Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h09, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 7h54 et nos auditeurs réagissent.
- Qui avons-nous en ligne ? Bonjour Jean-Jacques, c'est Adrien à l'appareil.
- Adrien ! Parce que je ne savais pas, j'ai rien sur mes écrans, donc je ne savais pas qui j'avais en ligne.
- Adrien ? Oui.
- Bon, qu'est-ce que vous avez envie de nous dire Adrien ce matin ? Moi j'en ai un petit peu ras-le-bol d'entendre que le racisme anti-blanc n'existe pas et qu'il n'y aurait que le racisme anti-jaune, anti-noir, anti-tout, mais pas le racisme anti-blanc.
- Il n'y a pas malheureusement dans notre société, mais c'est ainsi.
- Ça a toujours été le cas, toujours été le cas.
- Il y a tous les racismes.
- Tout à fait.
- Je suis d'accord avec vous.
- Parce que le racisme anti-jaune, dont on ne parle jamais, mais il existe.
- Moi j'ai des amis qui sont d'origine, qui sont asiatiques d'origine.
- Je peux vous dire qu'ils l'éprouvent aussi le racisme.
- Oui, je suis tout à fait d'accord avec vous.
- Ils ne se font plus discrets par contre.
- Oui, mais enfin, discrets ou pas discrets, il existe.
- Tout à fait.
- Donc, je veux bien tout ce qu'on veut, tout ce qu'on voudrait.
- Ce qui me gêne dans cette société dans laquelle on vit, c'est que maintenant c'est tout blanc ou tout noir.
- C'est-à-dire que...
- On ne parle que du racisme anti-musulman, ou on ne parle que du racisme anti-blanc, ou on ne parle que du racisme...
- Vous voyez ce que je veux dire, Adrien ? Oui, bien sûr.
- On n'est plus dans la nuance, on n'est plus dans la complexité des choses.
- Oui, bien sûr.
- Après, je pense qu'il y a aussi un fond de militantisme.
- On va essayer d'amplifier la situation pour le tourner à l'avantage de son électorat ou d'autres manœuvres.
- Mais oui, je suis d'accord avec vous, Adrien.
- J'aime bien discuter avec vous parce qu'on est d'accord.
- Il faut de la nuance dans la vie.
- Il faut essayer de comprendre.
- En partant de réalité, évidemment, et ne jamais nier la réalité.
- Bien sûr.
- Non, mais tout à fait, moi je suis d'accord avec vous.
- Après, on pourrait, par exemple, se servir de l'histoire et se servir d'un sujet qui est connu.
- L'Afrique du Sud, par exemple.
- Oui.
- Ou de 1948 à 1945.
- En 1991, il y a eu un apartheid instauré contre le peuple noir.
- Et puis là, récemment, la tendance semble s'inverser et les Africanos commencent à être une minorité et à être, on va dire, repoussés du territoire.
- Bien. Merci beaucoup, Adrien.
- Merci.
- Je vous en prie.
- Il fait bon à Brest, ce matin ? Oh là, non. Très pluvieux.
- Très pluvieux.
- Bon, mais vous avez...
- Non, je ne vais pas dire que vous avez l'habitude parce qu'on va dire que je suis anti-Breton.
- Non, non.
- Non, non, non.
- Là aussi, gardons la nuance.
- Il arrive qu'il fasse très beau, mais alors très beau, sur la Bretagne.
- Merci, Adrien.
- Oui, tout à fait.
- Je vous en prie, Jean-Jacques.
- Merci. Au revoir, Adrien.
- Au revoir.
- Serge est en Seine-Saint-Denis.
- Bonjour, Serge.
- Bonjour, Jean-Jacques.
- Ça me fait plaisir de vous retrouver.
- De me retrouver, c'est-à-dire, Serge ? De vous retrouver à parler avec vous.
- Ah, d'accord.
- Pas sur la radio.
- La radio, elle est constamment sur Sud Radio.
- Ah bon ? Très bien, très bien.
- Ça, ça me fait plaisir.
- Ça me fait plaisir.
- Bien sûr.
- Alors, comme Adrien, vous avez posé la question de quoi j'aimerais parler, moi, j'aimerais parler de la manifestation, non seulement de la manifestation de samedi dernier, mais aussi l'agression du Rabban.
- Je pense que l'agression du Rabban, c'est le continuum de la manifestation de samedi, où, malheureusement, je n'ai pas vu des drapeaux syriens.
- Oui.
- Je rappelle que Rima Hassan, elle est syrienne à l'origine, et elle est devenue française, mais elle est syrienne.
- Elle est née en Syrie.
- J'aurais aimé voir des drapeaux syriens pour dire que ce n'est pas normal qu'il y ait eu mille musulmans halawites, et avec des chrétiens d'Orient, qui ont été attaqués, qui ont été tués.
- Voilà, j'aurais aimé.
- Et maintenant, bien évidemment, l'antisémitisme en France n'est pas combattu par Emmanuel Macron, qui...
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