Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Sud Radio, vous avez la parole. Bruno Rotaillot qui estime que l'immigration ce n'est pas une chance pour la France.
- Jean-Paul et Fabrice sont avec nous. Je vais commencer avec Jean-Paul qui est à Pau. Bonjour Jean-Paul.
- Bonjour à tous.
- Vous êtes entrepreneur dans l'agriculture. Vous dites sans immigration le secteur serait en ralenti.
- Ah ben oui, l'agriculture, ainsi que tous les travaux manuels, maçonnerie, charpente, enfin à un moment donné, si on regarde bien en France, on a beaucoup d'immigrés qui prennent tous les travaux manuels. Le français, il n'est pas réputé pour le travail.
- Donc si on arrête l'immigration, je ne vois pas comment on pourrait faire.
- Voilà. Moi je trouve que c'est un peu facile de dire ce n'est pas une chance ou c'est une chance.
- C'est parfois une chance, parfois pas. On ne peut pas être aussi catégorique.
- Me semble-t-il. Mais bon, Jean-Paul, alors Fabrice n'est pas d'accord avec vous.
- Fabrice, bonjour.
- Oui, bonjour Jean-Jacques.
- Oui, bonjour Fabrice. Quel est votre avis ? Ben non, justement, moi je n'aime pas beaucoup ce système.
- Rien n'est blanc, rien n'est noir.
- C'est bien mon avis.
- Oui, c'est-à-dire que dans certains cas, on ne peut pas dire que c'est un malheur, c'est une chance.
- On a tous des origines étrangères.
- Ça devient un malheur dans certains cas, effectivement.
- À partir du moment où il n'y a pas un vivre ensemble, une intégration, etc.
- Là, ce n'est pas une chance.
- Voilà. C'est ce que je veux dire.
- Et c'est ça qui pousse les gens à bout.
- Il y a eu, voilà, c'est toujours la même chose.
- Dans l'exagération, ça devient...
- Vous savez, je vais vous dire à tous les deux ce que je pense rapidement.
- On vit dans une société où tout est blanc, où tout est noir.
- On ne connaît plus la nuance.
- On ne sait plus ce qu'il y a entre les deux.
- C'est quand même terrible.
- C'est pour ça qu'on est si divisés.
- C'est pour ça que parfois, la France n'avance pas.
- C'est exactement le sens de mon propos.
- Après, est-ce qu'il faut un référendum sur le sujet ? On peut être que pour.
- Est-ce qu'on est d'accord qu'on nous demande notre avis ? Oui, on est d'accord qu'on nous demande notre avis.
- Non, mais d'accord, mais référendum.
- On pose quelles questions ? Et de toute façon, dans la situation politique actuelle, une réforme de la Constitution ne sera pas possible.
- Non, non, exactement.
- Jean-Paul, que dites-vous de votre côté ? Par exemple, ici, il y a le Madirang.
- Il y a dit, le Madirang du Rançon, il n'y a plus un seul Français pour aller faire les vannages.
- Mais évidemment ! Il n'y a plus un seul Français.
- C'est tous des étrangers.
- Mais évidemment ! Mais évidemment ! Mais évidemment ! Mais évidemment ! Mais évidemment ! Mais évidemment ! Mais évidemment ! Il veut avoir tous ses week-ends.
- Il ne veut pas travailler à la...
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