas continuer comme ça.
- Je pense quand même, personne ne le dit, mais je pense qu'il y a des discussions diplomatiques qui sont en cours.
- Je ne peux pas imaginer qu'il n'y ait aucune discussion actuellement entre la France et l'Algérie.
- Je ne peux pas l'imaginer, mais bon.
- Moi non plus.
- Peut-être que je me trompe.
- Il y a un dialogue de sourds, Jean-Jacques.
- Ah, il y a un dialogue de sourds, oui.
- Ça, c'est sûr.
- Vous avez raison.
- Bon, je vais lui poser toutes ces questions, parce qu'il va bien falloir qu'on ait des réponses franches et directes.
- Moi, mes questions seront directes.
-...
Transcription générée par IA