Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Jacques est avec nous à Castres. Bonjour Jacques.
- Bonjour Jean-Jacques. Vous allez bien ? Oui, très bien, très bien. Vous soutenez la grève SNCF, la grève sud de Sud-Rai. Pourquoi ? Non, c'est parce que je ne soutiens pas à exprimer. Je soutiens ou je ne soutiens pas en même temps parce que je trouve qu'il y a de plus en plus de Français qui aimeraient aussi être représentés de la rue, je pense moi.
- Et les gens de la SNCF, eux, ont les moyens de le faire.
- Donc je ne sais pas quel est le taux de pourcentage que les gens sont d'accord ou pas d'accord pour la grève SNCF.
- Mais je trouve qu'ils ouvrent une voie tout le temps un petit peu.
- Et en même temps, ça rappelle peut-être certaines conditions de travail pour certains.
- Je ne sais pas pour. Moi, je trouve que faire des grèves, bien sûr, au milieu des ponts, ce n'est pas logique.
- Mais en même temps, ils ouvrent la voie peut-être à certaines choses.
- De vue, en ce moment, de l'instabilité politique qu'on a, il y a des sens aussi.
- Oui, mais Jacques, c'est très catégoriel quand même. Pardon.
- Mais enfin, bon, ils se battent pour eux-mêmes. Franchement, uniquement pour des histoires de planning et pour une augmentation de 100 euros sur une prime, je crois.
- Alors que, pardon, mais à la SNCF, les augmentations ont suivi depuis quelques années.
- Oui, oui, je sais bien. Mais quelque part, ils représentent un certain parti qui ne peut pas aller à la rue.
- Moi, je pense aussi. On en parle autour de nous, au milieu de dîner, de déjeuner.
- Enfin, il y a pas mal de gens aujourd'hui qui s'identifient beaucoup plus, je pense à ça, et qui n'ont pas les moyens de le faire.
- Je comprends ce que vous voulez dire. Ce sont les représentants d'une France silencieuse, quoi, qui...
- Voilà, moi, je pense qu'elle est très silencieuse, la France, en ce moment.
- Et elle n'est pas silencieuse dans des groupes, mais elle est silencieuse au niveau national.
- Oui.
- C'est-à-dire qu'on n'entend pas...
- C'est-à-dire qu'on n'entend pas la problématique des Français.
- Et je trouve qu'en ce moment, l'indécence politique, elle va chercher toujours des efforts, des efforts, des efforts, sans qu'on voie vraiment des réformes structurelles de l'État qui apparaissent, quoi.
- Donc, je pense qu'eux, en même temps, ils ont les moyens de faire grève.
- Et ça permet à certains Français de s'identifier, quoi.
- Moi, je suis pas... Attention, hein.
- On va donner la parole à Yves, qui est à Arcachon. Bonjour, Yves.
- Oui, bonjour à tous les deux.
- Oui.
- Oui, il m'a écouté.
- Bon, moi, je comprends cette grève, mais je ne l'approuve pas.
- Si vous voulez, bon, il y a un rythme.
- Donc, quand on peut, on voit là.
- Et comme le disait Jacques, effectivement, c'est une grève par procuration, peut-être, parce qu'ils ont les moyens d'une impunité.
- Mais un coup, c'est le Sud, un coup, c'est les HGT, un coup, c'est les contrôleurs, un coup, ce sont les conducteurs, etc.
- Bon, pour des éléments...
- Disiez, justement, Jean-Jacques, bon, pour des trucs purement catégoriels et purement artificiels, quoi.
- Bon, je suis désolé, les entreprises ne sont pas forcément en très bonne posture.
- Par contre, d'un autre côté, de la direction de la SNCF elle-même, bon, on a aujourd'hui un service SNCF qui se dégrade continuellement.
- Les trains sont de plus en plus en retard.
- Les prix sont exorbitants.
- Il y a beaucoup de gens qui renoncent à un voyage en train.
- Et un blabla-car est maintenant moins cher qu'un train pour la plupart des trajets, voire un avion.
- Bon, donc, la direction fait sans doute une politique qui, pour moi, est aussi améliorable largement.
- Merci à tous les deux.
- Je vous coupe parce qu'il est déjà 8h01.
- Merci à tous les deux, dans tous les cas, Jacques et Yves.
- Chacun peut exprimer son point de vue.
- Qu'est-ce que vous en pensez ? Vous nous dites 0826 300 300 8h01.
- .
Transcription générée par IA