Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Nos auditeurs, Xavier est à bord de… Bonjour Xavier.
- Bonjour Jean-Jacques.
- Alors, provocation de Jean-Luc Mélenchon qui appelle à brandir des drapeaux palestiniens et libanais dans toutes les universités. Il y a des universités, il pourrait y avoir des manifestations ici ou là.
- Ça, vous trouvez que c'est une provocation, mais vous dites, il ne faut pas s'interdire de débattre sur le sujet Israël-Palestine dans les universités.
- Oui, écoutez, c'est vrai que Mélenchon, il est dans la provocation, comme d'habitude.
- Il ne change pas son rôle, j'ai envie. C'est toujours le même masque qu'il emploie pour être au centre du jeu politique et puis pour apparaître comme le peut-être potentiel présidentiable en 2027.
- Et c'est vrai que sur le fond, il a un petit peu raison dans la mesure quand il dit dans les universités, on ne peut pas empêcher de débats géopolitiques.
- Il a raison, le Conseil d'État lui donne raison déjà récemment.
- Le Conseil d'État a rappelé que le principe dans les universités, c'est que les usagers des universités, les usagers, donc les étudiants, ont le droit à la liberté d'expression politique.
- Alors qu'évidemment, les professeurs, les enseignants doivent respecter le principe de laïcité, évidemment, comme tout le monde, et le principe de neutralité.
- Mais les usagers, les élèves, les étudiants ont le droit d'exprimer leurs opinions politiques.
- Et j'ai envie de dire, encore heureux, parce que sinon, si vous imaginez, si on empêche les jeunes étudiants en sciences politiques, par exemple, de faire de la politique, ce serait quand même le comble.
- Évidemment, évidemment. Non, non, mais Xavier, vous avez entièrement raison.
- On doit pouvoir parler du Proche-Orient à l'université.
- On n'est pas obligés non plus de brandir des drapeaux palestiniens ou israéliens en plein cours.
- Alors oui. Alors ça, par contre, là où vous avez raison, le Conseil d'État le rappelle d'ailleurs.
- Vous avez tout à fait raison, Jean-Jacques.
- C'est-à-dire que vous pouvez exprimer votre opinion politique à l'université, mais sans que ça empêche le bon déroulement et le bon fonctionnement du service public.
- Bien sûr. Évidemment.
- Donc ça, évidemment.
- Samuel, vous êtes à Paris. On va demander à Samuel. Samuel, bonjour.
- Bonjour, Jean-Jacques.
- Vous êtes d'accord, Samuel, avec ce que dit Xavier ou pas ? Non, pas tout à fait.
- Alors allez-y.
- Je pense que dans les universités, il y a vraiment une tension un peu exacerbée.
- Et donc c'est sûr que la liberté d'expression est très importante.
- Mais il y a certains sujets...
- J'ai été à l'université pendant ces tensions, qui vraiment est à sens unique.
- C'est-à-dire que je sais que moi, j'étais une partie à l'université pendant ces tensions.
- Je devais baisser la tête pendant que je discutais, parce qu'il n'y a pas de discussion possible.
- Ah oui.
- C'est une troupe, une meute face à 2-3 étudiants, parce qu'on n'est pas beaucoup d'étudiants juifs dans les universités, parce que relativement, on n'est pas beaucoup de juifs en France.
- Donc...
Transcription générée par IA