Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- C'est à vous, c'est à vous de parler, c'est à vous de nous dire ce que vous vivez.
- Florence est anime, bonjour Florence.
- Oui, bonjour.
- Comment ça va ma chère Florence anime ce matin ? D'abord, quel temps fait-il anime ? Dites-moi tout.
- Vous allez être content, il pleut un peu.
- Il pleut, oui mais c'est rare, c'est rare.
- Ça arrive quand même.
- Oui, c'est vrai que ça arrive, c'est vrai, c'est vrai.
- Bon, vous êtes petite fille de cheminot et vous soutenez à fond les grèves à la SNCF.
- Dites-nous pourquoi.
- Alors, le à fond est peut-être...
- Je vais mettre juste un...
- Non, je suis d'accord sur l'idée que quand on attaque nos droits, il n'y a pas 36 solutions pour faire valoir nos droits, tout simplement.
- Si c'était simple, ça se saurait d'ailleurs.
- Mais voilà, donc effectivement, vous voyez, quand on a ces grèves pour les retraites, etc., on n'a même pas été entendus, donc ça devient très compliqué de se faire entendre.
- Moi, je suis dans la fonction publique hospitalière, donc j'en fais quelque chose.
- Et voilà, c'est-à-dire qu'on consulte de moins en moins les gens de terrain, on consulte de moins en moins la réalité de ce que vivent les gens.
- En plus, on nous oppose en disant, bah oui, mais eux, ils n'ont pas ces droits-là, donc pourquoi vous les auriez, etc.
- Alors que vous me parliez de mon grand-père, mais quand il racontait que, bah oui, il faisait des grèves, effectivement, les conditions étaient pires, mais grâce à cette mobilisation et cette solidarité, ils ont eu des droits décents, parce que franchement, travailler tous les jours, c'est pas rigolo, on est tous d'accord.
- Donc, à un moment donné, si nos conditions sont encore attaquées, je trouve ça hallucinant.
- Mais Florence, Florence, quand même, les cheminots ont obtenu beaucoup de choses ces deux dernières années.
- Je donnais les chiffres tout à l'heure.
- 17% d'augmentation de salaire en moyenne, vous n'avez pas ça, vous n'avez pas obtenu ça à l'hôpital, j'imagine.
- 21% d'augmentation en moyenne pour les bas salaires.
- Alors, certes, mais en fait, c'est parce qu'il y a quand même de l'attaque au niveau des services, et ils ont déjà quand même pas mal privatisé de choses à la SNCF, il faut le savoir, il y a de moins en moins de fonctionnaires, quand même.
- Donc, voilà, des gens qui ont moins de droits, qui se retrouvent sans les primes, sans les droits que les autres avaient.
- Mais le privé, c'est pas l'enfer non plus, Florence, il faut pas...
- Attention ! Je ne dis pas que c'est l'enfer, je dis simplement que, pour avoir eu quelques personnes autour de moi qui travaillaient dans le privé, qui font des burn-out aussi, parce qu'on met de la pression tout le temps.
- En fait, c'est ça, c'est-à-dire que tout est rentable, tout est marchandise, etc.
- À un moment donné, il faut quand même faire attention au peuple.
- Voilà.
-...
Transcription générée par IA