Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Merci d'être avec nous. Vous réagissez. Jean-Pierre, par exemple, qui est à Marseille. Bonjour, Jean-Pierre.
- Bonjour, Jean-Jacques.
- Comment ça va, mon cher Jean-Pierre ? Est-ce que vous avez entendu tout à l'heure de l'augût à l'Assemblée dire que nous étions boulorisés, que nous étions je sais plus trop quoi, chiens de garde médiatique de je sais pas trop quoi, d'ailleurs ? Mais enfin bon. Et j'ai répliqué en disant « Nous ne sommes ni boulorisés, ni macronisés, ni lepénisés. Nous sommes bourdinisés ».
- Voilà ce que j'ai... Enfin je suis, moi. C'est ce que j'ai dit. La liberté, l'indépendance, c'est indispensable. Jean-Pierre, oui.
- Écoutez, moi, ce que je vous remercie, je vous remercie d'avoir de l'humour. Et surtout d'exercer votre métier comme vous le faites, parce que je trouve qu'il y a un changement entre vous sur une autre antenne et vous sur Sud Radio. Je dois vous dire que vous êtes bien meilleurs.
- Ah bon ? En vieillissant, je m'aménage alors, Jean-Pierre. Le bon vin. Mais peut-être que Delogu devrait peut-être en boire du vin ou mettre de l'eau dedans, parce que lui, je vous remercie de le laisser s'exprimer et de laisser plus généralement les soudés, les panneaux, les Mélenchons s'exprimer, parce que chaque fois qu'ils s'expriment, ils donnent envie de voter pour d'autres partis que pour eux. Ils sont d'une bêtise abyssale.
- Et Delogu sait pas qui est Pétain, ne sait pas ce que c'est qu'un chien de garde. Peut-être qu'il vous aurait traité de berger allemand s'il avait été au bout de ses idées.
- C'était chez moi, d'ailleurs, à propos de Pétain. C'est peut-être pour ça qu'il m'en veut. C'est sur une question que j'ai posée.
- Le nombre de politiques qui m'en veulent parce que j'ai posé des questions dérangeantes, vous n'imaginez même pas partout. Partout. Vous voyez, ici, je vais faire la liste bientôt, Jean-Pierre.
- Je vais faire la liste bientôt.
- Vous savez, des SMS que je reçois, des insultes que je reçois, des politiques. Je parle pas du public, parce que j'ai posé une question qui était dérangeante.
- Mais de tous bords. Je peux vous assurer, mon cher Jean-Pierre, c'est de tous bords. Je les ai tous. J'ai un catalogue.
- Jean-Jacques, ce qu'il faut surtout, et c'est que vous continuiez, aller laisser répondre, parce qu'en fait, c'est pas les questions qui sont gênantes.
- Ce sont leurs réponses. Et ils sont ridicules. Et particulièrement M. Delogu, Mme Soudé.
- Ou Mélenchon. Bon, il est un peu plus cultivé. Mais il y en a d'autres, à la France Insoumise, qui sont d'une bêtise habitale.
- Et les laisser parler comme vous le faites, c'est la meilleure des choses, parce que vous les prenez avec beaucoup de sympathie.
- Ils répondent avec leur cerveau qui est un peu monocéphale, disons-le. Et puis voilà, ils sont dépourvus d'arguments. Donc ils insultent.
- C'est tout ce qu'ils savent faire. C'est tout ce qu'ils savent faire. Donc moi, je vous demande de continuer sur tout.
- Rires du public. Et quand il dit que les médias sont valorisés ou de droite...
- Bon, franchement, quand on lit la presse écrite, il y a 90% à peu près qui est au centre, à gauche ou à l'extrême-gauche.
- Et à la télé, c'est majoritairement à gauche ou parfois à l'extrême-gauche. Donc ces propos sont ridicules.
- Et c'est bien qu'ils puissent les dire, surtout. Faut le laisser parler.
- Merci, Jean-Pierre. Merci. C'est heureux. Et merci à vous.
- Merci à vous. Bonne journée. Merci, Jean-Pierre. Bon, de droite, de gauche, moi, je suis, je vous l'ai dit, journaliste avant tout.
- C'est tout ce qui compte pour moi. Il est 7h59. Vous êtes sur l'antenne de Sud Radio, où on peut parler vrai.
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Transcription générée par IA