Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Luc est avec nous. Bonjour Luc.
- Bonjour Jean-Jacques, bonjour à votre équipe.
- Luc, vous vouliez revenir sur la suppression de la niche fiscale sur les logements meublés.
- Qu'est-ce que vous aviez envie de dire ? Airbnb et autres, il n'y a pas qu'Airbnb.
- Oui, écoutez, c'est un domaine qui me touche puisque c'est un cœur de site de mon activité professionnelle.
- De moins en moins, on avait déjà supprimé carrément l'allocation en meublé professionnel.
- Là maintenant, c'est la niche fiscale sur les non-professionnels.
- C'est un peu ethnique, mais il faut savoir ce que ça touche, cette niche fiscale.
- C'est une mesure qui permet de profiter des amortissements obtenus sur les revenus locatifs.
- Et ces amortissements permettent de diminuer en sorte qu'ils ne sont pas pris en compte dans le calcul de la plus-value du logement lorsque vous le revendez.
- C'est assez marginal, si vous voulez.
- Ça n'empêche pas de faire du logement meublé professionnel, ça n'empêche rien du tout.
- Sauf que lorsque vous le revendez, la plus-value est un petit peu minorée.
- Au sommet d'où ? Je ne vous entends plus, Luc, là.
- On a un problème de téléphone. Qu'est-ce qui se passe ? Moi, je vous entends parfaitement.
- Bon, alors allez-y, allez-y, continuez.
- On a peut-être une coupe.
- Donc oui, si vous voulez, cet avantage fiscal permettait de faire en sorte que la plus-value soit lors de la revente.
- C'est 200 millions de recettes.
- Bon, moi, je n'y vois pas d'inconvénience, sauf que, par exemple, c'est vrai que pour Airbnb, c'était quelque chose qui était pratiqué, mais ça touche aussi, par exemple, quelque chose dont on a besoin, c'est les résidences pour étudiants, qui étaient extrêmement souvent commercialisées selon ce principe.
- Hormis cela, si vous voulez, moi, je mets ça au même registre, si vous voulez, que les efforts qui sont demandés...
- C'est-à-dire des efforts nettement plus importants pour les retraités.
- Et surtout, une chose qui me choque énormément, ce sont les 4 000 suppressions de fonctionnaires, enfin d'enseignants à l'éducation nationale.
- Ça, j'avoue que...
- Essentiellement maternelle élémentaire, hein ? Oui, oui, oui, c'est là où, effectivement, on en a le plus besoin.
- Et j'avoue que ça me laisse pantois.
- Oui.
- Voilà.
- Mais il y a aussi un mot...
- Il y a aussi un mot qui, encore une fois, ne revient pas, c'est le mot « économie » au pluriel.
- Voilà.
- Les lignes d'argent dépensé, gaspillé, claqué.
- Et je crois que le gouvernement serait bien de proposer deux, trois pistes dans ce sens pour faire passer la pilule.
- Bien.
- Merci beaucoup, Luc.
- Merci pour ce commentaire.
- Il est 8h, vous êtes sur Sud Radio.
- Le temps tout de suite.
- .
Transcription générée par IA