Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- La condamnation de Marine Le Pen et de cadre du Rassemblement National, anciennement Front National, fait réagir.
- Cédric et Baptiste sont là. D'abord Cédric, bonjour Cédric.
- Bonjour M. Bourdin.
- Cédric, vous êtes électeur du Rassemblement National et pour vous, si j'ai bien compris, ce n'est pas le fond du problème qui vous scandalise, c'est l'inéligibilité.
- Tout à fait, puisque logiquement l'inéligibilité se fait quand il peut y avoir récidive.
- Elle ne se représentera pas aux élections européennes.
- Donc de base, il y a une problématique.
- Je me rends compte simplement que lorsqu'il y a des choses qui peuvent arriver et qui peuvent faire flamber la France dans le sens électoral du terme, eh bien on boucle, on ferme, on ennuie, on fait en sorte que les gens se fassent taire ou se taisent.
- Et j'en ai pour preuve ces huit, notamment.
- La démocratie, pour moi, est entachée et c'est très bien.
- Et je pense qu'on va se révolter à notre façon et il ne faudra pas s'étonner s'il y a 11, 12, 13, 15, 20 millions de personnes dans les rues.
- Notamment, j'en ai discuté avec des personnes qui ne sont pas du tout au Rassemblement National, mais avec mes amis hier au téléphone.
- Et ils ont dit, de toute façon, c'est simple.
- On n'avait pas de...
- On n'avait pas de quoi voter, on ne savait pas ce qu'on pouvait voter et tout ça.
- Mais ce n'était pas bien.
- On va voter Rassemblement National.
- Ça va donner un élan.
- Vous savez, ça va faire un petit peu comme le tsunami.
- Il y a un tremblement de terre là et à 800 kilomètres, il y a un tsunami.
- C'est ce qui risque d'arriver.
- Et je serais fier qu'on puisse dire un jour, ça va arriver, le Rassemblement National.
- Quel que soit la façon...
- Mais Cédric, vous êtes prêt à descendre dans la rue ? Tout à fait.
- Et pour faire quoi ? Pour faire quoi ? Regardez simplement, il y en a qui descendent dans la rue quand Jean-Marie Le Pen décède, d'accord ? Alors pourquoi on ne descendrait pas dans la rue quand Marine Le Pen, en fait, est non-invisible ? Donc il y a quand même une problématique.
- Donc aujourd'hui, oui, il faut que nous, on se rassemble au niveau national.
- C'est rigolo d'ailleurs, Rassemblement National, au niveau national, pour pouvoir justement se battre.
- Et je sais, j'ai écouté hier, il y a...
- Je ne sais plus qui c'est qui a dit ça, qui souhaitait que...
- Le président de la République, Gracie, Marine Le Pen, mais elle n'acceptera pas.
- Parce que pour elle, ça sera quand même une...
- Il faut qu'elle soit blanchie.
- Mais dans l'histoire, dans l'histoire même de cette problématique, moi je trouve que...
- Blanchie, c'est la justice qui dira en appel si la condamnation est confirmée ou pas.
- Oui, mais il y a quand même...
- Dans ce problème de condamnation, il y a quand même peu de preuves.
- Ah non, non, il y a toutes les preuves, Cédric, Cédric.
- La problématique, qu'elle est là...
- Cédric, la problématique, ce n'est pas le manque de preuves.
- Il y a toutes les preuves.
- La problématique, c'est l'exécution provisoire de l'inéligibilité.
- C'est là qu'il y a débat.
- Ce n'est pas sur le fond.
- Sur le fond, il n'y a pas débat, Cédric.
- Je vais mettre Baptiste avec nous.
- Bonjour, Baptiste.
- Bonjour, Jean-Jacques.
- Bonjour, vous êtes à Boulogne-Biancourt, Baptiste.
- Que dites-vous de votre côté ? Cédric est un électeur du Rassemblement national.
- Vous, vous êtes un électeur de gauche.
- Alors, que dites-vous ? Si, par exemple, un homme ou une femme de gauche étaient dans la même situation que Marine Le Pen, est-ce que vous accepteriez la condamnation et l'inéligibilité ? Mais c'est ça qui est beau avec le Rassemblement national.
- C'est que ça a déjà été le cas, Jean-Jacques.
- Avec une petite statistique, 100% des élus qui ont été condamnés pour détournement de fonds publics ont reçu une peine d'inéligibilité qui accompagnait la condamnation.
- C'est quand même fou.
- Beaucoup de choses me font sourire dans ce que dit Cédric sur...
- sur le fait qu'il fait un petit lapsus en disant...
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