Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Vos solutions pour trouver des solutions pour notre pays.
- Philippe, bonjour.
- Oui, bonjour Jean-Jacques.
- Bonjour, vous êtes à Argenteuil.
- Qu'est-ce que vous proposez, vous, Philippe ? Moi, je trouve 5 milliards déjà direct.
- Allez-y, comment ? Allez, direct.
- On va arrêter de causer le canal Seine-Nord.
- En France, il n'y a pas une seule entreprise qui fait du transport fluvial.
- C'est un transport d'étrangers.
- Donc, ça coûte 5 milliards.
- Déjà, on a gagné 10%.
- Bon, ensuite, vous dites qu'il faut limiter les subventions aux entreprises et s'attaquer aux dépenses inutiles.
- Quelles sont, selon vous, les dépenses inutiles ? Les dépenses inutiles, d'une certaine façon, c'est tous les crédits d'impôt aux entreprises en France.
- La plupart du temps, je dirais, si une entreprise est obligée d'avoir des subventions pour survivre, c'est qu'elle n'est pas viable.
- Donc, d'une certaine façon, on repousse juste le jour de sa fermeture.
- Alors, si on subventionne une activité commerciale avec de l'argent public, ça ne va plus.
- Ce n'est pas normal.
- Moi, je n'ai jamais touché une seule pense de subvention.
- Bon, il y a aussi, franchement, des dépenses publiques à limiter, Philippe, non ? Vous voulez que je vous donne un chiffre, Philippe ? Je vais vous donner un chiffre.
- Sur les fonctionnaires territoriaux, parce qu'on entend beaucoup les maires, les présidents de départements, de régions protester.
- Mais je regarde, par rapport à 97, plus 22% de fonctionnaires, en plus, et dans la fonction publique territoriale, c'est-à-dire départements, régions, mairies, plus 45% de fonctionnaires, en plus.
- Oui, mais ça, c'est...
- Regardez comment marche l'Allemagne.
- L'Allemagne, c'est rapide.
- Il y a le gouvernement, il y a les landers, il y a les communes.
- Nous, on a 1 000 feuilles de structure.
- Ça, c'est sûr.
- Communes, communautés de communes, départements, régions.
- Et donc, on fait sauter deux crans.
- Je suis d'accord.
- D'accord, je suis d'accord.
- Aucun parti politique ne s'attaquera à ça, je vous le dis.
- Aucun, parce qu'ils ont peur.
- C'est du clientélisme électoral.
- Aucun ne le fera.
- Et ça fait sauter des postes d'élus, vous comprenez ? Bah, évidemment.
- Fabrice, attendez, Philippe.
- Fabrice est avec nous.
- Bonjour, Fabrice.
- Bonjour, Jean-Jacques.
- Vous êtes à Oloron-Sainte-Marie.
- Alors, comment arrêter de dépenser, Fabrice ? Bah voilà, ça vient d'être dit, justement.
- Il y a ça.
- Moi, je dis, il faut...
- Arrêter de dépenser, Jean-Jacques, pour moi, c'est dépenser mieux.
- Voilà, parce que quand on gère quelque chose, on ne se trompe pas les dépenses, c'est idiot.
- Par contre, on dépense utile.
- Oui, je comprends.
- Voilà, et effectivement, on vient de le dire.
- Toutes ces strates qui ont été rajoutées les unes aux autres, etc., c'était soi-disant pour dépenser plus utile, pour mutualiser les dépenses.
- Tu penses ? On les a multipliées, quoi.
- On les a multipliées.
- Et il y a ça.
- Il y a tous les avantages.
- Tous les avantages qui sont maintenus depuis des générations à tous les anciens élus, etc.
- Bon, attendez, il faut arrêter.
- Ça aussi, c'est de la dépense.
- Ça aussi, c'est de la dépense publique, quoi.
- Tous les systèmes de sécurité, les avantages, etc., pour les anciens ministres, présidents, etc., sur lesquels il ne faut surtout pas toucher.
- Moi, quand une Élisabeth Borne dit « Ah, mais moi, je ne vois pas pourquoi je renoncerai parce que j'ai pris des risques », le gars qui se lève tous les matins à 8h qui travaille pour son pays, il ne prend pas des risques.
- Président, le travailleur indépendant, profession libérale, lui, il prend des risques.
- Est-ce qu'il a des avantages ? Non, on le tombe.
- Il faut quand même remettre, comme on dit, l'église au centre du village, si j'ose dire, quoi.
- Prioriser, prioriser.
- Qui prend les véritables risques ? Franchement, ces gens-là qui sont élus, ils sont payés pour...
- Il n'y a pas de problème.
- Le gars qui a le courage de s'engager et de faire quelque chose, qui engage ses biens, tout ce qu'il a, toute sa famille et tout, lui, il prend des risques pour son pays.
- Il a quoi comme protection ? C'est vrai.
- Merci Fabrice, merci Philippe.
- Allez, vous êtes nombreux d'ailleurs à réagir ce matin sur l'antenne de...
Transcription générée par IA