Pour combler le manque de profs, Michel Barnier veut faire appel aux retraités : Qu'en pensez-vous ?

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 7h56 Hervé, bonjour Hervé.
- Bonsoir, bonjour plutôt.
- Alors, idée de Michel Barnier, il l'a dit dans son discours de politique générale, je lance un appel à tous les professeurs, c'est une idée qu'il a lancée comme ça, mais bon, tu pourrais être suivi des faits, je lance un appel à tous les professeurs retraités volontaires, seriez-vous prêts à revenir accompagner vos jeunes collègues ? Vous seriez prêts, vous étiez professeur d'histoire et vous êtes à la retraite ? Oui, oui, personnellement pourquoi pas, j'ai des occupations éditoriales, mais oui, ça me plairait assez parce que je pense que l'histoire est fondamentale dans la crise que la France connaît aujourd'hui.
- Oui, mais vous, vous pourriez donc Hervé, et aménager évidemment, et puis ça vous permettrait aussi de compléter votre retraite ? Exact, exact, non, non, c'est vrai, j'y ai déjà pensé, ce n'est pas forcément une mauvaise idée, le seul problème si vous voulez, c'est que, l'administration générale, les administrations locales en particulier, ne tiennent pas leurs promesses, c'est-à-dire qu'en fait, ils laissent tomber les professeurs, c'est-à-dire que depuis Samuel Paty, et bien avant, et bien avant, on a toujours le même problème, sans compter qu'une partie des professeurs aussi, dès qu'il y a un problème, ne soutiennent pas leurs collègues véritablement.
- Oui, oui, bon là, si Michel Barnier le décide, je pense que les ordres venant d'en haut seront appliqués, mais on peut toujours douter, de l'efficacité ensuite, mais moi je pense que ce serait une bonne idée.
- Oui, c'est ce que je veux dire.
- Vous pourriez conseiller de jeunes collègues, vous Hervé ? Ah exactement, oui, bien sûr, mais surtout qu'il y a un problème de contenu aussi, dans ce qu'on enseigne aux élèves, moi je pourrais établir la chronologie, contrairement à d'autres, et le récit, ce qui serait fondamental, pour pouvoir aussi intéresser les élèves, et puis les structurer, parce que les points, ils sont complètement déstructurés, dans la mesure où, si vous voulez, on fait de l'histoire comme quand on passe à sa grégation.
- Hervé, ça vous manque, le contact avec les élèves, et ce métier que vous avez aimé, que vous avez pratiqué toute votre vie ? Oui, ça me manque beaucoup, parce que moi je m'entendais bien avec les élèves, le problème c'est pas les élèves, le problème c'est l'administration, et puis, enfin bon voilà, vous savez… Mais si vous étiez retraité, on vous laissera un peu tranquille, parce que vous êtes retraité, vous venez donner un coup de main, on vous laissera tranquille.
- Exactement, vous avez tout compris, alors si vous voulez, savoir ce que c'est qu'une classe, écoutez, vous vous repassez ce qui s'est passé il y a deux jours, lorsque le Premier ministre a fait son discours général, de politique générale, et vous avez la classe, dans l'extrême-gauche, vous avez la classe des gens qui ne...

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