Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 7h57, deux auditeurs, Linda et Raphaël, sont avec nous.
- Très vite, parce que malheureusement on déborde sur le temps, mais je voudrais quand même donner la parole à Linda et Raphaël.
- Linda, bonjour.
- Bonjour, M. Bourdin.
- Vous êtes à Pau, Raphaël, vous êtes à Cachan, région parisienne.
- Bonjour, Raphaël.
- Bonjour, Jean-Jacques.
- Bonjour, Linda.
- Vous êtes favorable à la censure ou pas, vous ? Oui, je suis favorable à la censure.
- En fait, vous voulez censurer Emmanuel Macron, si je comprends bien.
- Je veux censurer Emmanuel Macron, je veux censurer les nouvelles lois qui veulent être mises en place, je veux censurer tout ce qui se passe actuellement.
- Tout ce qui se passe actuellement.
- Bien, Raphaël, vous, vous êtes favorable ou pas à la censure ? Non, ce n'est pas la bonne méthode pour la simple bonne raison, c'est qu'on est en déficit depuis 1975.
- Et que la censure, si elle fait tomber le gouvernement, va provoquer apparemment des turbulences sur les marchés financiers, ce qui va renchérir le coût du crédit et affaiblir effectivement les gens les plus faibles qui ont du mal déjà à accéder au crédit bancaire.
- Donc effectivement, ça fait boule de neige, ça sera effectivement une contre-productive pour les plus faibles d'entre nous.
- Linda ? C'est contre-productif dans les deux cas, M. Bourdin.
- Aujourd'hui, si tout ce qui a été dit passe, on va encore taper sur les travailleurs, on va alourdir les impôts, on ne va pas aller chercher les économies là où elles doivent être faites.
- Dans tous les cas, on ira droit dans le mur.
- Donc il faut censurer pour bien faire comprendre que les Français veulent un vrai changement et non plus de ces fausses mesures qui ne font pas avancer la France.
- Oui, Linda, attention, parce que s'il n'y a pas de budget, les impôts vont augmenter, Linda.
- Mais parce qu'ils vont être calculés...
- Ils augmentent tout le temps, M. Bourdin.
- Quoi qu'il en soit, ils augmentent tout le temps.
- Oui, ça a remarqué.
- Oui, Raphaël, qu'est-ce que vous répondez à Linda ? Effectivement, je réponds que l'état du pays est dégradé depuis 1975, comme je l'ai indiqué.
- Que le millefeuille territorial n'a pas aminci, mais s'est épaissi avec des doublons à tous les échelons.
- Les économies sont bien au niveau des collectivités territoriales et leurs satellites, ainsi que sont certains opérateurs de l'État qui sont effectivement des niches à recaser les copains.
- Et là, effectivement, on a beaucoup de marges de manœuvre possibles.
- On est bien d'accord, on est bien d'accord.
- Il y a des économies...
- Il y a des économies à faire et à engager.
- Évidemment, il y a des économies à engager.
- Merci à tous les deux, dans tous les cas.
- Raphaël et Linda, merci.
- Ces points de vue sont, je sais, très partagés sur l'antenne de Sud Radio.
- Et chacun a son avis sur la question.
- Vous le donnez, 0826 300 300.
- Nous allons continuer...
Transcription générée par IA