Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Drapeau en berne, samedi, à l'occasion des funérailles du pape François, est-ce qu'il y a franchement matière à polémique ? Je ne sais pas.
- Emmanuel, vous êtes à Surenne, bonjour Emmanuel.
- Bonjour.
- Bonjour, vous êtes catholique Emmanuel.
- Oui.
- Bon, il y a matière à polémique ou pas ? Bon écoutez, il y a d'autant moins matière à polémique quand même.
- Il serait bon qu'on se rappelle que la France est un grand pays catholique.
- La France a joué un rôle immense dans l'histoire de la catholicité.
- Des figures comme Jean-Marie Vianney, Thérèse d'Elysieux, Sainte-Élisabeth, le père de Foucault, des gens extraordinaires, d'une envergure extraordinaire, qui influencent aujourd'hui encore toute la pensée, tout le monde catholique.
- La France a fait une grande œuvre catholique.
- Et tout récemment, Mgr Sarah expliquait que dans son parcours, qui fait partie des papabilés, Mgr Sarah, qui est guinéen, disait que ces gens extraordinaires, ces prêtres qui sont venus évangéliser l'Afrique, étaient des gens merveilleux.
- On n'a absolument pas honte.
- Au contraire, soyons fiers d'être une grande nation catholique.
- Oui, c'est ça.
- C'est ça.
- Et bien, on met les drapeaux en berne pour indiquer, mais oui, c'est aussi notre histoire.
- L'histoire de la papauté, l'histoire du christianisme, c'est en plein notre histoire.
- Donc, naturellement, on est émus.
- Voilà.
- Voilà.
- Et vous comprenez fort bien cette décision du président de la République.
- Complètement.
- D'ailleurs, ça a été fait en 2005, à l'occasion de… Oui, oui, oui.
- Oui, oui.
- Moi, j'ai envie de… C'est bien qu'on se… Il y a eu cette extraordinaire apostrophe, ce discours formidable qu'avait fait Jean-Paul II au Bourget en 1980, où il a mis… Il avait lancé cette phrase, « France, fille aînée de l'Église, éducatrice des peuples, sois fidèle à ton baptême ».
- Moi, je pense que, en plus, tout ce qui a été dit sur le pape François qui n'aimait pas la France, je ne suis pas tout à fait d'accord avec ça.
- Je ne vois pas d'où ça peut venir, d'ailleurs.
- Alors, je viens de citer, et il les connaissait très bien, et il lisait bien le français, et en dehors du fait que le pape François aimait beaucoup la littérature française, on n'a pas les mots de l'air, mais bien d'autres, d'auteurs, mais il connaissait parfaitement tous les écrits du père de Foucault, par exemple.
- Bien sûr.
- Donc, en aucun cas, un peu qu'il ait eu… Naturellement, il y a un point sur lequel, effectivement, il ne risquait pas de s'entendre beaucoup avec Emmanuel Macron, c'est une loi sur la fin de vie, et la loi sur l'avortement de la Constitution, qui est à l'opposé totalement de la pensée du pape François, qui était l'homme qui voulait protéger les plus faibles et les plus petits.
- C'est donc, a fortiori, ceux qui sont proches de la mort, ou encore plus, les enfants à naître.
- Donc, sur ce plan-là, on ne risquait pas d'avoir le pape François marchant dans le sens d'Emmanuel Macron, mais en ce qui concerne la France, son histoire, et les Français en général, le pape François a dit énormément de choses, on n'a pas le temps de le faire là maintenant, mais je peux vous servir des chapitres entiers où il disait du bien de la France.
- Bien, merci beaucoup Emmanuel, merci.
- Il est 7h59.
- .
Transcription générée par IA