Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 7h54, Mohamed est avec nous de Perpignan. Bonjour Mohamed.
- Oui, bonjour M. Bourdin, bonjour à vos invités, auditeurs, auditrices.
- Dites-moi, vous êtes athée, mais le pape François vous a marqué.
- Tout à fait. Personnellement, je suis athée. Mes enfants, ils ont fait leur communion et leur baptême.
- Bon, je suis marié avec une personne d'origine européenne, française, et ce pape m'a particulièrement touché.
- Je pense qu'il est allé vers vraiment les gens qu'il en avait besoin, qui attendaient quelque chose de l'Église, qui attendaient quelque chose d'une religion, puisqu'en plus, il s'est rapproché quand même pas mal des autres religions.
- C'est vrai.
- Et c'est ce que j'apprécie.
- C'est un homme d'ouverture, Mohamed.
- C'est un homme d'ouverture, et je pense qu'il a un peu...
- Il boudait peut-être certains chefs d'État, certains pays.
- C'est tout en son honneur. Il est allé vers les plus nécessiteux.
- Et je trouve que c'est formidable. J'espère que le prochain pape sera aussi dans la même lignée que cet homme.
- Et je trouve ça formidable que les hommes croyants aident les gens un petit peu dans le besoin, dans la nécessité, où ils leur tendent la main.
- Je trouve que c'est vraiment...
- C'est vraiment quelque chose de formidable.
- Bien. Merci, Mohamed.
- C'est vrai qu'il a permis le retour vers l'Église de beaucoup de jeunes, notamment.
- Il était très apprécié parmi les jeunes, le pape François.
- Bien. On va parler de toute autre chose avec Pierre.
- Bonjour, Pierre.
- Oui, bonjour, monsieur Bourdel.
- Comment allez-vous, mon cher Pierre ? Ça va très bien, merci.
- Bon. Alors écoutez-moi, Pierre.
- Écoutez-moi, parce que ça tombe très bien, ce que vous allez nous dire.
- Je sais, en gros, à peu près.
- Tout à l'heure, je reçois Catherine Vautrin, qui est ministre du Travail, ministre de la Santé, ministre très important dans le gouvernement Bayrou.
- Et je lui poserai une question sur l'abattement fiscal de 10% dont bénéficient les retraités.
- Est-ce qu'il va être remis en cause et supprimé ? Pierre, vous ne voulez pas qu'il soit supprimé ? Eh bien non.
- Eh bien non.
- Est-ce qu'ils se mettent 10% à moins sur leurs revenus ? Sur tous leurs avantages ? Non. Tous les avantages qu'ils ont.
- Ça, ils n'en parlent pas. Personne n'en parle.
- Vous voyez ? Mais ce qu'il y a, c'est que, que ce soit pour les retraités ou pour les ouvriers, parce que maintenant, ils disent plus ouvriers, ils disent collaborateurs.
- Mais, oui.
- Donc, tout ça, c'est des petites gens qui enfolent les frais.
- Alors, la mauvaise gestion qu'il y a eue depuis 14 ans, depuis qu'il y a M. Macron, eh bien, voilà.
- Nous en payons les conséquences.
- Non seulement nous en payons les conséquences, mais il faut payer pour rembourser leurs annuels.
- Pierre, je voudrais qu'on soit honnête.
- Il y a une mauvaise gestion.
- Macron est en partie, Emmanuel Macron, responsable.
- Mais ça fait 50 ans que le déficit se creuse.
- Oui, mais avec M. Bruno Le Maire...
- Ils se sont tous succédés, hein ? Oui, oui, oui.
- Dans le déficit.
- Mais M. Bruno Le Maire a accentué...
- Mais le déficit, quand même.
- Non, le plus, ça a été sous François Mitterrand.
- Le plus de déficit.
- D'accord.
- Mais enfin, ils ont jamais fait...
- C'est pas une raison pour exonérer les autres.
- Et voilà, tout à fait.
- Mais en fait, d'année en année, tout se creuse.
- Voilà.
- Le déficit.
- Alors, oui.
- Et nous, nous devons payer les conséquences.
- Non, mais vous avez raison.
- Mais je vais poser la question à Catherine Vautrin.
- Je vais lui dire, est-ce que oui ou non ? Parce qu'il y a des rumeurs.
- Il y a des rumeurs.
- Il y a des déclarations qui sont contradictoires.
- Moi, je veux savoir une bonne fois pour toutes.
- Oui ou non, est-ce que l'abattement fiscal de 10% des retraités sera supprimé ? Oui ou non ? La question est claire.
- Ça sera oui ou ça sera non ? Hein, Pierre ? Eh bien non.
- Elle va tourner, tourner.
- Eh bien, on va voir.
- Elle n'en aura pas.
- Oui, ni oui, ni non.
- Eh bien, on va voir, Pierre.
- Allez, rendez-vous tout à l'heure, alors.
-...
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