Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 7h55, témoignage ce matin sur Sud Radio, Noémie est à Lyon.
- Bonjour Noémie.
- Bonjour Jean-Jacques.
- Noémie, vous courez régulièrement, vous courez à un très bon niveau, vous faites des trails, vous avez même fait le marathon de Rome l'année dernière.
- Est-ce que vous ressentez une forme d'insécurité en courant ? Honnêtement, non, parce que c'est en sorte que maintenant, prévoir l'inconnu et l'impensable, ça reste toujours compliqué.
- On ne peut pas imaginer qu'en allant simplement courir en jogging, on puisse se faire surprendre si, tant est que ce soit cette situation-là.
- En revanche, il y a des précautions qui sont à prendre.
- Le téléphone chargé, avec nous en trail notamment, on a toujours une couverture de survie avec nous.
- Ce qui en fait, on ne peut pas changer grand-chose si on est agressé.
- Voilà, évidemment.
- Souvent, on parle de gadget, mais la montre qui est connectée, qui permet d'avertir notamment quelqu'un s'il nous arrive quelque chose, une chute ou autre chose, c'est pratique.
- Maintenant, comme je disais, prévoir l'inconnu, c'est toujours compliqué.
- Mais est-ce que vous choisissez, quand vous vous entraînez, Noémie, est-ce que vous choisissez vos parcours en fonction des risques éventuels ? C'est compliqué.
- On voit bien aujourd'hui des agressions qui peuvent avoir lieu en ville, ou en campagne, qu'il y en a régulièrement.
- Vous vous êtes sentie, parfois, vous avez été agressée d'une manière ou d'une autre ? Honnêtement, est-ce que c'est une forme d'agression ? Je ne saurais le dire, parce qu'aujourd'hui, tout est discutable.
- Maintenant, sentir des regards posés, voire déposés, de façon parfois un peu déplacée, ça arrive, pour le coup, un peu plus régulièrement en ville, parce que c'est le temps à Lyon et à l'Inde du monde.
- En campagne, par contre, on va dire l'Ouest lyonnais, ça m'est déjà arrivé d'aller courir tard le soir, l'été, par contre, pas seul, avec forcément deux copains, enfin voilà, pas seul, parce que même si les 22h, il fait encore 30 degrés, on ne sait pas ce qui est aussi bien les animaux que les humains.
- C'est vrai que ne pas faire courir seul, même demain, il faut avoir sa frontale, mais encore une fois, ça n'empêche pas l'impossible, je dirais, malheureusement.
- Mais en termes d'agressivité, ce sont des regards déplacés, voire parfois des remarques très encore vulgaires, je dirais.
- Bien, merci beaucoup Noémie, merci pour votre témoignage.
- Sylvie témoigne sur un autre sujet que nous avons développé tout à l'heure, entre 7h et 7h30, les produits d'hygiène.
- Les Français achètent moins de produits d'hygiène, parce que ça coûte cher.
- Sylvie est à Agen, bonjour Sylvie.
- Oui, bonjour, bonjour M. Bourdin, vous allez bien ? Ben, ça va très bien Sylvie, très très bien.
- Bon ben, c'est bien, c'est bien.
- Je suis content de vous avoir ce matin.
- Mais moi je suis contente aussi.
- Alors, vous comparez… Mais moi je suis contente aussi.
- Les prix, même sur les produits d'hygiène, hein Sylvie ? Ben moi je compare… ben de toute façon, on est obligé, on est obligé de comparer les prix sur tout.
- Moi je vois il y a quelques années, quand j'allais faire mes courses, bon, je rentrais dans le magasin, ça prenait un certain temps, mais sans plus en fait.
- Mais maintenant, je suis obligée de passer, je suis obligée de tout regarder.
- De tout regarder.
- Et en plus, j'ai entendu la dernière fois, cette semaine-là, il y a eu une émission avec M. Édouard Leclerc, ça y est, c'est reparti à la hausse.
- Oui.
- Donc, de toute façon, je pense que les gens, on est arrivé, même quand on discute avec les gens dans les magasins, ce n'est plus possible.
- On est en train de nous faire crever.
- On ne peut plus rien acheter, c'est limité.
- On se limite sur tout.
- Moi j'ai vu que j'ai même été regarder sur le papier de toilette, faire attention sur le prix du papier de toilette.
- Donc, en fait, ce n'est plus possible.
- La France est devenue… mais en fait, on est en train de nous appauvrir.
- Et de l'autre côté,...
Transcription générée par IA