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Une minute de silence pour Samuel Paty et Dominique Bernard dans les écoles


Une minute de silence pour Samuel Paty et Dominique Bernard dans les écoles : Jean-Jacques Bourdin reçoit Nathalie

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Vous êtes là avec nous et nous aimons que vous soyez là, 0826 300 300, comme Nathalie par exemple qui est dans l'Essonne.
- Bonjour Nathalie.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous, vous êtes prof d'anglais au lycée.
- Et tout à l'heure, dans votre lycée, un hommage sera rendu à Samuel Paty et Dominique Bernard.
- Sous quelle forme Nathalie ? Alors, à 11h, nous avons la minute de silence, puis nous poursuivons avec la lecture de la lettre d'Albert Camus à son instituteur.
- Voilà, c'est un texte de Camus, que d'ailleurs tout le monde devrait lire.
- Vous êtes d'accord Nathalie ? Oui, absolument, il l'a reçu à la suite de son prix Nobel, tout à fait.
- Voilà, il l'a reçu à la suite de son prix Nobel.
- Cette minute de silence.
- Est-ce que beaucoup se disent, attention, est-ce qu'il pourrait y avoir des manifestations pendant cette minute de silence ? Moi, je n'y crois pas beaucoup, mais qu'en pensez-vous Nathalie ? Il peut y avoir des manifestations à l'encontre de cet hommage.
- Nous avons reçu des directives assez claires de la part de l'éducation nationale, d'être ferme.
- Mais donc, je pense que ça va être quand même réduit.
- D'être ferme, c'est-à-dire ? On ne laissera passer aucun empêchement quant à cet hommage.
- Oui, aucun. C'est-à-dire si quelqu'un, tout à coup, se mettait à siffler, ou si quelqu'un se mettait à perturber l'hommage, là, immédiatement, immédiatement, vous intervenez.
- Oui, on intervient et on fait remonter au rectorat.
- Et vous faites remonter au rectorat. Donc c'est très ferme.
- Oui, je crois que là, les objectifs sont clairs et le protocole est clair.
- Oui. Dans votre lycée, vous êtes confrontée à une forme de radicalisation chez certains.
- Je dis bien certains, parce que c'est une minorité chez certains élèves.
- Alors, bien sûr qu'on est confrontée à une forme de radicalisation.
- La minorité qui est encore minoritaire, ou qui reste une minorité, devient quand même très bruyante.
- Et très, très active.
- Donc on est un peu angoissé.
- Comment devient-elle active ? Elle a des discours bien rodés de prosélytisme et emmène dans son sillage des élèves qui ne sont pas musulmans, qui ne savent pas de quoi ils parlent et qui recherchent une identité.
- Notamment les filles. Mais il n'y a pas que les filles.
- Et puis, qui mènent en fait à de l'obscurantisme. Il ne faut pas se...
- Il ne faut pas se leurrer.
- Vous sentez qu'il y a une forme de prosélytisme ? Dans le lycée.
- Très forte, oui.
- Très forte.
- Merci Nathalie.
- Je vous en prie.
- Merci d'avoir été avec nous.
- Merci.
- Au revoir.
- André est là.
- Il est là André, non ? Malheureusement, André n'est pas là. On voulait parler du LGV.
- André, il est dans le Lot-et-Garonne. On voulait parler du LGV.
- Bah, de là, LGV. D'ailleurs, c'est une ligne.
- LGV, ça veut dire ligne.
- Ligne à grande vitesse.
- Il faudra qu'on m'explique.
- Comment on peut être opposé à cette ligne...

Transcription générée par IA

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