Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- La situation politique commence à exaspérer les Français, je comprends.
- Je suis à la place de toutes celles et ceux, par exemple les patrons de TPE et PME, comme Laurent qui est à Mérignac. Bonjour Laurent.
- Oui, bonjour.
- Bonjour, ça me fait plaisir de vous avoir parce que vous allez exprimer ce que pensent beaucoup, beaucoup de nos compatriotes.
- Que vouliez-vous dire, Laurent ? Moi, aujourd'hui, c'est vrai qu'on parle beaucoup de M. Barnier qui est en Turcie.
- Nous, on a besoin de stabilité.
- Pour l'économie, n'importe quelle économie a besoin de stabilité.
- Moi, dans mon commerce, je ressens que cette instabilité politique qui commence à durer un petit peu, ça impacte les affaires.
- Et puis, les gens sont dans une incertitude totale et ne se projettent pas vers l'avenir.
- Donc, pour le coup, ils n'engagent pas de dépenses.
- Et pour nous, ça devient un petit peu compliqué quand même.
- Ça devient un petit peu compliqué.
- Alors, cette instabilité politique, il ne s'agit pas de défendre M. Barnier.
- Je ne prends pas de position politique.
- Je me mets à la place des Françaises et des Français qui en ont marre de voir tout cela.
- Et qui en ont marre de voir...
- Il n'y a pas de majorité à l'Assemblée.
- Vous me direz, ce sont les Français qui l'ont voulu.
- Il n'y a pas de majorité.
- Laurent, il faut...
- Moi, je suis un peu comme vous.
- Je ne prends pas parti pour M. Barnier ou autre.
- Mais on a besoin de stabilité.
- On a des gens à l'Assemblée qui ne passent leur temps qu'à aller contre.
- On est dans un pays qui va...
- Ah, les jeux politiciens, c'est insupportable.
- C'est insupportable.
- On est dans une politique du contre.
- Et moi, j'aimerais des gens qui ont une politique du pour et qui vont vers l'avant.
- Alors, chacun va dans le contre pour pouvoir prêcher pour sa paroisse et puis essayer de tenir un siège ou je ne sais pas trop quoi.
- Mais en tout cas, ça ne sert pas la France.
- On a en face de nous des gens qui bordélisent la politique et qui servent leurs intérêts propres.
- Baptiste est avec nous à Boulogne, Billancourt. Bonjour Baptiste.
- Bonjour Jean-Jacques. Bonjour à tous.
- Qu'en pensez-vous ? Je suis d'accord.
- Personne ne peut se satisfaire de l'instabilité politique, Jean-Jacques, mais je constate qu'en fait, cette instabilité-là d'être toujours contre à l'Assemblée, ça s'appelle le jeu démocratique.
- On sort d'un quinquennat et demi avec des gens qui sont très sérieux, très propres sur eux, qui ont creusé un trou dans la caisse qui est historique, vraiment historique.
- Donc en fait, vous vous rappelez que c'est les Français qui ont décidé d'avoir une Assemblée et je suis d'accord. J'ajoute juste une pierre au débat, et vous me direz ce que vous en pensez. Dans 70 circonscriptions, un candidat macroniste ou un candidat de droite a refusé de se retirer et a fait élire un député...
Transcription générée par IA