Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Patrick Roger.
- Il est 7h53, bon réveil à l'écoute de Sud Radio d'ailleurs, au passage.
- Vous savez qu'on va perdre une heure ce week-end, donc vous avez peut-être entendu tout à l'heure le docteur Sylvie Royon-Parolin.
- Notre sommeil, c'est une urgence absolue, il faut en tenir compte, faites attention.
- Si vous voulez réagir d'ailleurs sur ce sujet, vous n'hésitez pas, 0826 300 300.
- C'est Julien de Viry-Châtillon qui est avec nous. Bonjour Julien.
- Bonjour Patrick.
- Bon, tu payes, tu casses. Il y avait d'ailleurs… non, enfin tu casses, tu payes plutôt, bien sûr.
- C'est l'inverse, et tu casses, tu répares, avait dit aussi Gabriel Attal.
- C'est de la fermeté, vous avez entendu ce maire à Cléon en Seine-Maritime, comme vous avez peut-être entendu le papier tout à l'heure, l'enquête de Christine Bouillaud à Montpellier, où une femme de 92 ans a été expulsée de son logement social parce qu'elle avait abrité un point de l'île.
- C'est de la fermeté appliquée par le préfet localement.
- Que pensez-vous de ces décisions, Julien ? Alors, je ne pense pas que la dame de 92 ans ait volontairement de son plein gré abrité un point de l'île, ou en tout cas, je pense qu'elle a dû subir des pressions, des choses comme ça.
- Oui, ça c'est vrai.
- Mais par contre, les gens qui cassent des abribus juste parce qu'ils s'ennuient, là oui, il faut appliquer le casse-paye, c'est une évidence, c'est une question de bon sens le plus basique qu'il soit.
- Oui.
- Pourquoi est-ce qu'on débat sur ça ? Normalement, il ne devrait pas y avoir de débat sur ça, c'est une évidence.
- La problématique, c'est que malheureusement, souvent, les gens qui cassent, qui s'ennuient, font partie de familles défavorisées qui déjà n'ont pas les moyens d'assumer leur quotidien.
- Donc malheureusement, c'est dur, mais je pense qu'il faut un électrochoc.
- Quand tu n'as pas les moyens de faire des conneries, tu ne fais pas des conneries.
- Voilà, ça devrait être… Malheureusement, effectivement, il va falloir appliquer une fermeté pour que les gens comprennent.
- Ça va être très dur.
- Ça va être violent.
- Il y aura des drames.
- Mais malheureusement, si on ne fait pas un drame de temps en temps, il y aura des milliers de drames qui se perdureront sans fin.
- Je pense qu'il faut briser la spirale de l'idée même de venir dire que c'est des conneries.
- Et puis, ce n'est pas grave, je m'en fiche, on ne saura pas que c'est moi.
- Il faut que les gens sachent qu'on saura que c'est eux et qu'ils payeront.
- Il n'y aura pas d'excuses.
- Et Julien, ce que disait le maire, il était quand même… Il est vigilant mais bienveillant en même temps.
- Il dit, bon, je réunis les familles, je leur dis, je fais attention quand même, on ne va pas sur des sommes folles parce que c'est du 300-400 euros pour certaines choses.
- Mais c'est de...
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