Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Patrick Roger.
- Qu'est-ce qui vous interpelle dans l'actualité, dans les grands titres, ou même des choses qui ne sont pas forcément dans les grands titres aussi, mais qui vous font réagir ? 0, 826, 300, 300, vous savez, vous avez chaque jour la parole.
- Alors il y a par exemple cette taxe sur les sodas dans les recettes tirées aux agriculteurs.
- Qu'est-ce que vous en pensez ? C'est l'une de nos questions du jour.
- 0, 826, 300, 300, Gisèle Pellicot qui se dit déterminée à changer la société, elle, à travers son procès. Qu'en pensez-vous aussi ? Là, vous pouvez réagir.
- Et puis il y a, je sais, ça fait réagir ce que l'on vous a dit tout à l'heure, à travers le témoignage d'une habitante de Montpellier, dans le quartier de la Motion, avec ce trafic de drogue invraisemblable dans le quartier, autour d'elle, en permanence, des paquets vides, des grosses voitures qui viennent dans le quartier.
- Autre témoignage, justement, qui réagit à ce sujet, c'est Djamel.
- On a changé également son prénom, comme pour Aurélie, en fait, tout à l'heure.
- Bonjour, Djamel.
- Oui, bonjour, monsieur.
- Bon, vous, vous êtes dans ce quartier aussi, ou un autre quartier de Montpellier ? Moi, je suis dans le quartier de Prédavenin.
- Oui, d'accord. Et qui est touché aussi par la drogue, alors ? Franchement, la vérité, moi, personnellement, ça fait 18 ans que j'habite, je suis propriétaire.
- Mes enfants, ils ne peuvent plus sortir dans le quartier. J'ai quatre enfants.
- Même les parcs, ils sont prêts pour les dealers.
- On a essayé de faire quelque chose, mais nous, malheureusement, on ne peut pas faire le travail de la police.
- Oui, oui.
- On est sous l'air avec la police, mais le problème, comme je vois, comme ils sont faits insultés, comme ils sont faits abattus, franchement, ça me fait mal au cœur.
- Vous le direz, l'État, il est contre nous, il n'est pas avec nous.
- Oui, parce que vous vous sentez un peu abandonné face à ces dealers qui contrôlent, finalement, le quartier.
- Exactement, exactement. Moi, j'ai l'impression que l'État, il n'existe plus.
- Je regrette de dire ce mot, mais des fois, je ne vous cache pas, j'ai envie de voter pour Marie Le Pen, mais je ne sais pas s'il va changer quelque chose.
- C'est ça, le problème. Le problème, nos enfants, ils sont prêts comme des otages.
- Ils ne peuvent pas sortir.
- Et vous, vos enfants, ils ont quel âge, Jamel ? Franchement, mes enfants, bon, le plus petit, il a 12, après, le plus grand, il a 19 ans, donc voilà.
- Et comment vous faites pour qu'ils échappent, justement, ça, ces, entre guillemets, ces trafiquants ? Ils ne sortent pas de la maison, ils ne sortent pas de la maison.
- 18 ans, 19 ans, vous ne pouvez pas les empêcher de sortir.
- Non, mais le problème,...
Transcription générée par IA