Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Merci d'être avec nous, il est 7h55, nous sommes avec Johan qui est à Marseille.
- Bonjour Johan.
- Bonjour Jean-Jacques.
- Vous êtes dans l'informatique, vous connaissez bien l'intelligence artificielle et je parlais des fake news, des fausses informations fabriquées par l'intelligence artificielle.
- Comment faites-vous pour déterminer ce qui est vrai et faux ? Alors ça devient de plus en plus compliqué, étant donné que les intelligences artificielles, que ce soit pour faire du deep faking, notamment, sont de plus en plus performantes.
- Donc moi, à titre personnel, en tout cas, ça nécessite de faire tout simplement du recoupage d'informations.
- Entre quelle est la source de l'information, quel est le message, quel est le propos, et est-ce que ce message est cohérent par rapport à l'ensemble des messages qui peuvent tourner dans l'environnement auquel l'information s'affirme ? Oui, j'ai compris.
- J'ai compris, vous faites du recoupage, quoi.
- Vous vérifiez, vous faites ce que nous faisons tous, nous, journalistes, vous essayez de vérifier l'information.
- Ça, c'est quand même la priorité.
- En tout cas, les journalistes qui sont consciencieux de leur travail, oui.
- Bon, c'est une radio.
- Pour ça, oui, il n'y a pas de souci.
- Mais c'est vrai qu'on est tellement dans un flot d'informations continues, tout le temps, sur la brèche, tout le temps, tout le temps, tout le temps à recevoir des informations, qu'il faut vraiment avoir cet exercice.
- Vous savez, Johan, là, je fais une petite parenthèse, vous avez entièrement raison, il faut absolument...
- Vous savez que nous, notre responsabilité est de plus en plus grande, nous, journalistes, et on fait très, très attention.
- Moi, le premier, mais bon, le problème, en plus, c'est qu'il y a une dérive dans notre métier, c'est qu'on est de plus en plus sur du journalisme d'opinion et non plus sur du journalisme d'information et d'explication et d'analyse.
- Vous savez que c'est mon cheval de bataille.
- C'est une manie, maintenant, de donner son opinion avant même...
- Dès qu'on a une info, on donne l'opinion.
- Donc, ça masque même l'information elle-même.
- C'est-à-dire qu'il faut faire très, très, très attention.
- Merci, Johan.
- Merci, Jacques.
- Merci.
- Anthony, toute autre chose.
- Bonjour, Anthony.
- Bonjour, Jean-Jacques.
- Comment ça va, mon cher Anthony ? Eh bien, ça va très bien.
- Bon, dites-moi, la Chine et les États-Unis ne vont plus beaucoup commercer, puisque les droits d'honne sont tels d'un côté comme de l'autre que...
- Alors, les Chinois risquent de se retourner vers nous, quoi.
- C'est plutôt une bonne...
- Enfin, je pense que c'est plutôt une bonne nouvelle.
- Vous trouvez que c'est une bonne nouvelle, vous ? Ben, disons qu'on avait...
- On s'est posé la question, savoir comment l'Europe allait réagir à ces droits de l'homme.
- Est-ce que l'Europe allait pouvoir s'unir ? C'était une question qu'on se posait tous, parce qu'il fallait que l'Europe soit unie pour peut-être contruquer les États-Unis.
- Oui, oui.
- Avoir les Chinois, alors qu'on n'arrivait pas à trouver d'accord aujourd'hui, les Chinois veulent trouver des accords avec nous.
- Je n'ai pas une boule de cristal, mais je pense que ça peut être un bon moyen.
- Un allié comme la Chine peut aussi sceller l'unité de l'Europe.
- C'est mon opinion.
- Vous pensez qu'il faut négocier avec les Chinois et trouver des accords commerciaux ? De toute façon, il faut parler à tout le monde.
- Oui, ça, vous avez bien raison.
- Il faut parler à tout le monde.
- Il faut arrêter de penser qu'on est seul au monde.
- Exactement.
- Et la Chine est un gros partenaire.
- On était au point mort, mais aujourd'hui, on va dire entre parenthèses, grâce ou à cause de Trump, c'est des accords qui peuvent aboutir.
- Moi, je trouve ça, c'est plutôt une bonne nouvelle.
- Bon, en espérant que le marché chinois va s'ouvrir plus à nos produits.
- Bon, merci, Anthony.
- Merci.
- Il est 7h59.
- Vous êtes sur Sud Radio, évidemment.
- Vous donnez votre avis.
- Vous avez des infos à nous faire partager.
- Votre quotidien.
- Dites-nous.
- C'est un plaisir de vous savoir là.
- 0826 300 300 .
Transcription générée par IA