Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Je vous donnais les chiffres tout à l'heure de l'explosion des saisies de cocaïne par la douane.
- 21 tonnes saisies en 2024, plus 74% par rapport à 2023, la cocaïne partout.
- Et depuis le mois de janvier, les saisies se multiplient.
- Vous êtes, et nous sommes avec Malik, et je suis très heureux de recevoir Malik.
- Bonjour Malik.
- Bonjour Jean-Jacques, comment allez-vous ? Ça va très très bien, vous êtes officier de police Malik.
- Vous avez constaté une démocratisation de la cocaïne, notamment dans les universités et les milieux sportifs.
- Racontez-nous.
- Oui, tout à fait.
- Avant, comme je disais à votre couverture, la consommation de cocaïne, c'était vraiment, pour faire simple, d'un point de vue hormonal, les hommes voulaient prendre de la cocaïne pour se dispenser, imposer sa volonté.
- Et puis, cette consommation a dérivé et est devenue vraiment un élément festif.
- Qu'on l'associe avec de la consommation d'alcool ou avoir des pratiques diverses, notamment dans le milieu nocturne.
- Et cela a dérivé vers l'occulte de la performance d'un point de vue physique et intellectuel.
- Et souvent, vous allez dans les universités, notamment en médecine, les premières ou deuxièmes années sont souvent coincées par les forces de police et reconnaissent la consommation de cocaïne.
- Et quand ils développent leur connaissance, notamment d'un point de vue neurologique et sur tout ce qui est cardiovasculaire, ils ont très vite compris qu'il faut arrêter la consommation de cocaïne, et quand ils développent leur connaissance, notamment d'un point de vue neurologique et sur tout ce qui est cardiovasculaire, ils ont très vite compris qu'il faut arrêter la consommation de cocaïne.
- Finalement, ça crée une dépendance.
- Oui, oui, oui. Vous le constatez, vous êtes officier de police. Les milieux sportifs aussi ? Oui, tout à fait. Notamment le culte physique, les sports de combat, où ils prennent ça pour vraiment développer leur performance.
- Oui, parce que ça, sur le terme, ça développe, on va dire, la résistance.
- C'est comme une drogue dure, c'est l'héroïne.
- C'était connu, c'était développé pour augmenter ses forces physiques.
- Oui, oui, oui. Et puis aussi dans le milieu de l'entreprise.
- Oui, il y a par exemple les VRP, certains cadres, notamment dans le milieu boursier, prennent de la cocaïne vraiment pour développer leur performance, mais ils hypothèquent leur vie.
- Bien sûr, c'est extrêmement dangereux, mais Malik, c'est donc devenu courant.
- Les saisies sont sans cesse, les forces de police sont confrontées aux usagers de cocaïne en permanence.
- Mais Jean-Jacques, l'offre s'est adaptée à la demande.
- Il y a de plus en plus de demandes, donc l'offre s'est adaptée à la demande, tout simplement.
- Oui, bien sûr.
- Mais il faudrait vraiment prendre le temps de faire des émissions avec un peu plus de temps.
- Il faudrait inviter les personnels de santé, notamment les neurologues, ceux qui travaillent vraiment dans le cardiovasculaire.
- Ils pourront voir l'impact sur le temps sur ces personnes qui consomment des drogues dures.
- Et ce serait intéressant de faire une corrélation avec...
- Une corrélation avec les magistrats également.
- Moi, je regrette vraiment que les magistrats de Marseille aient été sanctionnés par leur hiérarchie, parce que ce qu'ils ont dit, c'était vrai.
- Il faut également s'intéresser à l'international.
- Comprendre pourquoi l'agriculture des paysans, par exemple en Birmanie ou en Amérique du Sud, notamment avec cette transformation politique où Lula est revenu au pouvoir, où il y a des paysans qui s'est orientés vers de l'agriculture classique, et maintenant, on refond soit du pavot, soit de la coca.
- On pourrait s'intéresser également à ça.
- Bien sûr.
- Pourquoi une des voies régulières de la cocaïne en Europe, c'est le Brésil via la Guyane, via la France, voire les Antilles ? Parce que vous avez parlé des douaniers, mais il ne faut pas oublier le travail exemplaire de nos forces armées, qui font des saisies records de tonnes de cocaïne.
- Oui, c'est vrai. Bien. Merci beaucoup, Malik. Merci pour votre témoignage.
- Je vais revenir sur ces chiffres et sur la cocaïne, évidemment, parce que là encore, 0,826, 300, 300, il est 8 heures.
- Merci d'être avec nous. Vous êtes sur Sud Radio.
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Transcription générée par IA